Risquescardio-vasculaires réduits. Résultat, les personnes en bonne santé dont l'alimentation se rapprochait le plus du régime méditerranéen étaient 19 % moins enclins à développer des problèmes de mémoire ou intellectuels. L'étude note aussi qu'il n'y a pas de différences entre les Afro-Américains et les Caucasiens.
Forceest donc de trouver un mode alimentaire simple qui satisfasse à la fois notre organisme et notre palais. Ce régime existe ! C'est Pioppi : le nouveau Régime crétois Au menu : Les grands principes de l'alimentation méditerranéenne : fruits et légumes frais, moins de viande et plus de poisson, fromages frais de chèvre ou brebis, huiles d'olive et de colza, un peu de bon
Iln'y a donc aucune crainte que ce type de régime épuise lourdement le budget du ménage. mais il est important de se rappeler que ces produits ne constituent pas une base de l'alimentation. Par conséquent, il est préférable de décider d'un maximum de 2 repas par semaine. Régime alimentaire pour renforcer les articulations - ingrédients précieux. Lorsque l'on réfléchit
Lesdifférents types de régimes alimentaires. Les animaux se nourrissent toujours de matière minérale (eau et sels minéraux) et de matière provenant d'autres êtres vivants, les animaux et
Lesadeptes de l’alimentation Paléo s’efforcent de suivre certaines lignes directrices. Le principal impératif est de consommer des aliments non transformés. La viande en conserve et les hotdogs ne sont donc pas autorisés. Vous trouverez ci-dessous
Lenouveau Guide alimentaire canadien révisé est fin prêt, et réjouit par sa nouvelle apparence et les messages simples qu’il contient.. Le guide alimentaire n’est plus formé d’un seul document. Il est plutôt constitué de plusieurs ressources accessibles directement sur le site qui regroupent entre autres des conseils, des vidéos ainsi que
IKdEdbs. Un animal frugivore, fructivore ou carpophage, mange et se nourrit de fruits et d'akènes, soit partiellement soit exclusivement. Un frugivore peut être n'importe quel type d'herbivore ou d'omnivore du moment que le fruit est LE type d'aliment préféré. Comme environ 20 % de tous les mammifères herbivores mangent aussi des fruits, la frugivorie est considérée comme fréquente chez les est un primate frugivore Les orangs-outans de Bornéo Pongo pygmaeus sont frugivores. Lorsqu'ils se nourrissent principalement de fruits, les frugivores dépendent fortement de l'abondance ou de la rareté des fruits et de leur composition y a beaucoup d'animaux frugivores, y compris des primates comme les chimpanzé et les ourangs-outans. Certaines espèces de chauves-souris, des mammifères tels que le tapir amazonien et certains poissons, tels que le pacu-brebis Acnodon normani, le pacu noir Colossoma macropomum, le poisson-archer Toxotes jaculatrix, etc. Parmi les oiseaux, le guacharo des cavernes Steatornis caripensis est un exemple de frugivore exclusif. D'autres oiseaux parmi le Piciformes tels que les toucans sont des frugivores groupes d'animaux se nourrissent également de fruits tombés tels que des tortues, des lézards, des amphibiens et des insectes tels que les cafards, les mouches et les guêpes. Les animaux, principalement des oiseaux, qui consomment essentiellement des baies, ont un régime alimentaire dit un animal ne mange que des graines, il est granivore notamment les oiseaux qui ont un régime mixte granivore et frugivore. Un frugivore est un animal dont le régime est composé principalement de fruits, ne causant pas de dommages aux graines d'une plante. Effectivement, les graines sont éliminées intacts par la défécation ou la régurgitation. Ce groupe exclut les animaux qui, malgré la consommation de fruits, jettent la pulpe pour profiter des graines ou simplement mâchent les graines près de la pulpe. Ces animaux sont considérés comme des prédateurs granivores ou des terme fruitarien fruitarisme est réservé à l'Homme, indiquant un modèle végétarien comme alimentation essentiellement basée sur les les frugivores mangent beaucoup de fruits, ils sont fortement tributaires de l'abondance et de la composition nutritionnelle des fruits. Dans les latitudes tempérées, ce type de nourriture, contrairement à ce qui se passe dans les tropiques, est généralement saisonnier. Ces frugivores peuvent soit bénéficier des fruits produits par les plantes en dispersant les graines, ou ils peuvent affecter négativement les plantes par la digestion des graines ainsi que des les deux acteurs, les plantes produisant des fruits et les espèces frugivores ont un comportement interactif au bénéfice de chacun, cette frugivorie est appelée un dispersion des propagules est très importante pour les plantes, car si elles ne peuvent pas être dispersées efficacement, elles ne pourront pas se reproduire efficacement. Pour cette raison, la relation des frugivores avec les arbres fruitiers peut être bénéfique pour les plantes et les animaux. Le mécanisme appelé endozoochorie est la dispersion des graines à travers le tractus intestinal des forme de mutualisme est considérée comme un exemple de coévolution. Les avantages de ce comportement peuvent avoir influencé l'évolution des plantes vers des fruits plus charnus, en utilisant plus d'énergie entourant la graine avec une pulpe riche en sucres afin d'obtenir une plus grande diaspora végétale. Un fruit coloré et nutritif sera toujours plus attrayant pour certains animaux qu'une graine sombre sans bénéfice des animaux réside dans l'alimentation à partir d'une source très énergétique. Les animaux ingèrent le fruit complet et après avoir digéré la pulpe, ils expulsent les graines, soit dans les fèces, soit sous forme de pellets, à des endroits normalement éloignés de l'endroit d' d'animaux sont considérés comme des propagateurs de graines, la plupart d'entre eux sont des mammifères et des oiseaux. Les plantes se défendent des frugivores opportunistes, qui endommagent ou ne dispersent pas les graines, à travers des substances chimiques poisons ou substances désagréables ou des revêtements terme Le mot frugivore est un substantif de genre masculin et un traduction de frugivore en anglais est frugivore, frugivorous. Lexique A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Sur le même sujet algivoreUn organisme algivore, ou alguivore ou encore algophage, est un animal ou un micro-organisme dont le régime alimentaire naturel est...carnivoreUn carnivore est un organisme qui tire ses besoins énergétiques et nutritionnels par une alimentation constituée principalement ou...corallivoreUne espèce corallivore est un animal marin dont l'une des sources de nourriture est du corail, en particulier les polypes des coraux durs...déposivoreLe régime alimentaire déposivore est une microphagie d'animaux aquatiques qui se nourrissent de matière organique du benthos, des...Définition FRUGIVORE publiée le 21/03/2012 mise à jour le 19/03/2021.
Anciennement mannequin puis chanteuse et maintenant femme d’un chef d’Etat, Carla Bruni a toujours été sous les projecteurs. A chaque apparition, elle montre, quel que soit son âge, qu’elle sait conserver une silhouette et une plastique de rêve. Mais, pour entretenir son corps, Carla Bruni fait attention à ce qu’elle mange un souvenir de l’époque où elle défilait sur les podiums pour les plus grands couturiers du monde et elle s’est orientée vers un régime singulier, à savoir le régime principe de son régime Pour toutes celles qui veulent perdre du poids sans perdre leur énergie, le régime protéiné est la solution parfaite en effet, ce régime fait la part belle aux protéines qui constituent principalement les viandes, les poissons, les œufs et le régime interdit quasiment toutes les graisses et les sucres. En augmentant la part de protéines, on accroit le sentiment de satiété et vous ne vous sentez jamais affamé. Généralement, ce régime a l’avantage de ne pas compter les points ni les calories comme pour d’autres régimes alimentaires ; ici, cela se présente souvent sous la forme de sachets de poudre qui sont enrichis en avantages Les atouts du régime protéiné de Carla Bruni sont nombreux et garantissent le succès de cette méthode pour fondre en graisse sans perdre de force En effet, le premier constat est que les résultats sont rapide et spectaculaires on estime qu’il est possible, selon le métabolisme initial, de perdre jusqu’à 5 kg la première semaine et jusqu’à 12 kg en 1 mois. La perte de graisse est considérable tandis que la masse musculaire est conservée et protégée. Vous n’avez jamais faim et vous avez une sensation de bien-être. Enfin, c’est une méthode facile à mettre en œuvre qui vous autorise à manger de nombreux aliments et donc ne pas vous gêner lorsque vous êtes en public. Les inconvénients Comme dans tout régime alimentaire, le régime hyper-protéiné de Carla Bruni a quelques inconvénients auxquels il est prudent de faire attention En effet, une telle restriction alimentaire peut s’avérer dangereux si elle n’est pas suivie par un médecin ou un professionnel de la santé et de la nutrition. Les accidents de dénutrition peuvent s’avérer extrêmement graves si l’on ne fait pas attention à ce que l’on fait. Il arrive, dans 10% des cas, que des maux de tête apparaissent durant les premiers jours de la diète. Une obligation d’une surveillance médicale est recommandée vivement durant laquelle peuvent être prescrits des compléments en vitamines et en minéraux. Enfin, il ya fort risque de fatigue sur le plan cardiaque et les reins risque aussi d’en pâtir car ils doivent travailler davantage que la normale. Aliments et boissons autorisés Pour le régime protéiné, il existe des aliments à consommer et d’autres qui sont à bannir. Ainsi, vous pouvez manger en toute liberté de l’aubergine, du brocoli, de l’asperge, du céleri en branche, des champignons, des concombres, des endives, des haricots verts, des poivrons, du poireau, de la salade, des tomates et boire du café noir sans sucre bien entendu, du thé nature et des eaux minérales naturelles, ou gazeuses.
L’alimentation est essentielle pour la santé des poules. Elle est également indispensable pour la ponte de bons œufs et pour un pelage de qualité. Quels sont les besoins des poules ? Que faut-il leur apporter pour leur fournir une alimentation de qualité et équilibrée ? Que faut-il savoir sur l’alimentation des poules ? Les poules ont un régime alimentaire très varié, ce sont des omnivores elles mangent presque de tout ! Leur régime alimentaire est toutefois composé essentiellement de graines. Les céréales participent au bon fonctionnement du système digestif des poules et elles sont sources d’énergie. Les poules ont un comportement exploratoire important, elle passe beaucoup de temps à rechercher leur nourriture, à fouiller dans la terre, à gratter, etc… La mangeoire doit être placée dans le poulailler de façon à être protégée des intempéries. Vous pouvez aussi leur éparpiller des graines sur le sol pour les occuper au cours la journée. Il faut fournir aux poules de l’eau propre à volonté. Pour que l’eau ne soit pas souillée rapidement, l’abreuvoir peut être surélevé. Les poules n’ayant pas de dents, le broyage des aliments se fait au niveau du gésier de la poule grâce à de petits cailloux ingérés par les poules. En pratique, que faut-il donner à manger aux poules ? Un aliment complet pour les poules Les aliments spécialement conçus pour les poules doivent être donnés tous les jours. Ils sont indispensables pour que les poules reçoivent une alimentation complète et équilibrée, les restes de table seuls ne suffisent pas. Les aliments sont adaptés à l’âge de la poule poussin, croissance, adulte. Parmi les aliments adulte, certains sont spécialement conçus pour apporter aux poules tout ce qui est nécessaire pour une ponte de qualité. Il existe aussi des aliments à donner aux poules pendant la mue une fois par an pour les aider à refaire un plumage de qualité ! Les aliments adulte sont composés essentiellement de céréales blé, maïs, etc…. Les céréales peuvent être associées à des granulés contenant des protéines, des minéraux et des oligo-éléments afin de leur fournir une ration équilibrée. Enfin, des particules de calcium peuvent être ajoutées pour fournir aux poules tout le calcium nécessaire pour la formation de la coquille. Découvrez sur notre boutique une gamme d’aliment complet pour vos poules pondeuses. De l’herbe Les poules picorent l’herbe, les mauvaises herbes, etc… Même si vous plantez de l’herbe, le terrain accessible à vos poules sera sans doute rapidement en terre. N’hésitez pas à laisser l’herbe tondue à vos poules, elles en seront ravies ! Des petites bêtes… Les poules apprécient toutes sortes de petites bêtes araignées, vers de terre, insectes, escargots, limaces, etc… Des restes de table Vous pouvez donner à vos poules mais sans en abuser, à considérer comme des friandises Les épluchures de fruits et de légumes éviter les épluchures de pommes de terre crue, d’oignons, d’agrumes, les