EdwardHopper peint la solitude des êtres : un bar la nuit où il ne se passe rien ; des gens au soleil ; une jeune femme seule dans un train ; une maison au bord de la voie ferrée digne d’un film de Hitchcock ; une jeune fille sur un perron dont on ne peut définir ce qu’elle attend, ni dans quel état d’âme elle se trouve ; une autre, appliquée et démodée, dont on pense qu’elle
Familleavec enfants, nous avons fait une offre d'achat d'un terrain et une construction d'une maison (petit budget) le terrain se situe en bord d'une voie ferrée qui passe en hauteur sur le talus, il fait 300 M² ( il est est un peu moins cher par rapport d'autre, mais le coût de la construction reste le même) on a commencé à faire les plan de la maison et le plan de
EdwardHopper, Chambre à New York, Maison au bord de la voie ferrée René Magritte, L'Empire des Lumières Do-Ho Su, Perfect Homes Samuel van Hoogstraten, Les Pantoufles Félix Vallotton, Femme fouillant dans un placard, Intérieur avec une femme en rouge de dos Vermeer, Rue de Delft Édouard Vuillard, Intérieurs Presse Magazines spécialisés, de Maison créative à Art &
Achetezvotre reproduction sur toile du tableau Maison au bord de la voie ferrée par Hopper | Véritable tableau peint à la main | Plusieurs formats disponible
Lœil d'Edward Hopper s'est porté sur le changement de la société américaine au cours de la première partie du 20ème siècle. Le Grand Palais présente, aujourd'hui, une rétrospective inédite en France et consacrée à l’œuvre d'Edward Hopper. Elle sera visible jusqu'au 28 janvier 2013, l'occasion de découvrir enfin les célèbres tableaux autrement qu'en posters.
Pour tout connaître sur l'art direction "BAAM de l'art dans les épinards !" les enfants à l’art, faire venir les œuvres des
GI4s. Edward Hopper 1882-1967, Maison au bord de la voie ferrée, 1925, Huile sur toile, 61× New-York, Museum Of Modern Art Edward Hopper est un peintre figuratif et réaliste américain. Après une formation artistique à la New-York School of Art, il commence sa carrière comme illustrateur et dessinateur publicitaire. En 1923, il se remet à la peinture et présente, en 1925, la Maison au bord de la voie ferrée qui est son premier succès artistique. Il a alors 43 ans. Son succès ne se démentira pas et notre tableau sera la première œuvre acquise par le tout jeune MOMA en 1930. Au centre du tableau, une grande maison de style victorien en bois avec sa tourelle, ses lucarnes sur le toit, et sa galerie à colonnes. Les nombreuses fenêtres possèdent des stores qui sont soit fermés, soit ouverts ou encore entre les deux. Elle se détache sur un immense ciel bleu-gris. Pas d’autres bâtiments, pas de végétaux, aucune présence humaine. A eux deux, la maison et le ciel occupent les trois-quart du tableau. Le premier plan est occupé par une voie ferrée avec son remblai. Cette masse horizontale permet de délimiter l’espace pictural et de créer une distance avec le spectateur. La lumière vient de la gauche, créant de fortes zones d’ombre sur la façade et masquant la porte d’entrée sous le porche. La maison est vue en contre-plongée, plaçant le spectateur légèrement en contrebas. Hopper était passionné par l’architecture. Aussi, la représentation de bâtiments est récurrente dans son œuvre. Edward Hopper, Maison, vue de côté, 1931, Aquarelle sur papier, cm, Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza Dans ce tableau, tout oppose l’espace de la maison et celui des rails opposition des lignes verticales de la maison et, celles, horizontales des rails mais aussi opposition des tonalités entre les couleurs froides utilisées pour la maison et le ciel et les couleurs chaudes du premier plan avec la voie ferrée. Seule la couleur ocre rouge des cheminées fait un lien entre les deux espaces. Le peintre oppose également l’élément immobile qu’est la maison avec la représentation des rails qui suggèrent la possibilité d’un déplacement, d’un mouvement. Ces éléments de composition du tableau permettent au peintre de concentrer dès son premier tableau important, les principaux thèmes qui traverse son œuvre. Hopper aime peindre les objets comme il peint les êtres humains. Plutôt que l’accumulation des détails pour les définir, il travaille plus par soustraction pour réduire la description à l’essentiel. Il fait ici le portrait d’une maison qui, si elle est humanisée les fenêtres et les stores évoquent des yeux, s’impose surtout par sa simplicité et son isolement et renvoie le spectateur à sa propre solitude. Le thème de l’isolement est très important chez le peintre. Il lui permet de mettre en avant le conflit entre la nature et le monde moderne. Ici la maison est montrée comme un bloc, sans nature ni vie humaine à l’arrière-plan, face à l’arrivée de la modernité représentée par la voie ferrée. Avec son architecture un peu ancienne à l’époque de Hopper, elle témoigne d’un monde en voie de disparition. Cet isolement extrême peut aller, comme c’est le cas ici, jusqu’à un espace inquiétant et sinistre. Le dénuement du paysage, l’absence de mouvement et les ombres qui dérobent une partie de la maison et notamment l’entrée aux yeux du spectateur, laissent présager l’imminence d’un drame. La maison est-elle abandonnée, voire hantée ? Cette atmosphère triste associée à un cadrage proche des procédés employés au cinéma a inspiré de nombreux réalisateurs de cinéma. Hitchcock dans Psychose en 1960, réutilise l’aspect effrayant de la maison ainsi que le jeu des lignes verticales et horizontales de la maison et du motel de Norman Bates. A son tour, en 1978, Terence Malick, s’inspire de la maison de Hopper dans Les Moissons du ciel, dont il se sert pour l’évocation d’un paradis perdu. La maison et le motel de Psychose Les Moissons du ciel Hopper se montre nostalgique face à une Amérique où la modernité est venue détruire la nature. Pourtant, lorsque l’on observe la tableau, on peut penser que la voie ferrée n’apporte pas seulement le mouvement qui détruit le monde d’avant. Vue en contre-plongée par le spectateur, la voie fait masse au premier plan et donne l’impression de former un socle pour la maison. Les rails apportent le progrès et une nouvelle fondation pour la société américaine. N’oublions pas que le chemin de fer a eu une grande importance dans la construction de l’Amérique, permettant l’expansion vers l’ouest et la transformation industrielle. C’est tout le paradoxe de l’histoire de l’Amérique, tiraillée entre la glorification du progrès et la nostalgie des grands espaces sauvages, que ce même progrès contribue à faire disparaître. Edward Hopper a choisi son camp, exprimant dans sa peinture sa nostalgie d’une Amérique perdue, tournant le dos à ses origines pastorales et laissant pour longtemps dans notre esprit cette image de sa mélancolique demeure…. Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
En brefAlors que les avant-gardes puis l’abstraction impriment leur marque sur l’Amérique, Edward Hopper 1882–1967 cultive un réalisme à contre-courant. À partir des années 1930, ce peintre s’est rendu célèbre en exposant des toiles mélancoliques, inspirées par l’American way of life dont il livre une vision désabusée. Son œuvre contient une profondeur symbolique derrière les apparences de la banalité. Artiste prolifique, tant dans le domaine de la peinture que des œuvres graphiques, Hopper a donné vie à un réalisme métaphysique silencieux, à la perfection sourde et instable, à l’image d’un drame hitchcockien. voir toutes les imagesEdward Hopper, Autoportrait, 1925–1930iHuile sur toile • 64,5 × 51,8 cm • © