SECTION1: Un capitaine de vingt ans - La justice du roi. Nicole Blommesteyn. L’intrigue : Nous apprenons dans le premier chapitre que le capitaine du Pharaon est ThérèseRaquin résumé : Chapitre 1 : Dans la rue de Guénégaud, il y a un passage qui s’appelle « le pont neuf » qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. A gauche de la rue Ayantl’aspect d’un serpent, ses nombreuses têtes repoussent quand on les coupe. 4 - Ned Land avait sauvé le capitaine Nemo alors que celui-ci était attaqué par un requin (voir le chapitre III de la deuxième partie). Questions Le combat. 1. Combien de fois est répété le mot « monstre » ? 2. Quels sont ces monstres ? 3. Laprincesse de Clèves, chapitre I (1), incipit, la scène de bal, Madame de La Fayette, 1678. Il parut alors une beauté à la cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. Rogueet Malefoy prennent la fuite, poursuivis par Harry, qui croise d’autres Mangemorts en train de se battre en duel contre des membres de l’ordre du Phénix. Il rattrape Rogue, qui refuse de se battre, mais qui lui apprend qu’il est le Prince de sang-mêlé. Rogue et Malefoy parviennent à quitter le château. 12ans d'esclavage résumé par chapitre. August 22, 2020 et c'est comme si tout recommençait. 0000011633 00000 n Né libre en 1808, résidant dans le comté Des esclaves écoutent ce que leur demande un propriétaire et ils dorment dans une grange. Twelve Years a Slave(typographié 12 Years a Slave), ou Esclave pendant douze ansau abWMD. Capitaine Alatriste est un livre d'Arturo Pérez-Reverte et appartient à la collection de Les aventures du capitaine Alatriste. C'est une œuvre très appréciée qui a été représentée à plusieurs reprises dans d'autres formats tels que le théâtre ou l'audiovisuel. Une référence dans notre culture. Dans cette leçon d'un enseignant, nous voulons vous rapprocher du travail de cet auteur important et nous vous montrerons un résumé du chapitre de Capitaine Alatriste afin que vous connaissiez beaucoup mieux cette œuvre littéraire. Tu pourrais aussi aimer Lucioles résumé par chapitres Indice Résumé du Capitaine Alatriste chapitres I et II Chapitres III et IV d'El Capitan Alatriste Résumé du Capitaine Alatriste chapitres V et VI Capitaine Alatriste, résumé par chapitres VII et VIII Résumé d'El Capitan Alatriste fin du livre Résumé du Capitaine Alatriste chapitres I et II. Commençons ce résumé de Capitaine Alatriste parler des deux premiers chapitres de l'œuvre et qui servent d'approche à l'histoire et aux personnages. je LA TAVERNE TURQUE Inigo est le conteur de cette histoire et dans ce premier chapitre raconte la vie de Diego Alatriste y Tenorio. Il se définit comme peu charitable mais avec un immense courage dans le contexte madrilène de l'époque. Alatriste sort de prison au début et Saldaña lui ordonne un petit boulot. La taverne du Turc est également présente, que tous ces personnages visitent souvent. II. LES MASQUÉS L'œuvre commandée par Saldaña doit être réalisée à la périphérie de Madrid, une zone qui semble indésirable et quelque peu abandonnée. Les protagonistes entrent dans un maison qui a l'air abandonnée et ils trouvent des hommes qui doivent discuter des détails du travail. Il s'agit de blesser des hommes d'origine anglaise pendant la nuit. Lorsque les hommes partent, Emilio Bocanegra apparaît, de la cour de l'Inquisition, qui ordonne de mettre fin à la vie des seigneurs d'Angleterre. Les responsables de cette mission seraient Alatriste et Gualterio Malatesta, ce dernier étant un assassin italien. Image Pérez Reverte Chapitres III et IV d'El Capitan Alatriste. Nous poursuivons avec le résumé par chapitres de Capitaine Alatriste connaître les deux prochains épisodes du roman. III. UNE PETITE FEMME Íñigo raconte comment se déroule sa vie à l'époque. Son existence, comme celle d'Alatriste, se nourrit d'un séjour dans Taverne turque avec des personnes beaucoup plus âgées que lui. Un jour, Íñigo voit une voiture par la fenêtre selon lui, ce transport transporte la plus belle chose du monde, ce n'est autre qu'Angélica de Alcázar s'arrête avec lui en raison d'une panne. À leur tour, certains garçons lancent des boules de boue sur la voiture, mais Íñigo les fait fuir. IV. L'EMBUSCADE Dans ce chapitre, il est temps de tuer les Anglais et finis le travail. La nuit tombe sur le lieu et la lumière est très faible, l'attente est très longue, mais finalement Alatriste et Malatesta se mettent en route pour leurs victimes. Lorsque Malatesta est sur le point de mettre fin à leurs jours, Alatriste l'arrête et les sauve. Son sentiment était confus devant ces gens. Résumé du Capitaine Alatriste chapitres V et VI. Nous allons maintenant savoir ce qui se passe dans les chapitres V et VI de ce roman. v. LES DEUX ANGLAIS Alatriste reste alors sur les lieux, désormais sans Malatesta, avec les deux Anglais après l'événement allongé sur le sol. Celui qui est le meilleur des deux essaie d'aider le partenaire. Alatriste prend la décision de les emmener chez son bon ami nommé Álvaro de la Marca, qui n'a pas hésité à faire office d'hôte. Alors que les Anglais étaient distraits, de la Marca s'entretint avec Alatriste et décida de lui révéler que ces hommes étaient des figures importantes de la couronne royale d'angleterre Jorge Villers, marquis de Buckingham et Carlos prince de Galles. VU. L'ART DE SE FAIRE DES ENNEMIS Alatriste passe la nuit chez son ami Alvaro de la marque. Le lendemain, ils échangent leurs impressions sur ce qui s'est passé. Pendant ce temps, Íñigo va avec Lebrijana voir le prince, sur la Plaza Mayor, et là il trouve enfin avec la fantastique Angélica De Alcázar, mais elle est avec un homme qui regarde avec un certain ressentiment envers la. Image lecteur de diapositives Capitaine Alatriste, résumé par chapitres VII et VIII. Passons maintenant aux chapitres VII et VIII du roman de Reverte pour savoir comment l'histoire se poursuit. VII. LA RUE DU PRADO C'était un dimanche où les deux princes se rencontraient et la place Il était plein. Alatriste avait passé la nuit éveillé craignant une attaque. Cela s'est produit au coucher du soleil, lorsque Saldaña, avec 6 hommes, l'a emmené dans une maison abandonnée. Inigo les suivit. VII. LE PORTILLO DE LAS ANIMAS Alatriste entra dans la maison et remarqua deux masqués et Fray Emilio Bocanegra. Alatriste était visiblement nerveux, car il craignait pour sa vie. Cependant, ils ont décidé de l'interroger puis de le relâcher. À la sortie, il a affronté Gualterio Malatesta et quelques voyous, mais Íñigo lui a sauvé la vie. Résumé d'El Capitan Alatriste fin du livre. Nous terminons ce résumé de Capitaine Alatriste connaître la fin du roman et donc savoir comment se termine l'intrigue. Correspond aux chapitres IX à XI. jeX. LES STANDS DE SAN FELIPE Madrid faisait encore la fête et cela continuerait tout au long de la cour des princes. Des fêtes ont eu lieu avec des taureaux, des jeux de lance et toutes sortes de festivités pour la ville. Íñigo raconte dans ce chapitre à quoi ressemblent les vacances. Pendant qu'ils discutaient en faisant des cadeaux lors de la célébration, deux hommes commencent à surveiller les mouvements d'Alatriste, tandis qu'Íñigo parle avec Angélica. X. LE PRINCE CORRAL Ce chapitre se déroule le jour de la première de Le travail de Lope. Alatriste emmène Íñigo voir la pièce. L'événement est rempli de gens cultivés, de frères et même de mendiants. Les protagonistes parviennent à entrer. Mais à ce moment Alatriste est attaqué par les hommes qui le surveillaient, il était sur le point de mourir lorsque le prince de Galles et Buckingham apparurent pour le défendre. XI. LE SCEAU ET LA LETTRE Alatriste est alors emmené au palais, où on lui remet une boîte contenant un sceau et une lettre du prince de Galles. Dans la lettre, dit le prince rendre grâce pour services rendus et est libéré. Si vous voulez lire plus d'articles similaires à Capitaine Alatriste résumé par chapitres, nous vous recommandons d'entrer dans notre catégorie de Lecture. Bibliographie Capitaine Alatriste, Arturo Perez-Reverte, 1996. leçon précédenteRésumé du Royaume des Trois Lunes et...prochaine leçonRésumé de Le Visage de l'Ombre et... Bonjour . J'ai un livre pour lire a la rentré . Je l'avais commander sur Priceminister et il est toujours pas arriver et je c'est que je ne vais pas avoir le lire .... Bref je cherche le resumé du livre "IL ETAIT UN CAPITAINE" de Bertrand Solet . Merci Tu demandes a tes parents de te faire un mot d'excuse... CQFD tu regarde sur le net tu tape le tittre de et l'auteur Nan Ma prof elle va me tuer c'est de ma faute joré pue l'acheter plus tot . Merci The_Citron mé jai deja chercher Tu téléphones a un mec te classe qu'il te prete le livre ou qu'il te raconte - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - > t'as qu'a le lire espèce de flemard mais sinon t'es vraiment un triso pour pa trouver de résumé sur internet Tu sais ... ce n'est pas de ta faute donc le prof ne saurais pas t'engueuler seulement si tu l'a commander il y a deux jours ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ T'es en primaire ou collège ?Sinon mot d'excuse par tes parents Mdr Arnaud Je c qui tu es T un Conard Ptdr Nan srx aide Moi plutot. Ma mère va me niké pour le mot d'escuse . Non Mais sérieusement si quelqu'un me trouve un résumé sur internet je le respecte Tu peux le faire tous seul non? bien ton excuse "jai pas eu le livre" demerde toi fallait lire ton livre pendant les vacance Attend je vais trouver. Voilà derien Pas mal the fuji Merci . Un peu cour enfin lebreizh parle pas ac ton vieu lien si tu atten tu vois que il y a que des site de vente ! Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Chapitre 1 Maxime regardait alternativement ... les gens bien élevés savent aussitôt faire de ces phrases qu'il faudrait appeler des phrases de sortie. » Situation et contexte Portrait du célèbre Honoré de Balzac, l'un des écrivains les plus célèbres du 19ème siècle. Après avoir passé plusieurs jours au côté des pensionnaires de la pension Vauquer, Eugène de Rastignac, jeune ambitieux tout droit venu de Province, compte bien connaître la gloire et la richesse grâce à son beau minois et ses traits d'esprit. Issu d’une vieille famille aristocratique désormais appauvrie, Eugène incarne la figure du jeune ambitieux décidé à faire carrière et fortune à Paris. À un bal organisé par sa cousine, Mme de Beauséant, il est présenté à la séduisante Mme de Restaud, qui n’est autre que la fille ingrate de l’infortuné père Goriot, voisin de pension d’Eugène. Toutefois, ce secret reste bien gardé et Eugène n'a pas la moindre idée de cette identité cachée. Fort de cette soirée réussie, Eugène décide de rendre une visite de politesse à la belle comtesse le lendemain du bal. Plein d’espoir amoureux et ambitieux, le jeune homme espère charmer cette jeune femme pour parvenir à ses buts ultimes. Seulement, Eugène ne se doutait pas d'un léger détail l’amant en titre, Maxime de Trailles, est déjà là. Ainsi, cet extrait peut être analysé sous trois angles différents Le premier consiste à étudier la place d'Eugène dans ce terzo incomodo ». Cette expression italienne, traduite par tiers personne qui incommode » dans la Chartreuse de Parme de Stendhal, souligne la position délicate dans laquelle se retrouve notre personnage. De cette position va naître un vrai rapport de rivalité entre les deux hommes. Eugène, espérant briller par son caractère et sa beauté, ne compte pas se laisser intimider par la richesse et l'apparence irréprochable de son concurrent. C'est pourquoi, au final, cette scène permet à Eugène de révéler son caractère proprement héroïque. Peu importe la condition sociale, peu importe l'apparence et la démonstration de richesse ce qui compte, c'est de parvenir à réduire la position de force de Maxime de Trailles. Grâce à sa fine intelligence, Eugène peut prétendre à atteindre ses objectifs de vie. 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Ce terme a pour effet d'augmenter le sentiment d'étrangeté d'Eugène, qui n'a visiblement rien à faire dans le salon de Mme de Restaud. Rabaissé une nouvelle fois par le double qualificatif petit drôle », Eugène est ridiculisé par les mots. Le voilà en position de faiblesse, considéré comme un bouffon et un moins que rien par ce surprenant rival. Ma chère, j'espère que tu vas mettre ce petit drôle à la porte ! Les Classiques Hachette, Lui qui était venu pour séduire cette jeune femme rencontré la veille au soir, ne s'attendait certainement pas à se voir être traité de cette façon. En s'introduisant, sans le savoir, entre une femme et son amant, il crée une situation de malaise entre les différents protagonistes. Les termes sont violents, bruts, voire déshumanisants Maxime parle d'Eugène comme d'une bête ou d'un insecte que l'on aimerait écraser. Il exige de le voir décamper » sur le champ, ce qui appuie son statut d'amant autoritaire et dominant. Ce qui le gène » verbe répété à deux reprises, doit disparaître. B. Une scène de violence sociale Toutefois, il est impossible de congédier Eugène de cette manière. Pour quelle raison ? À cause du vernis social, des conventions propres à la comédie humaine si bien dépeinte par Balzac. Comment procéder pour que cet invité non désiré puisse disposer ? En essayant de lui faire comprendre qu’il gène sans pour autant passer par le discours direct. Une subtilité de langage qui permet d'éviter toute forme d'impolitesse... Dès lors, les personnages utilisent la communication non verbale et, en particulier, le regard Maxime regardait ... d’une manière assez significative pour faire décamper l’intrus Les Classiques Hachette, Ici, le regard est une arme. La traduction de ce regard par le narrateur est violente, il s'agit de mettre à la porte » rien qu'en regardant le sujet non désiré. Ce phénomène est particulièrement dévalorisant, humiliant socialement pour Eugène, qui ne maîtrise pas encore ce code de regards. Du côté de la comtesse, tout est bon pour pouvoir fuir cette situation malheureuse et honteuse. Confrontée à cette incompréhension, elle a recours à un geste grossier, peu représentatif des moeurs nobles Sans attendre la réponse d'Eugène, Madame de Restaud se sauva comme à tire-d'aile dans l'autre salon en laissant flotter les pans de son peignoir qui se roulaient et se déroulaient de manière à lui donner l'apparence d'un papillon ; et Maxime la suivit. Les Classiques Hachette, Premièrement, elle n'a pas la délicatesse d'attendre la réponse d’Eugène », ce que tout hôte doit impérativement s'obliger de faire. Secondement, elle se sauve comme à tire-d’aile », le verbe et son complément soulignant l’idée de fuite et d’extrême rapidité. Ainsi, tout est fait pour faire comprendre à Eugène qu'il n'a pas sa place ici, sans le lui dire explicitement, bien évidemment. Scène tirée du film de François Truffaut, "Les quatre cents coups", 1959. Se plonger dans l'oeuvre de Balzac pour comprendre les moeurs sociales du 19ème siècle... C. Une scène comique L'élément comique de la scène provient de l'incompréhension d'Eugène qui apparaît au début du texte comme une sorte de Candide, un peu naïf et peu au courant des us et coutumes des nobles parisiens. Au-delà de l'incompréhension provoquée par la situation, Eugène est risible parce qu'il ne se doute à aucun instant de la nature de la relation entre Maxime de Trailles et Mme de Restaud. Pourtant, le visage de la comtesse dit tous les secrets d'une femme sans qu'elle s'en doute ». Mais Eugène, peut-être trop perturbé par l'arrivée soudaine de ce mystérieux personnage, n'y prête pas attention et ne peut, en somme, se douter de ce qui l'attend. Comment progresser en cour de francais ? II- Un rapport triangulaire qui engendre jalousie et confrontation A. Une jalousie problématique Comme nous le soulignions précédemment, Eugène ne semble pas se douter de ce que représente Maxime de Trailles pour Mme de Restaud, rencontrée la veille au bal et semblant être tout à fait libre. Il faut attendre la fin de l'extrait pour qu'Eugène identifie Maxime comme l’amant et se l’attribue comme rival ». Comment se fait-il, dans ce cas, qu'une rivalité prédomine dès le début de l'extrait ? On pourrait penser qu'il s'agit d'une jalousie vis à vis de Mme de Restaud, ce dandy » pouvant probablement voler le coeur de celle qui intéresse Eugène de Rastignac. Mais il n'en est rien pour Eugène, la jalousie naît de la comparaison avec cet inconnu qu'il méprise et déteste dès le premier instant Rastignac se sentit une haine violente pour ce jeune homme Les Classiques Hachette, Bien avant d’avoir compris qui il était, Eugène ressent pour lui une haine violente », presque instinctive et incontrôlable. Son objectif ? Gêner le dandy ... au risque de déplaire à Mme de Restaud ». Nous comprenons donc que cette jalousie n’a pas pour origine la possession de la femme mais la fierté d'une âme en recherche de reconnaissance sociale. B. La dévalorisation de la femme Anastasie de Restaud, jeune femme mariée mais malheureuse en amour, cherche à fuir la morosité de sa relation avec le marquis d'Ajuda-Pinto, pour qui elle n'éprouve que peu d'attirance et de sentiments. Elle n'a d'yeux que pour ce cher Maxime de Trailles, jeune homme élégant et fortuné, qui fait naître en elle des émotions nouvelles. Dans cet extrait, la présence de la femme est très effacée. Les mentions la caractérisant la font apparaître comme une femme soumise » à l’amant, incapable de se contrôler et de contrôler ses émotions, en témoigne ce visage tellement expressif qu'il dit tout. La femme est présentée comme lâche et assujettie à son cher et tendre. Face à la difficulté que présente l'inconfortable situation, elle préfère se sauver plutôt que d'affronter la réalité. Pour la caractériser, Balzac utilise l'image d'un grand papillon, en apparence flatteur, mais qui renforce en réalité les mentions de coquetterie et de légèreté. Enfin, les deux hommes font peu de cas d’elle et ne se soucient pas vraiment de sa présence Eugène prend le risque de lui " déplaire ", ce qui confirme que sa jalousie n'est pas dirigée envers elle. Au fond, gagner le duel face à Maxime de Trailles lui importe plus que de posséder le coeur de la jeune demoiselle... Maxime, quant à lui, lui adresse des regards à la signification cavalière et peu galante. Il ne s'encombre pas de politesses pour lui parler, ce qui témoigne le peu de considération qu'il a envers elle. C. La fascination pour le rival D'abord les beaux cheveux blonds et bien frisés de Maxime lui apprirent combien les siens étaient horribles. Puis Maxime avait des bottes fines et propres, tandis que les siennes, malgré le soin qu'il avait pris en marchant, s'étaient empreintes d'une légère teinte de boue. Enfin Maxime portait une redingote qui lui serrait élégamment la taille et le faisait ressembler à une jolie femme, tandis qu'Eugène avait à deux heures et demie un habit noir. Les Classiques