1- LES TEXTES APPLICABLES 2 - DES DESORDRES A L'ORIGINE D'UNE DEMANDE D'INDEMNISATION- Des exemples de dĂ©sordres pouvant ĂȘtre Ă  l'origine d'un manquement du bailleur- Des exemples de dĂ©sordres de gravitĂ© relative- DiffĂ©rents types de dĂ©sordres pouvant donner lieu Ă  diverses indemnisations- Des exemples de dĂ©sordres certainsservices de sĂ©curitĂ© (services de police) et d’urgence (pompier) pour les contrĂŽles d’accĂšs installĂ©s aprĂšs 2010. La prĂ©sence d’un code service dans les centrales n’implique pas qu’il soit utilisĂ©. Les opĂ©rateurs doivent s’équiper. ï»żUnedisposition du projet de loi Elan votĂ© par le Parlement prĂ©voyait d’autoriser les forces de l’ordre Ă  pĂ©nĂ©trer dans les parties communes des HLM de façon permanente. Le Conseil Incendiemajeur Ă  Laval dans un immeuble rĂ©sidentiel. Vers 20 h, trois heures aprĂšs le dĂ©clenchement d’une alerte gĂ©nĂ©rale pour un incendie dĂ©clarĂ© Ă  Laval, les services de pompiers de Lamultiplication des systĂšmes de sĂ©curitĂ© Ă  l'entrĂ©e des immeubles d'habitation collective (digicodes, badges, interphones, etc.) peut parfois rendre plus difficiles les interventions des secours, et notamment des sapeurs-pompiers. FEU- Un homme mis en cause dans l’incendie de lundi qui a ravagĂ© 700 hectares Ă  la lisiĂšre de la LozĂšre et de l’Aveyron a Ă©tĂ© mis en examen pour « destruction involontaire par incendie » et placĂ© sous contrĂŽle judiciaire, a indiquĂ© mercredi le parquet de Mende. Cet homme s'est « prĂ©sentĂ© Ă  la gendarmerie mercredi matin, a 1UPoAet. PubliĂ© le 12/05/2022 Ă  1717 Un camion de pompiers du service dĂ©partemental d'incendie et de secours SDIS de la Haute-Garonne a eu quelques difficultĂ©s Ă  se sortir d'une petite rue du centre-ville de Toulouse ce jeudi 12 mai. De retour d'intervention, l'Ă©quipage a voulu vĂ©rifier si le passage Ă©tait possible avec cette nouvelle Ă©chelle, rue de la Bastide, une ruelle Ă©troite situĂ©e entre la rue Valade et la rue PargaminiĂšres dans le quartier Saint-Pierre. Il s'est avĂ©rĂ© qu'il est inaccessible comme l'atteste une photo qui circule sur les rĂ©seaux sociaux. Le camion n'est toutefois pas restĂ© bloquĂ©. Cette vĂ©rification permettra aux sapeurs-pompiers qui utilisent ce nouveau camion de savoir qu'il faut Ă©viter cette rue pour intervenir. Encore un gain de temps. À dĂ©faut de dĂ©finir la notion de bien, le Code civil en a dressĂ© une classification. À cet Ă©gard, l’article 516 prĂ©voit que tous les biens sont meubles ou immeubles. » Il s’agit lĂ  de la summa divisio des biens, soit de leur classification fondamentale. Il en rĂ©sulte qu’il n’existe pas de bien qui ne soit ni meubles, ni immeuble tous les biens relĂšvent de l’une de ces deux catĂ©gories. Cette distinction entre les meubles et les immeubles est hĂ©ritĂ©e, aussi loin que l’on puisse remonter, du droit romain oĂč elle est demeurĂ©e au stade de l’esquisse, puis de l’Ancien Droit oĂč elle a Ă©tĂ© conceptualisĂ©e en raison du contraste trĂšs fort existant, durant cette pĂ©riode, entre les immeubles, biens de grande valeur, et les meubles considĂ©rĂ©s comme des choses viles ainsi que le suggĂšre l’adage res mobilis, res vilis ». Cette dichotomie a Ă©tĂ© reprise par les rĂ©dacteurs du Code civil qui se sont appuyĂ©s sur deux critĂšres pour Ă©tablir la distinction entre les meubles et les immeubles Un critĂšre physique la fixitĂ© ou non du bien Un critĂšre Ă©conomique la valeur du bien La place privilĂ©giĂ©e accordĂ©e aux immeubles par le Code napolĂ©onien s’est traduite par le grand nombre de dispositions qui leur sont consacrĂ©es, raison pour laquelle d’aucuns estiment que le droit des biens dans le Code civil est avant tout un droit de l’immeuble »[1]. Reste que si, en 1804, les meubles Ă©taient regardĂ©s comme une catĂ©gorie rĂ©siduelle de biens, ils ont acquis depuis une importance considĂ©rable, en raison, notamment, des multiples Ă©missions de titres effectuĂ©es par les sociĂ©tĂ©s commerciales et les collectivitĂ©s publiques, du succĂšs remportĂ© par les produits manufacturĂ©s vĂ©hicules automobiles, appareils Ă©lectro-mĂ©nagers
 et de l’augmentation, tant du nombre des fonds de commerce que des Ă©lĂ©ments incorporels attachĂ©s Ă  ceux-ci clientĂšle et achalandage, droit au bail, nom commercial, droits de propriĂ©tĂ© industrielle. Est-ce Ă  dire que, aujourd’hui la distinction entre les meubles et les immeubles n’a plus lieu d’ĂȘtre ? Sans doute pas, dans la mesure oĂč de l’application de nombreuses rĂšgles dĂ©pend toujours de la nature du bien sur lequel elles portent. I IntĂ©rĂȘts de la distinction L’intĂ©rĂȘt de la distinction entre les meubles et les immeubles tient Ă  deux choses A Leur diffĂ©rence de nature physique Parce que les immeubles sont fixes et attachĂ©s au sol, ils constituent une portion du territoire sur lequel s’exerce la souverainetĂ© de l’État. Celui-ci peut donc plus facilement exercer son contrĂŽle sur les immeubles, que sur les meubles. Les meubles sont, en effet, mobiles en ce sens qu’ils peuvent se transporter d’un lieu Ă  un autre. Cette diffĂ©rence de nature physique qui oppose les meubles aux immeubles a pour consĂ©quence de les assujettir Ă  des rĂšgles diffĂ©rentes dans plusieurs cas ==> En matiĂšre de publicitĂ© En raison de leur fixitĂ© et de leur ancrage dans le sol les immeubles peuvent aisĂ©ment ĂȘtre cadastrĂ©s et recensĂ©s par l’administration. Aussi, est-il prĂ©vu, en cas de modification de la situation juridique de l’immeuble aliĂ©nation ou constitution de droits rĂ©els, l’accomplissement de formalitĂ©s de publicitĂ©. Ces formalitĂ©s visent Ă  enregistrer la modification opĂ©rĂ©e dans un fichier immobilier dans lequel sont rĂ©pertoriĂ©s, sous le nom de chaque propriĂ©taire, et par immeuble, des extraits des documents publiĂ©s. Parce que les meubles sont, par nature, mobiles, et, par voie de consĂ©quence, peuvent ĂȘtre facilement dĂ©placĂ©s et donc soustraits au contrĂŽle de l’État, l’instauration d’un systĂšme de publicitĂ© est difficilement envisageable pour eux, sinon inadaptĂ©. Seuls les meubles qui peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă  un lieu dĂ©terminer peuvent faire l’objet de formalitĂ©s de publicitĂ©. Il en va notamment ainsi des navires ou des aĂ©ronefs. Au bilan, il apparaĂźt que les rĂšgles de publicitĂ© sont diffĂ©rentes selon qu’il s’agit d’un meuble ou d’un immeuble. ==> En matiĂšre de possession Classiquement, la possession se dĂ©finit comme le pouvoir de fait exercĂ© par une personne sur une chose. Comme l’écrivait le Doyen Cornu, le possesseur a la maĂźtrise effective de la chose possĂ©dĂ©e. Il la dĂ©tient matĂ©riellement. Elle est entre ses mains. En sa puissance ». Si les conditions requises pour Ă©tablir la possession d’un bien sont les mĂȘmes quelle que soit la nature de ce bien, les effets de la possession diffĂšrent, selon qu’il s’agit d’un meuble ou d’un immeuble. En effet, la possession, lorsqu’elle est utile au sens de l’article 2229 du Code civil, produit un effet acquisitif du bien sur lequel elle porte. Cet effet acquisitif varie nĂ©anmoins selon que l’on se trouve en prĂ©sence d’un bien meuble ou d’un bien immeuble. La possession des meubles L’article 2276 du Code civil dispose que en fait de meubles, la possession vaut titre». Il ressort de cette disposition que, lorsque le possesseur d’un meuble est de bonne foi, la possession lui permet d’en acquĂ©rir immĂ©diatement la propriĂ©tĂ©. La possession des immeubles À la diffĂ©rence des meubles dont l’acquisition est immĂ©diate lorsque le possesseur est de bonne foi, les immeubles ne peuvent ĂȘtre acquis au moyen de la possession, que par usucapion, soit par l’écoulement d’un dĂ©lai de prescription. Lorsque le possesseur est de bonne foi et qu’il justifie d’un juste titre acte juridique translatif de propriĂ©tĂ© ou constitutif d’un droit rĂ©el, ce dĂ©lai de prescription est de 10 ans 2272, al. 2 C. civ.. Lorsque, en revanche, le possesseur est de mauvaise foi, le dĂ©lai de prescription est de 30 ans 2272, al. 1er C. civ.. ==> En matiĂšre de sĂ»retĂ©s Selon que le bien est un meuble oĂč un immeuble les sĂ»retĂ©s dont il est susceptible de faire l’objet sont diffĂ©rentes Les sĂ»retĂ©s portant sur les immeubles L’article 2373 du Code civil prĂ©voit que les sĂ»retĂ©s sur les immeubles sont les privilĂšges, le gage immobilier et les hypothĂšques, ainsi que la fiducie. Les privilĂšges immobiliers ÉnumĂ©rĂ©s Ă  l’article 2374 du Code civil ils sont dĂ©finis comme un droit que la qualitĂ© de la crĂ©ance donne Ă  un crĂ©ancier d’ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ© aux autres crĂ©anciers, mĂȘme hypothĂ©caires. » Les privilĂšges immobiliers spĂ©ciaux confĂšrent ainsi Ă  leurs titulaires les mĂȘmes prĂ©rogatives que l’hypothĂšque le droit de prĂ©fĂ©rence et le droit de suite. Comme les hypothĂšques ils doivent ĂȘtre inscrits pour pouvoir ĂȘtre opposĂ©s aux tiers. Toutefois la formalitĂ© d’inscription intervenant dans un dĂ©lai lĂ©gal permet Ă  leurs titulaires d’obtenir un rang de faveur. Le gage immobilier L’article 2387 du Code civil dĂ©finit le gage immobilier, antĂ©rieurement dĂ©nommĂ© antichrĂšse, comme l’affectation d’un immeuble en garantie d’une obligation ; il emporte dĂ©possession de celui qui le constitue. » Contrat rĂ©el, il ne se rĂ©alise donc que par le dessaisissement du dĂ©biteur, la remise de la chose. À cet Ă©gard, l’article 2390 autorise le crĂ©ancier, sans qu’il en perde la possession, Ă  donner l’immeuble Ă  bail, soit Ă  un tiers, soit au dĂ©biteur lui-mĂȘme, Ă©tant prĂ©cisĂ© que ce denier ne peut rĂ©clamer la restitution de l’immeuble avant l’entier acquittement de sa dette. L’hypothĂšque Elle est dĂ©finie Ă  l’article 2393 du Code civil comme un droit rĂ©el sur les immeubles affectĂ©s Ă  l’acquittement d’une obligation.» SĂ»retĂ© rĂ©elle immobiliĂšre, l’hypothĂšque constituĂ©e sans dĂ©possession du dĂ©biteur, qui porte sur un ou plusieurs biens dĂ©terminĂ©s appartenant au dĂ©biteur ou Ă  un tiers. En vertu de l’article 2395 du code civil, son principe rĂ©sulte, soit de la loi, soit de la convention, soit d’une dĂ©cision de justice. Le crĂ©ancier qui a procĂ©dĂ© Ă  l’inscription hypothĂ©caire est investi d’un droit rĂ©el accessoire garantissant sa crĂ©ance. Il a la facultĂ© de faire vendre l’immeuble grevĂ©, en quelque main qu’il se trouve et d’ĂȘtre payĂ© par prĂ©fĂ©rence sur le prix. La fiducie-sĂ»retĂ© InstituĂ©e par la loi n° 2007-211 du 19 fĂ©vrier 2007 elle est dĂ©finie Ă  l’article 2011 du Code civil comme l’opĂ©ration par laquelle un ou plusieurs constituants transfĂšrent des biens, des droits ou des sĂ»retĂ©s, ou un ensemble de biens, de droits ou de sĂ»retĂ©s, prĂ©sents ou futurs, Ă  un ou plusieurs fiduciaires qui, les tenant sĂ©parĂ©s de leur patrimoine propre, agissent dans un but dĂ©terminĂ© au profit d’un ou plusieurs bĂ©nĂ©ficiaires. » L’article 2488-1 prĂ©cise que la propriĂ©tĂ© d’un bien immobilier peut ĂȘtre cĂ©dĂ©e Ă  titre de garantie d’une obligation en vertu d’un contrat de fiducie conclu en application des articles 2011 Ă  2030. À cet Ă©gard, la fiducie, qui repose sur la conclusion d’un contrat synallagmatique, comporte deux grandes obligations Tout d’abord, le constituant doit transfĂ©rer le droit de propriĂ©tĂ© qu’il dĂ©tient sur un bien Ă  son cocontractant, le fiduciaire Ensuite, le fiduciaire s’engage rĂ©ciproquement, d’une part, Ă  gĂ©rer ledit bien et, d’autre part, Ă  le restituer, soit au fiduciant, soit Ă  un autre bĂ©nĂ©ficiaire prĂ©alablement dĂ©signĂ© par lui, Ă  une Ă©chĂ©ance prĂ©cisĂ©e date ou Ă©vĂ©nement, tel qu’un dĂ©cĂšs, un dĂ©faut ou un appel Ă  garantie. Les sĂ»retĂ©s portant sur les meubles L’article 2329 du Code civil prĂ©voit que les sĂ»retĂ©s sur les meubles sont les privilĂšges mobiliers, le gage de meubles corporels, le nantissement de meubles incorporels et la propriĂ©tĂ© retenue ou cĂ©dĂ©e Ă  titre de garantie. Les privilĂšges mobiliers Le privilĂšge mobilier correspond au droit rĂ©el attribuĂ© Ă  un crĂ©ancier d’ĂȘtre payĂ© par prĂ©fĂ©rence Ă  d’autres sur le prix de vente d’un bien meuble du dĂ©biteur. Au sens strict, il s’agit d’une sĂ»retĂ© accordĂ©e par la loi Ă  certains crĂ©anciers en raison de la qualitĂ© de leur crĂ©ance. Les privilĂšges sur certains meubles objets corporels, droit de crĂ©ance sont Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’article 2332 du code civil, mais il en existe d’autres prĂ©vus par des lois spĂ©ciales. Le crĂ©ancier, qui bĂ©nĂ©ficie d’un privilĂšge spĂ©cial mobilier, a un droit de prĂ©fĂ©rence sur le bien grevĂ© du privilĂšge ; mais il conserve sur les autres biens du patrimoine du dĂ©biteur, le droit dit de gage gĂ©nĂ©ral» de l’article 2285 du code civil, ce qui lui permet de venir sur le prix de ces biens en concours avec les autres crĂ©anciers. Certains privilĂšges spĂ©ciaux, fondĂ©s sur l’idĂ©e du gage exprĂšs ou tacite privilĂšge du crĂ©ancier gagiste, de l’aubergiste, du bailleur d’immeuble, etc. sont assortis, selon le cas, d’une ou plusieurs prĂ©rogatives particuliĂšres droit de suite, droit de rĂ©tention, droit de revendication. Le gage de meubles corporels L’article 2333 du Code civil dĂ©finit le gage comme une convention par laquelle le constituant accorde Ă  un crĂ©ancier le droit de se faire payer par prĂ©fĂ©rence Ă  ses autres crĂ©anciers sur un bien mobilier ou un ensemble de biens mobiliers corporels, prĂ©sents ou futurs. » Depuis la rĂ©forme intervenue en 2006, le gage n’est plus un contrat rĂ©el dont la validitĂ© suppose la remise de la chose. Il nĂ©cessite dĂ©sormais l’établissement d’un Ă©crit contenant la dĂ©signation de la dette garantie, la quantitĂ© des biens donnĂ©s en gage ainsi que leur espĂšce ou leur nature. L’opposabilitĂ© du gage aux tiers est subordonnĂ©e soit Ă  sa publicitĂ©, soit Ă  la remise de la chose entre les mains du crĂ©ancier ou d’un tiers convenu 2337 C. civ.. Le gage sans dĂ©possession est ainsi consacrĂ©, ce qui implique la mise en place d’un systĂšme de publicitĂ©. Le nantissement de meubles incorporels DĂ©fini Ă  l’article 2355 du Code civil, le nantissement est l’affectation, en garantie d’une obligation, d’un bien meuble incorporel ou d’un ensemble de biens meubles incorporels, prĂ©sents ou futurs.» Le nantissement est soit conventionnel soit judiciaire Les rĂšgles relatives Ă  l’opposabilitĂ© du nantissement sont fixĂ©es aux articles 2361 et 2362 le nantissement devient opposable aux tiers Ă  la date de l’acte. Cette opposabilitĂ© aux tiers n’est donc plus subordonnĂ©e Ă  la notification prĂ©alable de l’acte au dĂ©biteur de la crĂ©ance nantie. En revanche, pour ĂȘtre opposable Ă  ce dernier, le nantissement doit lui ĂȘtre notifiĂ©. En cas de dĂ©faillance du constituant, le crĂ©ancier peut opter pour l’attribution de la crĂ©ance, soit par voie judiciaire, soit par la voie de la convention pacte commissoire ou encore attendre l’échĂ©ance de la crĂ©ance donnĂ©e en nantissement article 2365. La clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ© L’article 2367 du Code civil prĂ©voit que la propriĂ©tĂ© d’un bien peut ĂȘtre retenue en garantie par l’effet d’une clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ© qui suspend l’effet translatif d’un contrat jusqu’au complet paiement de l’obligation qui en constitue la contrepartie. S’agissant de la validitĂ© de la clause, l’article 2368 prĂ©cise que la rĂ©serve de propriĂ©tĂ© doit ĂȘtre convenue par Ă©crit ». La clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ© conserve cependant un statut particulier dans l’éventail des sĂ»retĂ©s puisqu’à la diffĂ©rence du gage, il n’est pas prĂ©vu de publicitĂ© la concernant pour informer les tiers. La fiducie-sĂ»retĂ© L’article 2372-1 du Code civil prĂ©voit que la propriĂ©tĂ© d’un bien mobilier ou d’un droit peut ĂȘtre cĂ©dĂ©e Ă  titre de garantie d’une obligation en vertu d’un contrat de fiducie conclu en application des articles 2011 Ă  2030. ». La fiducie-sĂ»retĂ© peut ainsi porter sur des biens meubles. Pour rappel, la fiducie, qui repose sur la conclusion d’un contrat synallagmatique, comporte deux grandes obligations Tout d’abord, le constituant doit transfĂ©rer le droit de propriĂ©tĂ© qu’il dĂ©tient sur un bien Ă  son cocontractant, le fiduciaire Ensuite, le fiduciaire s’engage rĂ©ciproquement, d’une part, Ă  gĂ©rer ledit bien et, d’autre part, Ă  le restituer, soit au fiduciant, soit Ă  un autre bĂ©nĂ©ficiaire prĂ©alablement dĂ©signĂ© par lui, Ă  une Ă©chĂ©ance prĂ©cisĂ©e date ou Ă©vĂ©nement, tel qu’un dĂ©cĂšs, un dĂ©faut ou un appel Ă  garantie. B Leur diffĂ©rence de valeur Ă©conomique Parce que les meubles ont bien souvent plus de valeur que les meubles, le lĂ©gislateur a estimĂ© qu’il convenait de confĂ©rer Ă  leur propriĂ©taire une plus grande protection. Cette protection se traduit par l’admission de la lĂ©sion en matiĂšre de vente d’immeuble et par l’instauration d’une procĂ©dure complexe s’agissant de la saisie immobiliĂšre. ==> La vente d’immeuble L’article 1674 du Code civil dispose que si le vendeur a Ă©tĂ© lĂ©sĂ© de plus de sept douziĂšmes dans le prix d’un immeuble, il a le droit de demander la rescision de la vente, quand mĂȘme il aurait expressĂ©ment renoncĂ© dans le contrat Ă  la facultĂ© de demander cette rescision, et qu’il aurait dĂ©clarĂ© donner la plus-value. » Il ressort de cette disposition que la rescision pour lĂ©sion est admise en matiĂšre de vente immeuble, ce qui n’est pas le cas pour la vente de meubles. Pour rappel, la lĂ©sion est dĂ©finie comme le prĂ©judice subi par l’une des parties au moment de la conclusion du contrat, du fait d’un dĂ©sĂ©quilibre existant entre les prestations. En principe, conformĂ©ment Ă  l’article 1168 du Code civil, l’existence d’un dĂ©sĂ©quilibre lĂ©sionnaire au moment de la formation du contrat n’affecte pas sa validitĂ©. Le lĂ©gislateur a toutefois posĂ© une exception pour la vente d’immeuble, considĂ©rant que le prĂ©judice susceptible d’ĂȘtre subi par le propriĂ©taire Ă©tait bien trop grand. Pour les meubles, la reconnaissance de la lĂ©sion serait de nature Ă  faire obstacle Ă  leur circulation. Or la valeur du meuble tient souvent Ă  sa capacitĂ© de circuler. ==> La saisie immobiliĂšre La saisie immobiliĂšre est dĂ©finie comme la mesure d’exĂ©cution qui tend Ă  la vente forcĂ©e de l’immeuble d’un dĂ©biteur, en vue de la distribution de son prix art. L. 311-1 CPCE. Cette procĂ©dure, ouverte Ă  l’initiative de l’un des crĂ©anciers, qu’il dispose ou non d’une garantie inscrite sur l’immeuble, se dĂ©roule en deux temps L’accomplissement des formalitĂ©s de saisie et les actes prĂ©paratoires Ă  la vente, d’une part la phase judiciaire d’autre part. Le poursuivant crĂ©ancier saisissant est obligatoirement reprĂ©sentĂ© par un avocat pour le suivi de la procĂ©dure devant le juge de l’exĂ©cution. La mission de cet auxiliaire de justice prĂ©sente des aspects spĂ©cifiques liĂ©s Ă  la matiĂšre de la saisie immobiliĂšre et Ă  ses rĂšgles procĂ©durales. Aussi, est-ce lĂ  une grande diffĂ©rence avec les saisies mobiliĂšres dont la mise en Ɠuvre procĂšde d’une procĂ©dure bien moins complexe. Les procĂ©dures de saisies mobiliĂšres ne comportent, en effet, aucune phase judiciaire. Tout au plus, le Juge de l’exĂ©cution sera amenĂ© Ă  connaĂźtre des contestations, Ă  supposer qu’il y en ait. La procĂ©dure de saisie-vente, par exemple, comporte une Ă©tape prĂ©alable obligatoire consistant en la notification d’une mise en demeure de payer valant commandement de payer, et deux phases distinctes que sont la saisie proprement dite et la vente des biens saisis. La saisie immobiliĂšre, quant Ă  elle, est une procĂ©dure qui prĂ©sente un caractĂšre judiciaire. Les dispositions du code civil ont, en effet, instaurĂ© une premiĂšre audience obligatoire, dite d’orientation, devant le juge de l’exĂ©cution. Son objet principal est de permettre au juge de l’exĂ©cution de vĂ©rifier les conditions de la saisie et de fixer les modalitĂ©s de la vente. II Contenu de la distinction Il apparaĂźt que c’est essentiellement un critĂšre physique, fondĂ© sur la nature des choses, qui prĂ©side Ă  la distinction entre les meubles et les immeubles. A Les immeubles L’article 517 du Code civil dispose que les biens sont immeubles, ou par leur nature, ou par leur destination, ou par l’objet auquel ils s’appliquent. » Ainsi existe-t-il trois catĂ©gories d’immeubles dont il ressort, Ă  l’analyse, que l’immeuble se caractĂ©rise par sa fixitĂ©, en ce sens qu’il ne peut pas ĂȘtre dĂ©placĂ© contrairement aux meubles qui se caractĂ©risent par leur mobilitĂ©. Les immeubles par nature L’article 518 du Code civil dispose que les fonds de terre et les bĂątiments sont immeubles par leur nature. » La catĂ©gorie des immeubles par nature, qui repose sur le critĂšre physique, comprend donc le sol et tout ce qui est fixĂ© au sol Le sol par sol il faut entendre le fonds de terre, ce qui comprend, tant la surface du sol, que le sous-sol Tout ce qui est fixĂ© au sol il s’agit de D’une part, toutes les constructions qui sont Ă©difiĂ©es sur le sol ou dans le sous-sol bĂątiments, canalisations, les piliers ou poteaux fixĂ©s par du bĂ©ton, ponts, barrage etc. D’autre part, tous les vĂ©gĂ©taux arbres, plantes, fleurs etc, avec cette prĂ©cision que s’ils sont dĂ©tachĂ©s du sol ils deviennent des meubles art 520 C. civ. La jurisprudence a eu l’occasion de prĂ©ciser qu’il est indiffĂ©rence que la chose soit fixĂ©e au sol Ă  titre provisoire ou dĂ©finitif. En tout Ă©tat de cause, dĂšs lors qu’elle adhĂšre au sol elle est constitutive d’un immeuble par nature. 