peaux de bananes, etc… Les feuilles du potager salade, fanes, chou, etc… Les fruits très mûres mais pas pourris ! De temps en temps, il est aussi possible de leur donner du pain sec ramolli dans de l’eau, des restes de viande et de poisson, des féculents cuits pâtes, riz, blé… Les poules trient les aliments et consomment généralement seulement les aliments qui sont bons pour elles, il ne faut pas trop s’inquiéter sur ce qu’on leur donne. Enfin, n’oubliez pas de fournir des graviers à vos poules si elles n’ont pas accès à l’extérieur ! Dre Bénédicte Hivin Docteure vétérinaire diplomée de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon, j'ai travaillé comme vétérinaire conseil chez Wanimo de 2010 à 2022. 1025 articles
Les compléments alimentaires sont des aliments apportant sous une forme concentrée des vitamines, des minéraux et d’autres ingrédients utilisés pour leur effet bénéfique sur l’organisme. Ces aliments font l’objet d’un encadrement réglementaire strict visant à garantir la sécurité de leur emploi et la loyauté de l’information donnée aux consommateurs. Les compléments alimentaires sont soumis à l’ensemble des dispositions générales du droit alimentaire mais aussi aux règles spécifiques définies par la directive 2002/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 10 juin 2002 relative au rapprochement des législations des États membres concernant les compléments alimentaires, transposée en droit français par le décret n°2006-352. Qu’est-ce qu’un complément alimentaire ? Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses, à savoir les formes de présentation telles que les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules et autres formes similaires, ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les flacons munis d'un compte-gouttes et les autres formes analogues de préparations liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité. Les 3 composantes qui caractérisent les compléments alimentaires Leur objectif Ces produits complètent le régime alimentaire. Ils ne viennent donc pas se substituer aux aliments courants. Leurs apports nutritionnels s’ajoutent aux apports issus de l’alimentation courante, y compris ceux provenant des aliments enrichis. Leur composition Ces produits sont essentiellement constitués d’ingrédients ayant un effet nutritionnel ou physiologique plantes, nutriments, autres substances…. A la différence des aliments classiques, les compléments alimentaires ne sont pas constitués d’une matrice alimentaire c’est-à -dire d’une structure physique complexe associant notamment des macronutriments glucides, lipides et protéines. Leur présentation Ces produits sont vendus sous la forme de doses, ce qui implique de définir une unité de prise. Cette unité de prise doit être mesurable et de faible quantité, comparativement aux quantités d’aliments consommées habituellement. Les compléments alimentaires sont donc des aliments présentés sous une forme pré-dosée. Ils ne doivent pas pouvoir être confondus avec d’autres denrées alimentaires ex. tisane, bonbon, boissons… afin de ne pas induire en erreur le consommateur sur la nature et les qualités du produit. Bien que similaires dans leur format, les compléments alimentaires ne sont pas médicaments. Destinés à la population générale, en bonne santé, ils n’ont pas vocation à remplacer un traitement médical. Attention ! Compte tenu de leurs caractéristiques, les compléments alimentaires ne sont pas des produits anodins. Ils peuvent présenter des risques en cas de mésusage. Il convient donc de bien respecter les conseils d’utilisation. Il est également conseillé de porter la plus grande attention aux cumuls de consommation par exemple lorsque plusieurs compléments alimentaires sont consommés de manière concomitante et aux interactions potentielles avec d’autres produits médicaments. L’avis d’un professionnel de santé est fortement recommandé pour les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et les adolescents, les personnes sous traitement médical. Les ingrédients des compléments alimentaires Les compléments alimentaires sont des aliments concentrant des ingrédients actifs », utilisés pour leur rôle nutritionnel ou physiologique. Ils peuvent également contenir des améliorants alimentaires, c’est-à -dire des ingrédients non actifs » utilisés pour des fonctions technologiques ou d’aromatisation. L’article 4 du décret n°2006-352 du 20 mars 2006 relatif aux compléments alimentaires stipule que seuls peuvent être utilisés pour la fabrication des compléments alimentaires Les nutriments définis au 2° de l’article 2, c’est-à -dire les vitamines et les minéraux ; Les substances à but nutritionnel ou physiologique définis au 3° de l’article 2, c’est-à -dire les substances chimiquement définies autres que vitamines et minéraux ; Les plantes et les préparations de plantes définies au 4° de l’article 2, incluant tous les végétaux au sens large champignons, algues, microalgues… ; Les autres ingrédients dont l’utilisation en alimentation humaine est traditionnelle ou reconnue comme telle au sens du règlement UE n°2015/2283 relatif aux nouveaux aliments, ou autorisés conformément à ce règlement ; Les additifs, les arômes et les auxiliaires technologiques dont l’emploi est autorisé en alimentation humaine. Bon à savoir Des règles spécifiques sont prévues pour les ingrédients actifs » les nutriments ; les substances à but nutritionnel ou physiologique ; les plantes au sens large incluant les algues, les lichens, les champignons, les autres plantes. Quel étiquetage des compléments alimentaires ? Les compléments alimentaires étant une catégorie définie de denrée alimentaire, leur étiquetage doit répondre aux dispositions générales applicables aux aliments, notamment le règlement UE n°1169/2011 dit INCO, ainsi qu’aux dispositions qui leur sont spécifiquement applicables. Il en résulte une série de mentions obligatoires visant à aider le consommateur à faire des choix de manière avisée. Les allégations nutritionnelles et de santé mises en œuvre dans les communications à caractère commercial doivent être conformes aux dispositions du règlement CE n° 1924/2006. De manière générale, ces allégations ne doivent pas induire en erreur le consommateur. En outre, l’étiquetage des compléments alimentaires, leur présentation et la publicité qui en est faite ne doit pas attribuer à ces produits des propriétés de prévention, de traitement ou de guérison d’une maladie humaine, ni évoquer ces propriétés. Il leur est également interdit de faire référence au rythme ou à l’importance de la perte de poids ex. Perdez 3 kilos en 10 jours ». Tout savoir sur l'étiquetage des compléments alimentaires Sécurité et qualité des compléments alimentaires Les compléments alimentaires sont soumis à des normes de qualité élevées dont l’objectif est d’assurer en premier lieu la sécurité des produits mis sur le marché mais aussi la loyauté des informations données aux consommateurs sur les caractéristiques de ces produits. La sécurité sanitaire fait l’objet d’un corpus très fourni au niveau européen. Ainsi, les obligations générales du droit alimentaire, définies notamment par le règlement CE n°178/2002, s’imposent aux entreprises du secteur des compléments alimentaires sécurité prévention et suivi des produits, conformité auto-contrôles, traçabilité, coopération, loyauté des transactions, information des consommateurs. Les entreprises intervenant dans la fabrication de compléments alimentaires, quelles que soient leurs activités, sont également soumises aux dispositions générales du paquet hygiène » et à tous les textes qui en découlent. Ces textes imposent en particulier des bonnes pratiques d’hygiène ainsi que l’application des principes HACCP. Tout savoir sur les règles d'hygiène En matière de sécurité sanitaire, les compléments alimentaires doivent enfin répondre aux nombreuses dispositions applicables aux aliments critères microbiologiques, contaminants chimiques, améliorants alimentaires. Des seuils particuliers sont établis, dans certains cas, pour ces produits ex. métaux lourds. Ces dispositions sont présentées sur le site de la Commission européenne dédié à la sécurité sanitaire des aliments. Le droit national vient compléter et enrichir ce corpus. En effet, la France a adopté des dispositions spécifiques pour l’emploi de certains ingrédients plantes, nutriments et autre substances qui renforcent les exigences sanitaires par le biais de seuils ou d’avertissements devant figurer sur les étiquetages cf. ci-dessus. Ces dispositions précisent également les informations que doivent détenir les opérateurs afin de prouver la qualité des ingrédients mis en œuvre. La déclaration de mise sur le marché des compléments alimentaires Afin de pouvoir commercialiser un complément alimentaire, celui-ci doit obligatoirement être déclaré à la DGCCRF, conformément aux exigences des articles 15 et 16 du décret n°2006-352. Contenu Toute déclaration doit comporter un étiquetage lisible ainsi que des informations permettant de juger de la recevabilité de la demande au regard des exigences des articles 15 et 16. La nature des ingrédients à but nutritionnel ou physiologique ainsi que la composition du complément alimentaire déclaré sont des informations essentielles. Les déclarations fondées sur l’article 16 doivent en outre comporter une preuve permettant de mettre en œuvre la reconnaissance mutuelle. Modalités Depuis le 26 avril 2016, la déclaration est envoyée à la DGCCRF au moyen du téléservice dédié, Téléicare. Liste des compléments alimentaires déclarés par Téléicare La liste des compléments alimentaires déclarés depuis le 26 avril 2016 par le biais de Téléicare est disponible ici. Deux possibilités sont offertes pour consulter cette liste Télécharger la liste complète format XML Rechercher un produit par son nom, sa marque ou l’entreprise figurant sur l’étiquetage. Bilans La DGCCRF reçoit et traite en moyenne plus de déclarations par mois. Bilan 2017 - Pdf, Mo La nutrivigilance Les effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation d’un complément alimentaire font l’objet d’un signalement par les professionnels de santé. Ces signalements sont envoyés à l’Anses qui évaluent notamment l’imputabilité des effets constatés. D'avantage d’informations sur la nutrivigilance sont disponibles sur le site de l’Anses. Réglementation en vigueur Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires et sont donc soumis aux obligations générales du droit alimentaire et aux règles qui en découlent. Cela signifie que les règles en matière de sécurité alimentaire règlement 178/2002, paquet hygiène…, de composition nouveaux aliments, paquet améliorants, règlement 1925/2006… et d’information règlement 1169/2011, règlement 1924/2006… s’appliquent à ces produits. En outre, s’appliquent des dispositions sectorielles découlant en partie du droit européen. Au niveau européen, les compléments alimentaires sont soumis à la directive 2002/46/CE du parlement européen et du conseil du 10 juin 2002 relative au rapprochement des législations des Etats membres concernant les compléments alimentaires. Au niveau national, les compléments alimentaires doivent répondre aux dispositions spécifiques du décret n° 2006-352 du 20 mars 2006 relatif aux compléments alimentaires, transposant la directive du 10 juin 2002, et aux dispositions des arrêtés pris pour son application. À ce jour, les arrêtés suivants ont été pris sur la base du décret Arrêté du 9 mai 2006 modifié relatif aux nutriments pouvant être employés dans la fabrication des compléments alimentaires ; Arrêté du 24 juin 2014 établissant la liste des plantes, autres que les champignons, autorisées dans les compléments alimentaires et les conditions de leur emploi ; Arrêté du 26 septembre 2016 établissant la liste des substances à but nutritionnel ou physiologique autorisées dans les compléments alimentaires et les conditions de leur emploi. Liens utiles
Ce que l’on mange a-t-il un impact réel sur notre cerveau ? Si de nombreuses données épidémiologiques mettent en évidence une association entre la nutrition et la santé mentale, la relation de cause à effet et les mécanismes sous-jacents restent encore mal compris. Mais alors que de récents résultats d'études d'intervention suggèrent que la modification de l'alimentation peut participer à la prévention et au traitement des troubles mentaux, et notamment modifier la réponse aux médicaments, il est urgent de mieux comprendre l'impact des différents régimes et aliments sur les processus métaboliques et cellulaires, sur les circuits neuronaux et les processus cognitifs et émotionnels. Cette revue intégrale » de la littérature publiée sur le sujet met en lumière les preuves et les espoirs qui émergent avec ce nouveau domaine de la psychiatrie nutritionnelle. Le défi d'une nutrition adaptée et favorable à chacun la sensibilité aux problèmes de santé mentale varie au cours de la vie et entre les individus et est influencée par des facteurs génétiques et environnementaux, dont culturels. Les besoins nutritionnels varient également au cours de la vie. Pour pouvoir améliorer et apporter des recommandations diététiques en faveur de la santé mentale, le défi majeur consiste à adapter des connaissances issues d’observations en population générale à un programme de nutrition personnalisée. Un lien indiscutable entre nutrition et santé mentale, mais aussi beaucoup d’idées reçues Cet examen de la littérature mené par des nutritionnistes de l’Université de Göteborg Suède confirme, dans un premier temps, l’influence considérable du régime alimentaire sur la santé mentale et le bien-être, mais révèle aussi un manque ou une faiblesse des preuves d’efficacité pour de nombreux régimes. L’auteur principal, le professeur Suzanne Dickson confirme Il existe de plus en plus de preuves d'un lien entre une mauvaise alimentation et l'aggravation des troubles de l'humeur, y compris l'anxiété et la dépression. Cependant, de nombreuses idées reçues sur les effets sur la santé de certains aliments ne sont pas étayées par des preuves solides ». Un lien fermement établi dans certains domaines ce lien entre l'alimentation et la santé mentale est bien documenté dans certains cas, comme par exemple la capacité d'un régime riche en graisses et en glucides régime cétogène à réduire la sévérité des crises d’épilepsie ; l'effet d'une carence en vitamine B12 sur le développement de la fatigue, des troubles de la mémoire et de la dépression ; les avantages du régime méditerranéen, riche en légumes et en huile d'olive, pour la santé mentale, comme prévention contre la dépression et l'anxiété…. Des preuves peu concluantes pour de nombreux aliments ou suppléments par exemple, sur les effets d’une supplémentation en vitamine D, ou sur des aliments susceptibles d'être associés au TDAH ou à l'autisme. Dans ces cas, à l’insuffisance de preuves en population générale, se combinent des facteurs individuels concernant le TDAH par exemple, une augmentation des apports en sucre semble associée à la sévérité de l’hyperactivité, alors que consommer plus de fruits et légumes frais semble apporter un effet protecteur. Enfin, la méthodologie de nombreuses études est discutable tant au plan de l’échantillon que de la durée de suivi. Ainsi, si dans certaines études, des aliments apparaissent associés à un problème de santé mentale, on ignore toujours les raisons de cet effet. L’urgence de nouvelles recherches en psychiatrie nutritionnelle les conseils diététiques pour la santé mentale doivent être basés sur des preuves scientifiques solides. Cette revue de la littérature montre, qu’en réalité, il est très difficile de prouver que des régimes alimentaires spécifiques ou des composants alimentaires spécifiques contribuent à la santé mentale. D’autant que chez les adultes en bonne santé, les effets de l’alimentation sur la santé mentale sont assez faibles, ce qui rend leur détection extrêmement complexe. Il se pourrait de plus que la supplémentation ne fonctionne qu’en cas de carences alimentaires. Enfin, au niveau de chaque patient, la génétique qui induit des différences subtiles pourrait influer sur la réponse à des apports ou des changements alimentaires. Les études sur l’alimentation sont enfin très complexes à mener. Il n’existe en effet pas d’équivalent placebo » à un nutriment donné ! En quelques mots, la psychiatrie nutritionnelle est un domaine émergent et à ce stade le seul message possible est le caractère incontestable de l’impact du régime alimentaire sur la santé mentale. Mais nous avons besoin de plus d'études sur les effets à long terme des nutriments, des aliments et des différents régimes ». L'interface entre l'intestin et le cerveau d'un côté et le régime alimentaire et la santé mentale de l'autre, constituent l'une des questions les plus débattues en psychiatrie biologique. C'est un développement passionnant qui a pris de l'ampleur au cours de la dernière décennie. Cette revue nous apporte un premier bilan, beaucoup de résultats de grande qualité ont été publiés mais nous manquons de preuves tangibles sur la façon dont la nutrition et la santé mentale sont liées chez l'homme ».
dont le régime alimentaire est constitué de fruits