Hachette, Comme le met en lumière ce passage, la haine » de Rastignac pour Maxime est liée principalement à son aspect physique. Rastignac se livre à une comparaison qui ne lui donne pas l’avantage. La comparaison fait ressortir la supériorité de Maxime de Trailles en critères de beauté. On notera la féminisation des critères de beauté masculin le faisait ressembler à une jolie femme» et en critères sociaux, avec l'exemple des bottes fines et propres » faisant comprendre que Maxime n’est pas un piéton qui crotte ses bottes contrairement à Eugène, l'amant de Mme de Restaud se déplace à cheval. Enfin, la redingote riding-coat montre qu’il a les moyens d’avoir une tenue pour chaque circonstance de la journée, ce qui n'est pas le cas d'Eugène. De plus, ce n’est pas Maxime qu’Eugène veut gêner, mais le dandy », ce personnage du XIXe siècle qui se doit de consacrer sa vie au raffinement et à l’élégance. L'exemple parfait du dandy est, pour Balzac, George Bryan Brummel. Le dandy, s’il incarne l’esprit du siècle, reste un personnage négatif, capable de ruiner des orphelins », qui incarne le caractère superficiel de la société de la Restauration et un détournement des valeurs. III- La Naissance d’un grand homme A. Le dandy comme modèle Eugène reconnaît en Maxime un modèle de beauté sociale, à laquelle il faut ressembler pour réussir. L'étymologie du prénom démontre même un caractère puissant puisque Maximus » signifie le très grand » en latin. La mise de Maxime de Trailles est un élément de supériorité. Ici, l'amant d'Anastasie donne une leçon de style à Eugène. À savoir que friser ses cheveux, à l'époque, était un luxe à imiter pour paraître bien installé. Ainsi, le dandy est celui qu'Eugène admire autant qu'il hait. Ce tiraillement se fait ressentir dans la comparaison qu'il dresse en lui et l'autre entre envie et jalousie, admiration et détestation, fascination et aversion. Au fond de lui, Eugène n'a qu'un rêve devenir un dandy et ressembler à Maxime. B. L’intelligence d’Eugène Mais le dandy, pour Balzac, est assez simple d'esprit. Il préfère se satisfaire de la légèreté de l'existence et ne se soucie que de l'apparence. La richesse est superficielle elle ne se constate que physiquement, l'esprit étant emprunt de considérations mondaines et creuses. Eugène lui, qui tire une leçon du dandy, est doté d'une intelligence quasi-innée, relevant de l'instinct. Le verbe sentir » confirme cette idée, il est un observateur intuitif hors pair. Pour en revenir à l'étymologie des prénoms, le sien signifie d’ailleurs le bien-né », celui qui dispose par la naissance d’avantages. Eugène était noble, bien-né socialement. Mais la Révolution est passée par là et a mise à mal la fortune de sa famille. Eugène a surtout pour lui l'esprit et l'intelligence. Il est le spirituel enfant », celui qui peut tenir un discours plus profond et plus sensé. C. Le héros Représentation du jeune Rastignac, galvanisé par l'envie de réussite et l'ambition. Enfant ! Oui, vous êtes un enfant, dit-elle en réprimant quelques larmes vous aimeriez sincèrement, vous ! Les Classiques Hachette, En effet, Eugène n'en est qu'au début de son parcours initiatique. Il n’est pour l’instant qu’un enfant ». et c’est pourquoi il reçoit une leçon. Mais le jeune Rastignac a, pour lui, de l’intelligence et d’autres caractéristiques héroïques. Sa formation débute mais ses sentiments témoignent d'une valeur héroïque incomparable il est ambitieux, il veut triompher » de Maxime, c’est-à-dire le vaincre mais sans s'en tenir à une banale victoire. Il veut rendre ce triomphe éclatant. Etymologiquement, le triomphe est le défilé du général vainqueur à travers Rome, précédé des vaincus réduits en esclavage et du butin. Voilà le souhait le plus cher d'Eugène réduire Maxime à une condition encore plus inférieure que celle de l'intrus. Maxime doit devenir esclave et se soumettre à la grandeur du jeune Rastignac. Enfin, Eugène témoigne d'une certaine audace ». Il n'a pas peur de défier le monde et les conventions, son courage lui permet d'affronter bien des obstacles. Il est porté par l'ambition et ne reculera devant rien son désir de succès est plus fort que tout. Conclusion Pour conclure, cette scène montre en quoi la jalousie amoureuse n’est qu’une façon de masquer l’envie et l’ambition sociale. Elle est intéressante aussi par la critique sociale qui apparaît en filigrane la société de la Restauration détourne les valeurs et est d'une superficialité sans nom. De son côté, Eugène incarne parfaitement ce héros en devenir, qui va concilier l’apparence héroïque et la force profonde, cette énergie si admirée par Balzac. Le temps de faire ses preuves est arrivé ! Tableau qui reprend le schéma narratif du Père Goriot. Une aide pour se repérer dans le temps et dans l'espace Faubourg Saint-MarceauChaussée-d'AntinFaubourg Saint-Germain fin novembre 1819 » Situation initiale Pension Vauquer. 7 pensionnaires dont Goriot, Vautrin et Rastignac. Rastignac, 22 ans. Bachelier en lettres et en droit depuis un an à Paris. Décide de réussir par les femmes. Comtesse de Restaud et Baronne de de Beauséant et Duchesse de Langeais. quelques jours plus tard » modificateur Découverte des mystères Goriot et Vautrin. Rencontre avec A. de Restaud lors d'un bal chez Mme de Bauséant. le lendemain » s'institue défenseur du Père Goriot dont Mme de Bauséant lui a appris le éconduit de chez les de Bauséant initiatrice des mystères parisiens A. de Restaud et D. de Nucingen sont des demoiselles Goriot. fin de la première semaine de décembre » Vautrin pense que l'argent est source de réussite. Il propose à Eugène d'épouser Victorine Taillefer qu'il rendra riche en tuant son frère. Rencontre avec D. de Nucingen lors d'une sortie aux Italiens avec Mme de Bauséant. Delphine lui révèle la vie des femmes de Paris un luxe extérieur, des soucis cruels dans l'âme ». Eugène donné pour amant de Delphine lors du bal de la duchesse de Carigliano. 12 février 1820 se rapproche de Victorine et devient le débiteur de Vautrin. 14 février 1820 et Mlle Michonneau trahissent VautrinLe père Goriot installe Rastignac rue d'Artois. 15 février 1820 de Vautrin, aussi appelé Trompe-la-Mort. Mort en duel du fils rue d'Artois avec Delphine. 16 février 1820 au bal de la vicomtesse de Beauséant, quittée par son amant, le marquis d'Ajuda-Pinto. 17 février 1820 du père Goriot. Début de l'agonie du père des soeurs Goriot. 18 février 1820 du père Goriot. 19 février 1820 du père Goriot se poursuit. Bal chez la vicomtesse de Beauséant. 20 février 1820 finale Mort du père de Beauséant se retire en Normandie. Mme de Langeais se retire au couvent. 21 février 1820 du père de Rastignac à Paris À nous deux maintenant ! ». Il se rend déjeuner chez Delphine. Résumé Peter Pan est un petit garçon qui refuse de grandir. Un jour, il rend visite à Wendy dans le cœur de Londres et la convainc de venir, avec ses frères, dans le pays imaginaire. C’est là-bas que vivent les enfants perdus, la fée clochette et le redoutable Capitaine Crochet, l’ennemi juré de Peter ! Avis Contrairement à Mallarmé, Hélas ! Je n’ai pas lu tous les livres ! La route est longue pour devenir culturé et j’ai encore de nombreuses lacunes du côté des grands classiques de la littérature. Peter Pan en faisait partie alors je me suis plongé dans ce conte qui a bercé mon enfance grâce aux adaptations dont il a pu être l’objet, je songe au dessin animé de Disney ainsi qu’au film Hook. Ce qui frappe quand on découvre ce texte, c’est que Peter Pan est bien loin de l’image que Disney en a fait. Derrière sa bravoure et son courage, on le découvre misogyne et très égoïste. Quant à Clochette, jalouse de Wendy elle en devient mauvaise et machiavélique. Bref, on est loin d’un conte 100 % gentillet tel qu’on pourrait l’imaginer mais il contient cependant plusieurs aspects intéressants. Wendy et ses frères vivent l’expérience que chaque lecteur fait lorsqu’il se plonge dans un conte aller de l’autre côté du miroir et vivre une aventure extraordinaire. James Barrie nous propose donc une mise en abîme assez intéressante puisque nous sommes amenés à franchir deux fois la barrière qui sépare la réalité de la fiction. La volonté de Peter de ne pas grandir et de rester dans le monde des enfants souligne par ailleurs la peur de la mort, à tel point que Peter va jusqu’à tuer les enfants qui grandissent. On trouvera également des ressemblances entre Peter et le Capitaine Crochet un Peter adulte ?, effrayé lui aussi par la mort symbolisée par le crocodile et le tic-tac de l’horloge = le temps qui passe. Tous les enfants, hormis un seul, grandissent. C’est par cette célèbre phrase que commence le roman et, effectivement, Peter reste le seul à ne pas grandir. Pour continuer à profiter de son enfance sans être affecté par le vieillissement puis la disparition de ses amis et compagnons, Peter oublie tout et très vite. C’en est extrêmement cruel pour les autres Wendy au premier plan qui se voient effacés de sa mémoire. Sans vous révéler la fin de l’histoire, j’ai trouvé les dernières pages extrêmement tristes et déprimantes, on se croirait par certains aspects dans l’éternel retour que décrivait Nietzsche. En bref, c’est un livre très intéressant qui soulève quelques réflexions lorsqu’on le découvre avec un regard d’adulte mais il ne faut pas s’attendre à trop de féérie ! Sans doute faut-il, pour l’apprécier pleinement, s’imaginer faire un retour en enfance le temps de la lecture et aller dans le monde perdu sans trop cogiter… mais je suis probablement déjà un peu trop vieux pour ça ! Extraits Extrait 1/2 – Qui est leur capitaine ? – Crochet, répondit Peter. Son visage s’était durci en prononçant ce nom haï. – Jacques Crochet ? – Oui ! Michael s’était mis à pleurer, et John ne parlait plus que par hoquets, car tous deux connaissaient la réputation de Crochet. – C’est l’ancien maître d’équipage de Barbenoire, souffla John. C’est le pire de toute la bande, le seul homme qu’ait jamais redouté Barbecue. – C’est bien lui. – Il est gros, hein ? – Pas aussi gros qu’autrefois. – Que veux-tu dire ? – J’en ai coupé un morceau. – Toi ? – Oui, moi ! dit Peter sèchement. – Je ne voulais pas t’offenser. – Passons. – Mais… quel morceau ? – Sa main droite. – Alors, il ne peut plus se battre ? – Tu parles ! – Il est gaucher ? – Il a un crochet de fer à la place de la main droite, et il s’en sert pour griffer. – Griffer ! – Ecoute, John, dit Peter. – Oui ? – Non, tu dois dire Oui, capitaine. » – Oui, capitaine. – Tous les gars qui servent sous mes ordres doivent me promettre une chose, et toi comme les autres. John pâlit. – Voilà si nous rencontrons Crochet dans la bataille, tu dois me le laisser. – Je te le promets, dit John sincère. Extrait 2/2 Crochet se hissa sur le rocher pour souffler un peu, au moment même où Peter escaladait l’autre côté. Le rocher était plus glissant qu’un oeuf, et il fallait ramper plutôt que grimper. Chacun ignorait que l’autre approchait et, cherchant une prise où s’agripper, leurs bras se rencontrèrent. De surprise, tous deux levèrent la tête ; leurs visages se touchaient presque. Ils étaient nez à nez. Certains héros, et non des moindres, ont reconnu qu’ils éprouvaient toujours un moment de trac avant de se mettre à l’ouvrage. Que Peter eût ressenti une pareille faiblesse, c’eût été parfaitement excusable après tout, il avait devant lui le seul homme qu’ait jamais redouté le Cuistot-des-Mers. Mais il n’en fut rien. Peter n’éprouvait que de la joie et il souriait de toutes ses dents de lait. Prompt comme l’éclair, il saisit le poignard à la ceinture de Crochet et allait le replanter à sa place quand il s’aperçut que l’ennemi était plus bas que lui sur le rocher. Profiter de cet avantage n’eût pas été de bonne guerre. Peter tendit donc la main au pirate pour l’aider à monter. Ce fut alors que Crochet le mordit. Bien plus que la douleur elle-même, ce procédé déloyal laissa Peter hébété, complètement désarmé. Il contemplait l’adversaire avec des yeux horrifiés. Tous les enfants éprouvent cette révolte, la première fois qu’on les prend par traîtrise. Lorsqu’ils viennent vers nous pour vous appartenir, ce qu’ils attendent de vous, c’est que vous vous comportiez loyalement. Si vous trichez, ils vous aimeront encore, mais ne seront plus jamais les mêmes. Aucun enfant ne guérit jamais de cette première trahison. Aucun hormis Peter qui en faisait souvent l’expérience mais oubliait toujours. Je suppose que c’est cela qui le distinguait vraiment des autres. Aussi, en ce moment, tout se passait comme s’il en était à sa première expérience ; il restait là, les yeux écarquillés, incapable de se défendre. A deux reprises, la main de fer le griffa. Note 1911 – 143 pages – ISBN 978-2-290-08045-0 James Barrie – Ecossais Traduction Yvette Métral Editions Librio Source de l’illustration AngeliciousO3O Heureux papa de Culturez-vous ! Trentenaire parisien passionné par l'art, la culture, le patrimoine et les voyages, je suis un flâneur professionnel et un éternel curieux 😉 Présentation du roman d’Honoré de Balzac Honoré de Balzac a publié le Colonel Chabert en 1844. Ce texte fait partie de la Comédie Humaine. Dans la première édition, Edouard Toudouze, célèbre dessinateur de l’époque se chargea des illustrations. Le Colonel Chabert est une étude de mœurs. Enfant trouvé, Chabert devient colonel dans la Garde impériale de Napoléon. Il a participé à l’expédition d’Egypte et a participé aux pillages et à la destruction des vestiges de Kemet, l’Egypte ancienne. La vie de Chabert est pleine d’aventures. Il épouse une femme de basse extraction Rose Chapotel et la couvre de biens. Blessé au combat, il passe pour mort, Rose se remarie et devient comtesse. Chabert ne peut récupérer sa femme et son rang. Il meurt seul dans la misère et l’anonymat. Résumé du livre Le Colonel Chabert L’histoire commence vers 1817 lorsqu’un vieil homme arrive dans une étude d’avoués. Vêtu d’un manteau démodé et d’une cravate sale, pâle et affamé, il ressemble à un cadavre. Lorsqu’il ôte son chapeau, la perruque graisseuse se détache, révélant un crâne chauve déchiré par une profonde . Soumis aux railleries des clercs et traité comme un indésirable, on lui dit en plaisantant