2. Les immeubles par destination À la diffĂ©rence des immeubles par nature qui sont dĂ©terminĂ©s par un critĂšre physique, les immeubles par destination reposent sur la volontĂ© du propriĂ©taire. Il s’agit, plus prĂ©cisĂ©ment, de biens qui, par nature, sont des meubles, mais qui sont qualifiĂ©s fictivement d’immeubles en raison du lien Ă©troit qui les unit Ă  un immeuble par nature dont ils constituent l’accessoire. Tel est le cas, par exemple, du bĂ©tail affectĂ© Ă  un fonds agricole et qui donc, par le jeu d’une fiction juridique, est qualifiĂ© d’immeuble par destination. L’objectif recherchĂ© ici est de lier le sort juridique de deux biens dont les utilitĂ©s qu’ils procurent sont interdĂ©pendantes. Par la crĂ©ation de ce lien, il sera, dĂšs lors, beaucoup plus difficile de les sĂ©parer ce qui pourrait ĂȘtre fortement prĂ©judiciable pour leur propriĂ©taire. Ainsi, des biens affectĂ©s au service d’un fonds, devenus immeubles, ne pourront pas faire l’objet d’une saisie par un tiers indĂ©pendamment du fonds lui-mĂȘme. a Conditions de l’immobilisation par destination L’immobilisation par destination d’un bien est subordonnĂ©e Ă  la rĂ©union de deux conditions cumulatives D’une part, les deux biens doivent appartenir au mĂȘme propriĂ©taire D’autre part, le meuble doit ĂȘtre affectĂ© au service de l’immeuble ==> Sur l’appartenance du meuble et de l’immeuble au mĂȘme propriĂ©taire Pour que l’immobilisation par destination d’un meuble puisse s’opĂ©rer, il est nĂ©cessaire qu’il appartienne au mĂȘme propriĂ©taire de l’immeuble. L’opĂ©ration repose, en effet, sur la volontĂ© du propriĂ©taire d’affecter un bien au service d’un autre de ses biens. L’immobilisation par destination ne peut donc se concevoir que si les deux biens relĂšvent du mĂȘme patrimoine. Il en rĂ©sulte dans l’hypothĂšse oĂč le locataire d’un immeuble, affecte un meuble au service de cet immeuble, l’immobilisation par destination ne sera pas possible. ==> Sur l’affectation d’un meuble au service d’un immeuble Pour que l’immobilisation du meuble puisse s’opĂ©rer, il doit exister un rapport de destination entre ce meuble et l’immeuble. Plus prĂ©cisĂ©ment, il est exigĂ© que le meuble affectĂ© au service de l’immeuble soit indispensable Ă  son exploitation, de sorte que la seule volontĂ© du propriĂ©taire, si elle est nĂ©cessaire, ne suffit pas Ă  rĂ©aliser l’immobilisation par destination. À cet Ă©gard, il ressort de l’article 524 du Code civil que le lien de destination qui existe entre un meuble et un immeuble peut ĂȘtre soit matĂ©riel, soit Ă©conomique, de sorte qu’il convient de distinguer deux sortes d’immobilisation d’un meuble par destination. L’affectation d’un bien au service d’un fonds Le bien est ici affectĂ© Ă  l’exploitation Ă©conomique du fonds, de sorte que le meuble et l’immeuble entretiennent un rapport de destination objectif entre eux. Le meuble est, en effet, utile Ă  l’immeuble auquel il est affectĂ©. Il en rĂ©sulte qu’il n’est pas besoin qu’existe un lien matĂ©riel entre les deux biens, soit que le meuble soit incorporĂ© ou fixĂ© physiquement Ă  l’immeuble. Ce qui importe, et c’est lĂ  une condition qui a Ă©tĂ© posĂ©e par la jurisprudence qui ne ressort pas d’une lecture littĂ©rale du Code, c’est que le bien qui fait l’objet d’une affectation soit indispensable Ă  l’exploitation du fonds V. en ce sens Req. 31 juill. 1879, DP 1880. 1. 273, S. 1880. 1. 409, note C. Lyon-Caen. Par indispensable, il faut comprendre que si le bien n’était pas affectĂ© au service de l’exploitation du fonds, sa valeur s’en trouverait diminuĂ©e. À cet Ă©gard, l’article 524 du Code civil Ă©tablit une liste de meubles qui sont prĂ©sumĂ©s ĂȘtre indispensables Ă  l’exploitation de l’immeuble. Il s’infĂšre de cette liste, dont le contenu est pour le moins dĂ©suet que peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s d’immeubles par destination Les biens affectĂ©s Ă  un fonds agricole, tels que Les animaux que le propriĂ©taire du fonds livre au fermier ou au mĂ©tayer pour la culture 522 C. civ. ainsi que ceux que le propriĂ©taire d’un fonds y a placĂ©s aux mĂȘmes fins art. 524, al. 2 C. civ., y compris les ruches Ă  miel art. 524, al. 6 C. civ. Les outils et le matĂ©riel agricole et autres ustensiles aratoires, pressoirs, chaudiĂšres, alambics, cuves et tonnes 524, al. 4 et 7 C. civ. Les semences donnĂ©es aux fermiers ou mĂ©tayers 524, al. 5 C. civ. ou encore les pailles et engrais art. 524, al. 9 C. civ. Les biens affectĂ©s Ă  une exploitation industrielle L’article 524 du Code civil prĂ©voit que sont immeubles par destination, quand ils ont Ă©tĂ© placĂ©s par le propriĂ©taire pour le service et l’exploitation du fonds [
] les ustensiles nĂ©cessaires Ă  l’exploitation des forges, papeteries et autres usines». Il ressort de cette disposition que sont ici visĂ©s tous les biens susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es Ă  l’exploitation d’une activitĂ© industrielle, soit plus prĂ©cisĂ©ment Ă  des immeubles au sein desquels sont fabriquĂ©s des produits et des marchandises. Les biens affectĂ©s Ă  une exploitation commerciale La liste Ă©tabli par l’article 524 du Code civil n’est pas exhaustive de sorte d’autres cas sont susceptibles d’ĂȘtre envisagĂ©s. Il en va notamment ainsi de l’affectation d’un bien au service d’un fonds Ă  des fins commerciales Les outils ou les machines affectĂ©es Ă  l’exploitation d’un fonds de commerce peuvent ainsi ĂȘtre qualifiĂ©s d’immeubles par destination. Peuvent Ă©galement ĂȘtre qualifiĂ©s d’immeubles par destination les meubles garnissant un hĂŽtel ou un restaurant. L’attache Ă  perpĂ©tuelle demeure d’un bien Ă  un fonds Le lien qui existe ici entre le bien immobilisĂ© et l’immeuble n’est pas de nature Ă©conomique, en ce sens qu’il est indiffĂ©rent que le bien soit utile ou indispensable Ă  l’exploitation du fonds. Ce qui est dĂ©terminant ici c’est l’existence d’un lien matĂ©riel une attache entre le meuble et l’immeuble qui exprime la volontĂ© du propriĂ©taire de crĂ©er un rapport de destination. Dans un arrĂȘt du 18 octobre 1950, la Cour de cassation a prĂ©cisĂ© que l’attache doit se manifester par des faits matĂ©tiels d’adhĂ©rence et durable» civ., 18 oct. 195 Quant au Code civil, il prĂ©cise Ă  l’article 525 les diffĂ©rentes modalitĂ©s d’attache qui prĂ©sument l’intention du propriĂ©taire d’affecter un bien Ă  un fonds Cette disposition prĂ©voit en ce sens que le propriĂ©taire est censĂ© avoir attachĂ© Ă  son fonds des effets mobiliers Ă  perpĂ©tuelle demeure, quand Soit ils y sont scellĂ©s en plĂątre ou Ă  chaux ou Ă  ciment Soit lorsqu’ils ne peuvent ĂȘtre dĂ©tachĂ©s sans ĂȘtre fracturĂ©s ou dĂ©tĂ©riorĂ©s, ou sans briser ou dĂ©tĂ©riorer la partie du fonds Ă  laquelle ils sont attachĂ©s Soit quand il s’agit de glaces, de tableaux ou d’ornements fixĂ©es dans un appartement lorsque le parquet sur lequel elles sont attachĂ©es fait corps avec la boiserie. Soit quand il s’agit de statues, lorsqu’elles sont placĂ©es dans une niche pratiquĂ©e exprĂšs pour les recevoir, encore qu’elles puissent ĂȘtre enlevĂ©es sans fracture ou dĂ©tĂ©rioration. Au bilan, l’attache Ă  perpĂ©tuelle demeure se dĂ©duit de la nature du lien matĂ©riel qui existe entre le bien affectĂ© et l’immeuble. La question qui est alors susceptible de se poser est de savoir Ă  quel niveau se situe la frontiĂšre entre les biens attachĂ©s Ă  perpĂ©tuelle demeure et les immeubles par nature. Deux diffĂ©rences sont classiquement relevĂ©es par la doctrine PremiĂšre diffĂ©rence l’attache Ă  perpĂ©tuelle demeure consiste un en lien moins intense que le rapport d’incorporation Tandis que les biens immobilisĂ©s par nature sont indissociablement liĂ©s, les biens immobilisĂ©s par destination conservent leur individualitĂ© propre Seconde diffĂ©rence l’immobilisation par destination procĂšde de la volontĂ© du propriĂ©taire des deux biens Lorsque le bien est immobilisĂ© par nature, la cause de cette immobilisation est indiffĂ©rente il importe peu que les propriĂ©taires du bien immobilisĂ© et de l’immeuble soient des personnes diffĂ©rentes Tel n’est pas le cas pour les immeubles par destination qui, pour ĂȘtre qualifiĂ©s ainsi, doivent relever du mĂȘme patrimoine que celui dans lequel figure le fonds au service duquel ils sont affectĂ©s. b Cessation de l’immobilisation par destination S’il peut ĂȘtre mis fin Ă  l’immobilisation d’un bien par destination, cette opĂ©ration est subordonnĂ©e Ă  l’observation de deux conditions cumulatives. PremiĂšre condition la volontĂ© du propriĂ©taire La cessation de l’immobilisation par destination doit ĂȘtre voulue par le propriĂ©taire Il en rĂ©sulte qu’elle ne peut pas ĂȘtre subie dans le cadre, par exemple, d’une saisie ou encore consĂ©cutivement Ă  l’action d’un tiers Seconde condition l’accomplissement d’un acte Si la volontĂ© du propriĂ©taire est nĂ©cessaire Ă  la cessation de l’immobilisation d’un bien par destination, elle n’est pas nĂ©cessaire. La jurisprudence exige, en effet, que cette volontĂ© se traduise Soit par l’accomplissement d’un acte matĂ©riel qui consistera Ă  sĂ©parer le meuble immobilisĂ© de l’immeuble Soit par l’accomplissement d’un acte juridique qui consistera en l’aliĂ©nation sĂ©parĂ©e des deux biens V. en ce sens 1Ăšre civ. 11 janv. 2005. 3. Les immeubles par l’objet L’article 526 du Code civil prĂ©voit que sont immeubles, par l’objet auquel ils s’appliquent L’usufruit des choses immobiliĂšres ; Les servitudes ou services fonciers ; Les actions qui tendent Ă  revendiquer un immeuble. Le point commun entre ces trois catĂ©gories est qu’elles recouvrent toutes des biens incorporels. Plus prĂ©cisĂ©ment, il s’agit de biens envisagĂ©s comme des droits, lesquels droits portent sur des immeubles. Le lĂ©gislateur a ainsi considĂ©rĂ© que lorsqu’un droit a pour objet un immeuble, il endosse Ă©galement, par contamination, le statut d’immeuble. On parle alors de droit rĂ©el immobilier. À cet Ă©gard, l’article 526 du Code civil Ă©tend la catĂ©gorie des immeubles par l’objet aux actions de justice qui sont relatives aux immeubles. À l’examen, au nombre des biens immobiliers par l’objet figurent Les droits rĂ©els immobiliers principaux Les droits rĂ©els immobiliers principaux comprennent notamment L’usufruit immobilier Les servitudes ou services fonciers Le droit d’usage et d’habitation L’emphytĂ©ose Le bail Ă  construction, Ă  rĂ©habilitation ou rĂ©el immobilier Les droits rĂ©els immobiliers accessoires Les droits rĂ©els immobiliers accessoires comprennent notamment L’hypothĂšque Le gage immobilier Les privilĂšges immobiliers Les actions rĂ©elles immobiliĂšres L’article 526 du Code civil que sont des immeubles par l’objet les actions qui tendent Ă  revendiquer un immeuble.» Le pĂ©rimĂštre envisagĂ© par cette disposition est ici trop restreint. En effet, doivent plus gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre qualifiĂ©es d’immobiliĂšres toutes les actions en justice qui visent Ă  exercer un droit rĂ©el immobilier principal ou accessoire. Tel est le cas de l’action confessoire d’usufruit ou de servitude ou bien de l’action hypothĂ©caire. B Les meubles L’article 527 du Code civil dispose que les biens sont meubles par leur nature ou par la dĂ©termination de la loi. » À la diffĂ©rence des immeubles, il n’existe donc pas de meubles par destination, ce qui n’est pas sans simplifier leur classification. Reste que la jurisprudence a consacrĂ© une troisiĂšme catĂ©gorie de meubles, aux cĂŽtĂ©s des meubles par nature et par dĂ©termination de la loi les meubles par anticipation. Les meubles par leur nature L’article 528 du Code civil prĂ©voit que sont meubles par leur nature les biens qui peuvent se transporter d’un lieu Ă  un autre. » Ainsi les biens meubles par nature ne sont autres que les choses qui sont mobiles et qui, donc ne sont ni fixĂ©es, ni incorporĂ©es au sol. Tout ce qui donc n’est pas attachĂ© au sol, est un bien meuble. Le code civil inclut notamment dans cette catĂ©gorie qui embrasse une grande variĂ©tĂ© de choses Les bateaux, bacs, navires, moulins et bains sur bateaux, et gĂ©nĂ©ralement toutes usines non fixĂ©es par des piliers, et ne faisant point partie de la maison 531 C. civ. Les matĂ©riaux provenant de la dĂ©molition d’un Ă©difice, ceux assemblĂ©s pour en construire un nouveau jusqu’à ce qu’ils soient employĂ©s par l’ouvrier dans une construction 532 C. civ. Les meubles meublants qui comprennent Les biens destinĂ©s Ă  l’usage et Ă  l’ornement des appartements, comme tapisseries, lits, siĂšges, glaces, pendules, tables, porcelaines et autres objets de cette nature. Les tableaux et les statues qui font partie du meuble d’un appartement y sont aussi compris, mais non les collections de tableaux qui peuvent ĂȘtre dans les galeries ou piĂšces particuliĂšres. Il en est de mĂȘme des porcelaines celles seulement qui font partie de la dĂ©coration d’un appartement sont comprises sous la dĂ©nomination de “meubles meublants”. Les meubles immatriculĂ©s, tels que les aĂ©ronefs ou les navires. L’immatriculation de ces biens leur confĂšre un statut particulier qui les rapproche des immeubles, notamment s’agissant des actes de disposition dont ils sont susceptibles de faire l’objet. 2. Les meubles par anticipation La catĂ©gorie des meubles par anticipation est pure crĂ©ation jurisprudentielle. Cette catĂ©gorie comprend tous les biens qui sont des immeubles par nature, mais qui, dans un futur proche, ont vocation Ă  ĂȘtre dĂ©tachĂ©s du sol V. en ce sens Cass. 3e civ. 4 juill. 1968. Par anticipation, ils peuvent ainsi d’ores et dĂ©jĂ  ĂȘtre qualifiĂ©s de biens meubles. Tel est le cas notamment des rĂ©coltes vendues sur pied, des coupes de bois avant abattage ou encore des matĂ©riaux Ă  provenir de la dĂ©molition d’une maison. Tout dĂ©pend de la volontĂ© des parties qui dĂ©terminent, Ă  l’avance, le statut que le bien aura Ă  l’avenir. L’intĂ©rĂȘt d’anticiper la qualification de biens initialement immobiliers est de dispenser le propriĂ©taire, s’il souhaite vendre, d’accomplir toutes les formalitĂ©s exigĂ©es en matiĂšre de vente d’immeuble. La vente d’un immeuble ne peut, en effet, ĂȘtre rĂ©alisĂ©e qu’au moyen d’un acte authentique. Elle doit encore faire l’objet de formalitĂ©s de publicitĂ©. Parce que le rĂ©gime juridique attachĂ© Ă  la vente des immeubles est particuliĂšrement lourd, la jurisprudence a considĂ©rĂ© que certains biens pouvaient ne pas y ĂȘtre assujettis ; d’oĂč la crĂ©ation de la catĂ©gorie des meubles par anticipation. 3. Les meubles par dĂ©termination de la loi L’article 529 du Code civil prĂ©voit que sont meubles par la dĂ©termination de la loi Les obligations et actions qui ont pour objet des sommes exigibles ou des effets mobiliers, Les actions ou intĂ©rĂȘts dans les compagnies de finance, de commerce ou d’industrie, encore que des immeubles dĂ©pendant de ces entreprises appartiennent aux compagnies. Les rentes perpĂ©tuelles ou viagĂšres, soit sur l’État, soit sur des particuliers. Le point commun partagĂ© entre tous ces biens qui, sous l’effet de la loi, endossent le statut de meuble est qu’ils sont tous dĂ©pourvus de matĂ©rialitĂ©. Il s’agit, en effet, de choses incorporelles qui donc, par hypothĂšse, sont insusceptible de rĂ©pondre au critĂšre physique qui caractĂ©rise les meubles la mobilitĂ©. Aussi, est-il classiquement admis que la catĂ©gorie des biens meubles par dĂ©termination recouvre tout ce qui n’est pas immeuble, par nature, par destination ou par objet. Cette catĂ©gorie est donc trĂšs large puisqu’elle regroupe Les valeurs mobiliĂšres Les droits personnels Les droits rĂ©els mobiliers principaux et accessoires usufruit, droit d’usage, sĂ»retĂ©s mobiliĂšres etc. Les actions relatives Ă  l’exercice des droits personnels et rĂ©els mobiliers Les choses incorporelles tels que la clientĂšle, les Ɠuvres de l’esprit, les marques, les brevets, Tous les droits