de ne revenir qu’à une heure du matin pour un rendez-vous avec de Maître Derville, le patron de l’étude. En le quittant, le greffier lui demande son nom. Chabert», répond simplement l’homme. “Le colonel qui mourut à la bataille d’Eylau?” Demande le commis d’un ton sarcastique, se souvenant du célèbre nom. “Lui-même”, répond simplement Chabert. Le jeune et brillant avocat Derville retourne de nuit à son bureau pour y travailler. Là, dans la semi-obscurité, un homme l’attend, immobile. Derville accepte d’écouter l’histoire de l’homme qui se décrit comme le colonel Chabert, “celui qui est mort à Eylau” il y a plus de dix ans. Le survivant raconte. Au cours de la bataille d’Eylau en 1807, le régiment du colonel Chabert a mené une charge de cavalerie contre les assauts russes qui changea le cours de la bataille en faveur de Bonaparte. Chabert a été frappé à la tête par un sabre, coincé sous son cheval, et fut déclaré mort. Il fut enterré vivant avec les milliers d’autres victimes de cette sanglante bataille, sous une montagne de cadavres. Pour continuer le résumé du roman de Balzac, lentement, péniblement, il réussit à s’extraire de la masse en décomposition, jusqu’à émerger sur un champ de bataille enneigé et désert. Sauvé par une famille de paysans, il demeura des mois durant entre la vie et la mort. Une fois guéri, il résolut de regagner la France et de récupérer son nom et sa propriété. Mais personne n’avait cure d’un soldat mort. Seuls d’anciens compagnons d’armes l’aidaient alors qu’il errait, sans le sou et sans nom. Comme Ulysse, il erra pendant dix ans. Mais contrairement à Pénélope, la femme de Chabert ne lui était pas restée fidèle. Lorsqu’après de longs détours, le colonel revint à Paris en 1817, sa femme, Rose Chapotel, était remariée, avait deux enfants, et portait le nom de comtesse Ferraud. Elle avait utilisé ses terres et sa fortune pour se marier dans l’aristocratie. Rose n’avait jamais répondu aux courriers du colonel. Elle refusait de le reconnaître et le traitait d’imposteur. Malgré le caractère invraisemblable de cette histoire, Maître Derville accepte de s’occuper du cas du colonel Chabert. Derville est le premier fonctionnaire de la société post-napoléonienne qui a cru et osé reconnaître le colonel. Dans l’une des scènes les plus émouvantes du livre, l’avocat Derville accompagne Chabert dans les bidonvilles de Saint-Marceau, à la périphérie de Paris. Ils arrivent à une bâtisse délabrée, où Chabert retrouve un vétéran des campagnes égyptiennes de Napoléon, Vergniaud. Le colonel vit dans une seule pièce avec un sol en terre battue et un lit de paille. Derville est choqué. Comment Chabert, l’homme dont le rôle dans la victoire de la bataille d’Eylau fut déterminant, peut-il vivre ainsi? Ensuite, Derville rejoint le faubourg Saint-Germain, quartier aristocratique à la mode, où le comte et la comtesse Ferraud ont construit une maison luxueuse avec la fortune du colonel Chabert. Ces quartiers sont à l’opposé de ceux qu’il vient de quitter… Enrichie par la mort de son mari, favorisée par Napoléon, qui lui a accordé une belle pension, la comtesse a bientôt pu jouir d’un revenu de livres par an. Après la défaite de Napoléon en 1815, son nouveau mari a été adopté par l’aristocratie victorieuse, alors qu’elle se glorifiait de son ascension dans la haute société. Pour l’aider à gravir les échelons, le comte Ferraud a engagé un secrétaire corrompu nommé Delbecq, un ancien avocat versé dans des activités criminelles. Dans ce passage du résumé du livre de Balzac, la comtesse exerce une surveillance étroite sur le secrétaire de son mari. C’est sans scrupules que cet escroc a exploité le mouvement de la Bourse et de la flambée des valeurs foncières à Paris sous la Restauration, pour tripler en trois ans la fortune de la comtesse. Le désir de résurrection du colonel est bientôt vaincu par une machination cruelle de la comtesse. Sentant que le colonel l’aime toujours, elle l’invite à sa maison de campagne, le traite tendrement, l’amadoue avec ses jeunes enfants, et utilise son secrétaire Delbecq pour l’engager à signer des documents selon lesquels il renonce à jamais à son nom. Chabert s’enfuit, dégoûté, sans signer les faux papiers, mais sans demander un sou. Il disparaît pour se réfugier à l’hospice. Vingt ans plus tard, en passant par le terrible Hôpital de Bicêtre qui abrite malades mentaux, criminels, indigents et vieux dans des conditions terribles, Derville rencontre à nouveau l’ex-colonel Chabert, méconnaissable, réduit à l’état d’épave et à moitié fou. Dégoûté par la société, Derville décide de retirer à la campagne avec sa femme. Fin du résumé du Colonel Chabert d’Honoré de Balzac.

il était un capitaine résumé par chapitre