exercĂ©s sur les choses incorporelles Les actions relatives Ă  l’exercice des droits portant sur des choses incorporelles [1] C. Grimaldi, Droit des biens, LGDJ, 2e Ă©d. 2019, n°95, p. 125. Parfois redoutĂ©e et souvent utilisĂ©e Ă  tort, la garantie des vices cachĂ©s en immobilier est une notion importante pour les acquĂ©reurs comme pour les vendeurs d’un bien immobilier. Le Code civil prĂ©voit en effet que le vendeur est tenu de la garantie des vices cachĂ©s du bien vendu qui le rendent impropre Ă  l’usage auquel on le destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquis, ou l’aurait acquis Ă  moindre prix, s’il les avait connus. En d’autres termes, si un bien destinĂ© Ă  ĂȘtre habitĂ© est affectĂ© d’un dĂ©faut tellement important qu’il devient inhabitable, la garantie des vices cachĂ©s en immobilier pourra s’applique. Ainsi, mĂȘme aprĂšs la vente d’une maison, le vendeur n’est pas dĂ©chargĂ© de toute responsabilitĂ© et l’acquĂ©reur qui dĂ©couvrirait un vice qui lui a Ă©tĂ© cachĂ© avant la vente pourra agir contre son vendeur. Et, comme il s’agit d’un bien immobilier, un vice cachĂ© peut ĂȘtre lourd de consĂ©quences financiĂšres, si des travaux importants sont nĂ©cessaire pour remĂ©dier au vice, si le vice est tellement grave qu’il rend la maison achetĂ©e invivable, etc. Dans une telle situation, il est indispensable de faire appel Ă  un avocat expert en vente immobiliĂšre pour prĂ©server ses droits. Sommaire1 Vices cachĂ©s et immobilier quels types de vente sont concernĂ©s ?2 CaractĂ©ristiques du vice cachĂ© en Un vice cachĂ© affectant l’usage de l’ Le caractĂšre cachĂ© du Un vice cachĂ© inhĂ©rent Ă  l’ L’antĂ©rioritĂ© du vice cachĂ© Vices cachĂ©s et immobilier quels types de vente sont concernĂ©s ? Point essentiel la garantie des vices cachĂ©s ne s’applique pas Ă  toutes les ventes d’immobilier. Ainsi, trois types de ventes en sont exclues les ventes faites par autoritĂ© de justice comme les ventes aux enchĂšres publiques, les ventes alĂ©atoires comme les ventes en viager et les ventes d’immeubles Ă  construire soumises Ă  un rĂ©gime spĂ©cifique de garantie Ă©dictĂ© par les articles 1792 et suivants du Code civil comme les ventes en Ă©tat futur d’achĂšvement. En revanche, la garantie des vices cachĂ©s s’applique Ă  la vente de terrain. PrĂ©cision Le dĂ©biteur de la garantie des vices cachĂ©s est en premier lieu le vendeur immĂ©diat de l’immeuble. Mais il est Ă  noter que la garantie peut ĂȘtre invoquĂ©e par le dernier acquĂ©reur contre des vendeurs antĂ©rieurs, dans le cas oĂč le bien a Ă©tĂ© vendu plusieurs fois de suite. CaractĂ©ristiques du vice cachĂ© en immobilier Le vice affectant l’immeuble doit rĂ©pondre Ă  certaines caractĂ©ristiques pour permettre Ă  l’acquĂ©reur de mettre en jeu la garantie des vices cachĂ©s en immobilier. Il appartient Ă  l’acquĂ©reur d’apporter la preuve que le vice cachĂ© de la maison qu’il a achetĂ©e existe et qu’il rĂ©unit les conditions qui lui permettront d’obtenir une indemnisation. Un vice cachĂ© affectant l’usage de l’immeuble La mise en Ɠuvre de la garantie des vices cachĂ©s en immobilier n’est possible que si le dĂ©faut invoquĂ© rend le bien impropre Ă  l’usage auquel on le destine ou en diminue tellement son usage que l’acheteur n’aurait pas procĂ©dĂ© Ă  l’achat ou l’aurait acquis Ă  un moindre prix. Par exemple, dans le cadre de la vente d’un appartement, l’impossibilitĂ© d’habiter l’appartement Ă  cause d’un dĂ©faut ou d’un vice peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un vice cachĂ©. Ont par exemple Ă©tĂ© jugĂ©s comme affectant l’usage de l’immeuble vendu Une fente dans un mur extĂ©rieur dĂšs lors que ce dĂ©sordre a une incidence sur la soliditĂ© de l’immeubleLa fragilitĂ© du sol d’assise des fondations rendant l’immeuble inhabitable et impossible Ă  louerLe dĂ©faut d’étanchĂ©itĂ© d’une terrasse recouvrant une cave, empĂȘchant de stocker quoique ce soitLe dĂ©faut de raccordement de la maison au rĂ©seau collectif d’assainissement. Le caractĂšre cachĂ© du vice Le vendeur ne doit la garantie des vices cachĂ©s en immobilier que pour les dĂ©fauts cachĂ©s de l’immeuble. Il n’est donc pas tenu des vices apparents, c’est-Ă -dire ceux que l’acheteur a pu voir par lui-mĂȘme au moment, par exemple, oĂč il a signĂ© la promesse unilatĂ©rale de vente, par exemple. Pour condamner le vendeur, le juge doit rechercher si l’acheteur avait connaissance du vice et de ses consĂ©quences. Lorsque l’acquĂ©reur est un non-professionnel, Ă  l’occasion de la vente d’une maison entre particuliers par exemple, le dĂ©faut est rĂ©putĂ© cachĂ© si l’acheteur a pu lĂ©gitimement en ignorer l’existence au jour de la vente et Ă  condition qu’il ait portĂ© Ă  l’examen du bien une certaine attention. Attention l’acquĂ©reur nĂ©gligent qui n’a effectuĂ© aucune vĂ©rification ne peut pas se prĂ©valoir de l’ignorance d’un vice sur le bien. Lorsque l’acquĂ©reur est un professionnel agent immobilier, marchand de biens, entrepreneur, architecte, il est prĂ©sumĂ© connaĂźtre le vice, notamment Ă  l’égard d’un vendeur professionnel de la mĂȘme spĂ©cialitĂ©. Important le vice est toujours rĂ©putĂ© cachĂ© mĂȘme Ă  l’égard de l’acquĂ©reur professionnel s’il Ă©tait indĂ©celable au jour de la vente chez le notaire. Un vice cachĂ© inhĂ©rent Ă  l’immeuble Pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un vice cachĂ© en immobilier, le dĂ©faut invoquĂ© par l’acheteur doit ĂȘtre inhĂ©rent au bien vendu, c’est-Ă -dire avoir une origine interne Ă  l’immeuble. Une nuance existe nĂ©anmoins et permet Ă  l’acheteur de rechercher la responsabilitĂ© du vendeur en raison d’un vice imputable Ă  la situation de l’immeuble. Constitue ainsi un vice cachĂ© des nuisances sonores provenant de la chaufferie d’un immeuble situĂ©e au sein de la copropriĂ©tĂ© dont dĂ©pend l’appartement. La chaufferie est extĂ©rieure Ă  l’appartement mais les nuisances qu’elles gĂ©nĂšrent affectent l’habilitĂ© de l’appartement. L’antĂ©rioritĂ© du vice cachĂ© DerniĂšre caractĂ©ristique pour constituer un vĂ©ritable vice cachĂ© en immobilier, le vice n’est retenu que s’il existait antĂ©rieurement Ă  la vente, ou s’il Ă©tait en germe Ă  la date de celle-ci. En pratique, il est donc conseillĂ© pour le vendeur de prĂ©ciser l’existence du vice dans le compromis de vente ou dans l’acte de vente notariĂ© pour s’assurer que sa prĂ©sence est bien rĂ©digĂ© par MaĂźtre Laura MOINIER Auteur Message sido_78 Nouvelle recrue Inscrit le 26 AoĂ» 2008 Messages 3 Bonjour, Je suis prĂ©sidente du conseil syndical de ma rĂ©sidence depuis peu. Notre rĂ©sidence est composĂ©e de 2 bĂątiments de 25 logements chacun sur un parking en sous-sol. Le parvis se trouvant entre les 2 bĂątiments a Ă©tĂ© interdit aux stationnements il y a quelques annĂ©es, car celui-ci n'est Ă  priori pas assez rĂ©sistant pour soutenir le poids de vĂ©hicules... et risquerait de s'effondre avec le temps dessous se trouve le parking. A l'entrĂ©e de notre rĂ©sidence, il a Ă©tĂ© installĂ© une barriĂšre en bois maintenue fermĂ© par un cadenas. 1Ăšre question, un membre du conseil me dit qu'il est interdit de bloquer le passage au secours et que nous devons retirer ce cadenas personnellement, je l'ai toujours connu. En cas d'intervention des pompiers, samu ou pompes funĂšbres, nous pourrions ĂȘtre responsable. Pouvez-vous me dire ce qu'il en est exactement ? A qui doit-on s'adresser pour avoir des informations de ce type ? Notre rĂ©sidence Ă  une vingtaine d'annĂ©e, et je m'Ă©tonne qu'il n'y est aucun extincteur dans les Ă©tages 4 + Rdc ni au RdC. Seul le parking est Ă©quipĂ©. Immeuble au gaz 2Ăšme question, n'est-il pas obligatoire de mettre des extincteurs dans une rĂ©sidence collective ? Pareil, Ă  qui peut-on s'adresser pour savoir si nous sommes vraiment aux normes. As-t-on besoin d'une attestation ou d'un autre document ? Merci pour votre aide. Sido_78 Dylan !!! - BANNI - !!! Sexe Inscrit le 08 AoĂ» 2007 Messages 544 Localisation Aubervilliers 93 et Bonjour , Alors tout d'abord des mecs du forum vont pouvoir te rĂ©pondre ! D'ici se soir tu auras des rĂ©ponses de pense . Sinon renseigne toi au pret de la sĂ©curitĂ© incendie ! Car aucun extincteur Sinon informe le centre de secours le plus proche de tes immeubles .Et si ta des questions posent leurs a+ DerniĂšre Ă©dition par Dylan le 26 AoĂ» 2008, 1603; Ă©ditĂ© 1 fois gabriel b PassionnĂ© Sexe Inscrit le 16 Mai 2008 Messages 434 Localisation aisne tout d'abord bonjour et bienvenue Ă  toi! rĂ©ponse1 l'accĂšs doit ĂȘtre rendu facile aux engins de secours si la voie ou la place concernĂ©e est une voie destinĂ©e pour les engins de secours. le cas contraire ne t'y oblige pas. pour savoir cela, renseigne toi auprĂšs du service urbanisme de ta ville ou au service prĂ©vention du centre de secours dont tu dĂ©pends. rĂ©ponse 2 il ne faut pas confondre immeuble Ă  usage d'habitation et Ă©tablissement recevant du public. des sujets et et de la doc sont Ă  disposition sur ce forum en faisant la fonction recherche. le parking souterrain est considĂ©rĂ© comme un ERP de type PS et doit satisfaire certaines obligations comme la prĂ©sence d'extincteurs comme tu le mentionne. ton immeuble d'habitation est sujet Ă  d'autres obligations. le fait de mettre des extincteurs n'est pas encore obligatoire pour les immeuble Ă  usage d'habitation. mais un sujet a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© traiter sur les extincteurs dans les HLM. j'espĂšre avoir rĂ©pondu correctement. brembored RĂ©fĂ©rent ENGINS Sexe Inscrit le 07 Juin 2005 Messages 12100 Localisation RhĂŽne-Alpes Bonsoir Je me permets juste de revenir sur la dalle du parking tu nous dis que le stationnement a Ă©tĂ© interdit Ă  cause d'un risque d'effondrement. Quelle Ă©tait la surface de ce parvis? Combien de voiture accueillait-il lorsqu'il Ă©tait en service? Car une Echelle Automatique, c'est un camion de l'ordre de 13T, soit l'Ă©quivalent d'une dizaine de voiture, est-ce que ton parvis est conçu pour ça? Qu'est-ce qui avait amenĂ© Ă  cette crainte d'effondrement des fissures? une note de calcul montrant que la structure vieillissait mal? Merci d'avance Alex _________________Sauvons les CPI sido_78 Nouvelle recrue Inscrit le 26 AoĂ» 2008 Messages 3 Tout d'abord merci pour vos rĂ©ponses Concernant la dalle, il faut que je recherche dans les documents en ma possession car il y a eu une procĂ©dure judiciaire. Ce que je trouve dans le compte rendu d'audience "affaiblissement Ă  la jonction du revĂȘtement du parvis et de la chaussĂ©e d'accĂšs". Dans ce mĂȘme document, il mentionne une surface de 250 mÂČ. Dans un autre document venant de l'assurance, il est mentionnĂ© "Les flashes relevĂ©es qui ne dĂ©passent pas 1,5cm en leur point maximal restent dans les tolĂ©rances admissibles. Quant aux poinçonnements formant des cratĂšres, ils proviennent du poids de vĂ©hicules laissĂ©s en stationnement sur l'esplanade, non prĂ©vue Ă  cet effet, lors de tempĂ©ratures extĂ©rieures Ă©levĂ©es ramolissant naturellement le revĂȘtement en asphalte". J'avoue avoir une certaine inquiĂštude, si un tel camion devait se positionner sur le parvis en cas de besoin... Autre question concernant le parking, la rĂšgle est-elle toujours de 1 extincteur pour 15 vĂ©hicules ? Pour rĂ©pondre au sujet de la barriĂšre, l'entrĂ©e de la rĂ©sidence se fait par une rue, sur le trottoir ont Ă©tĂ© installĂ©s des plots de type pompier et Ă  l'entrĂ©e de la rĂ©sidence se trouve cette fameuse barriĂšre avec le cadenas qui empĂȘche les vĂ©hicules d'entrĂ©e. Merci Ă  tous, c'est sympa Shrulk ModĂ©rateur Sexe Inscrit le 25 FĂ©v 2006 Messages 8327 Salut, Pour le cadenas, s'agit-il d'un cadenas "normal" Ă  clef ou d'un cadenas spĂ©cifique pompier de couleur rouge avec verrou triangulaire? Si c'est un cadenas "simple", tu peux essayer de le faire changer par un cadenas spĂ©cifique pompier qui pourra ĂȘtre ouvert par les pompiers grĂące Ă  une clef spĂ©cifique. Ensuite, pour la dalle, il faut voir la rĂ©sistance de la dalle au poinçonnement suivant une surface dĂ©finie je n'ai plus les chiffres en tĂȘte. Car si jamais une Ă©chelle "camion Ă©chelle" vulgairement vient Ă  se positionner sur ce parvis, elle va utiliser des stabilisateurs et donc il y aura une force exercĂ©e sur le parvis par ces stabilisateurs. ForcĂ©ment, il faut que ça tienne, sinon l'Ă©chelle risque de visiter le parking... Il faudrait connaĂźtre la rĂ©sistance sur une surface donnĂ©e de ton parvis pour savoir s'il est possible de faire accĂ©der des engins dessus. Bye. _________________Le site web consacrĂ© aux sapeurs-pompiers de Saint-Symphorien sur Coise sido_78 Nouvelle recrue Inscrit le 26 AoĂ» 2008 Messages 3 Bonjour, Merci pour ce complĂ©ment d'info. Je vais dans un premier temps prendre contact avec la caserne des Yvelines pour l'obtention d'un cadenas "pompier" car le notre est effectivement un cadenas Ă  clĂ© du commerce. Par contre, le parvis cela va ĂȘtre une autre histoire, je vais me rapprocher du Syndic afin qu'il s'occupe au plus vite de ce problĂšme que l'on sache Ă  quoi s'attendre. Il ne faudrait pas qu'une seconde catastrophe s'ajoute Ă  la premiĂšre ! Merci, les rĂ©ponses obtenues sont trĂšs instructives. Bonne journĂ©e Ă  tous gabriel b PassionnĂ© Sexe Inscrit le 16 Mai 2008 Messages 434 Localisation aisne effectivement, pour la sĂ©curitĂ© des parcs de stationnement, l'implatation des extincteurs est -soit de 1 par niveau et 10 proche du poste de sĂ©curitĂ© - soit de 1 pour 15 vĂ©hicules. il est demander aussi une caisse de 100L de sable meuble par niveau avec une pelle. pour le parvis, il faut savoir si il est un espace libre, une voie engin ou une voie Ă©chelle. si elle est considĂ©rĂ© en voie Ă©chelle, une de ses caractĂ©ristiques est la force de poinçonnement qui est 80 N/cm2 sur une surface ArrĂȘtĂ© du 10 octobre 2005 minimale » de 0,20 m2. de plus, Lorsque cette section est en impasse, sa largeur minimale est portĂ©e Ă  10 mĂštres, avec une chaussĂ©e libre de stationnement de 7 mĂštres de large au moins. engins-bspp VĂ©tĂ©ran Sexe Inscrit le 06 Juin 2006 Messages 4774 Localisation sur la planĂšte terre et sur mars pendant les vacances salut oui, mais ce n'est pas souvent respectĂ©, je prend pour exemple mon ancien immeuble ou j'habitait gerĂ© par la ville de paris pour ne pas citer, 10 etages, 1 seul extincteur au rez de chaussĂ©e, lumieres d'issus de secours sur les paliers hors services qui ne s'allumaient pas meme en cas de coupure generale de courant depotoire ou des killos de cartons se trouvaient dans une piece prevue a cette effet au rez de chaussĂ©e et ce sous les appartement et sans aucun moyen de lutte contre l'incendie a proximitĂ© et parking couvert de 50 places, avec 1 seul petit extincteur a eau ca se passe de commentaires , le jour ou ca va cramer, ca sera tres chaud concernant la voie pompiers elle etait presente, mais seul soucis elle etait fermĂ©e par une chaine a son entrĂ©e, dont les pompiers n'avaient la clĂ© donc un jour, ou ca cramait dans les caves, les sp ont du derouler les devidoirs, car les pse ne pouvaient acceder _________________certains mettent comme signature leurs formations, moi je te fais juste perdre 10 secondes - gabriel b PassionnĂ© Sexe Inscrit le 16 Mai 2008 Messages 434 Localisation aisne vancilli94140 a Ă©critje prend pour exemple mon ancien immeuble ou j'habitait attention..... c'est diffĂ©rent de la rĂ©glementation de la prĂ©vention contre les risques d'incendie dans les ERP. vancilli94140 a Ă©critet parking couvert de 50 places, avec 1 seul petit extincteur a eau pareil, la rĂ©glementation pour les type PS est en place depuis peu. arrĂȘtĂ© du 9 mai 2006 maintenant il est certain que moralement c'est pas top mais peut ĂȘtre qu'ils Ă©taient encore dans les textes auparavant...... EDIT je viens de voir aussi Ă  l'instant et je l'avais zapper, sont applicable Ă  l'arrĂȘtĂ© du 31 janvier 1986 modifiĂ© tous les immeubles d'habitation <50m et leur parcs de stationnement annexes compris entre 100 et 6000 mÂČ. engins-bspp VĂ©tĂ©ran Sexe Inscrit le 06 Juin 2006 Messages 4774 Localisation sur la planĂšte terre et sur mars pendant les vacances je me suis mal exprimĂ©, c'est un parking a 2 niveaux, de 50 places par niveau donc au total 100 voitures s'y garent tous les soirs, alors un petit extincteur de 1 L , ya meme pas de quoi eteindre un siege sparklet PassionnĂ© Sexe Inscrit le 19 FĂ©v 2006 Messages 310 Localisation LYON gabriel b a Ă©criteffectivement, pour la sĂ©curitĂ© des parcs de stationnement, l'implatation des extincteurs est -soit de 1 par niveau et 10 proche du poste de sĂ©curitĂ© - soit de 1 pour 15 vĂ©hicules. il est demander aussi une caisse de 100L de sable meuble par niveau avec une pelle. pour le parvis, il faut savoir si il est un espace libre, une voie engin ou une voie Ă©chelle. si elle est considĂ©rĂ© en voie Ă©chelle, une de ses caractĂ©ristiques est la force de poinçonnement qui est 80 N/cm2 sur une surface ArrĂȘtĂ© du 10 octobre 2005 minimale » de 0,20 m2. de plus, Lorsque cette section est en impasse, sa largeur minimale est portĂ©e Ă  10 mĂštres, avec une chaussĂ©e libre de stationnement de 7 mĂštres de large au moins. Mais non, c'est faux, lĂ  tu cites l'article PS 29 de l'arrĂȘtĂ© du 9 mai 2006 qui traite des parkings couverts des ERP et ce Ă  compter de sa date de parution au JO, le 8 juillet 2006. Dans le cadre prĂ©sent, nous dĂ©pendons de l'arrĂȘtĂ© du 31 janvier 1986 modifiĂ© qui prĂ©voit 1 extincteur de type 13A-21B par fraction de 15 vĂ©hicules ainsi qu'un bac Ă  sable de 100 litres avec seau. Dans les rĂ©sidences non classĂ©es Immeuble de Grande Hauteur, seules les chaufferies et parkings couverts doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©es. Libre Ă  vous de rajouter un extincteur dans les circulations d'appartements. Comme dirait celui qui bouge beaucoup c'est vous qui voyez ! sparklet PassionnĂ© Sexe Inscrit le 19 FĂ©v 2006 Messages 310 Localisation LYON gabriel b a Ă©crit attention..... c'est diffĂ©rent de la rĂ©glementation de la prĂ©vention contre les risques d'incendie dans les ERP. Justement ! Predator VĂ©tĂ©ran Sexe Inscrit le 01 Juil 2006 Messages 6144 Rassure toi, un cadenas n'a jamais arrĂȘte des pompiers! Si la dalle ne supporte pas le poids d'un engin de secours, j'ajouterais mĂȘme un panneau de signalisation le stipulant! _________________PFG1, PFG2 seb63137 Nouvelle recrue Sexe Inscrit le 22 AoĂ» 2008 Messages 26 Localisation HĂ©rimoncourt-CODIS25 joebar78740 a Ă©critRassure toi, un cadenas n'a jamais arrĂȘte des pompiers! Si la dalle ne supporte pas le poids d'un engin de secours, j'ajouterais mĂȘme un panneau de signalisation le stipulant! Tout Ă  fait d'accord, le cadenas, un coup de coupe boulons, et hop, il vole. Si la dalle prĂ©sente un risque, un panneau avec un tonnage maxi s'impose. Ensuite, les SP, on est pas manchos, et on peut tirer un dĂ©vidoir, procĂ©der Ă  un sauvetage par l'Ă©chelle Ă  crochets et LSPCC, etc.. Petite question, y a t-il une colonne sĂšche dans l'immeuble en question ? . Forum Pompier forum dĂ©diĂ© au mĂ©tier de sapeur pompier . CrĂ©ation / Gestion Evoclic - Copyright 2005 - 2015 - Tous droits rĂ©servĂ©s Ce forum est destinĂ© aux sapeurs pompiers et passionnĂ©s. Tous les logos et marques sont des propriĂ©tĂ©s respectives. Toute copie entiĂšre ou partielle de ce site peuvent faire l'objet de poursuite judiciaire. Les propos tenus sont de la responsabilitĂ© de leurs auteurs. est dĂ©clarĂ© Ă  la cnil sous le numĂ©ro 1112890 Powered by phpBB © 2001, 2011 phpBB Group La rĂ©ponse de Jean-Louis Vasseur, avocat Ă  la cour, du cabinet Seban et forces de police peuvent-elles librement intervenir dans les parties communes et les espaces privĂ©s extĂ©rieurs et parkings des programmes de logements sociaux ?En principe, elles ne le peuvent pas. Les forces de police, de gendarmerie et, le cas Ă©chĂ©ant, la police municipale ne sont, en effet, en mesure d’intervenir de façon permanente dans les parties communes des immeubles Ă  usage d’habitation qu’à la condition d’y avoir Ă©tĂ© autorisĂ©es par les propriĂ©taires ou exploitants de ces immeubles ou leurs reprĂ©sentantsArticle du Code de construction et de l’habitation..La dĂ©finition de la chambre criminelleDepuis un arrĂȘt rendu le 27 mai 2009, la chambre criminelle a, en effet, analysĂ© les parties communes d’un immeuble comme Ă©tant un lieu privĂ©Crim. 2 mai 2009, n° Celui-ci se dĂ©finit comme l’endroit qui n’est ouvert Ă  personne, sauf autorisation de celui qui l’occupe d’une maniĂšre permanente ou temporaire »Crim. 28 nov. 2006, n° en est de mĂȘme dans les parkings des programmes d’habitation dĂšs lors que leur accĂšs n’est pas libre, ainsi que dans les espaces privĂ©s extĂ©rieurs non librement accessibles de ces ensembles. Les forces de police devront ĂȘtre autorisĂ©es Ă  y possibilitĂ© s’applique en matiĂšre de police administrative, qui a vocation Ă  prĂ©venir les Ă©ventuels troubles Ă  l’ordre infractions Ă  la loi pĂ©naleEn matiĂšre de police judiciaire, c’est-Ă -dire lorsque la police est chargĂ©e de constater les infractions Ă  la loi pĂ©nale, d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les auteurs, la situation se prĂ©sente ĂȘtre en mesure d’intervenir dans les parties communes, espaces privĂ©s extĂ©rieurs et parkings des programmes d’habitation durant l’enquĂȘte prĂ©liminaire autorisĂ©e par le procureur, la police ou la gendarmerie doivent, si les lieux ne sont pas librement accessibles, y avoir Ă©tĂ© autorisĂ©es, par le propriĂ©taire, l’exploitant, leur reprĂ©sentant, ou, le cas Ă©chĂ©ant, par un titulaire du droit de pĂ©nĂ©trer dans les lieuxCrim. 23 oct. 2013, n° le cas, par exemple, si la police, durant cette enquĂȘte prĂ©liminaire, veut s’assurer de l’existence d’un trafic de stupĂ©fiants dans un immeuble d’habitation. L’assentiment des personnes mentionnĂ©es ci-dessus n’est, toutefois, pas nĂ©cessaire au cas oĂč le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention a rendu une ordonnance en ce police ou la gendarmerie pourront intervenir si elles agissent sur commission rogatoire d’un juge d’instruction, les autorisant Ă  perquisitionner dans des lieux privĂ©s, qu’il s’agisse de parties communes ou de cas d’enquĂȘte de flagrance, l’autoritĂ© policiĂšre, en droit de prendre toute mesure appropriĂ©e, pourra pĂ©nĂ©trer dans les parties communes sans avoir besoin d’une autorisation prĂ©alable.

code des pompiers pour entrer dans un immeuble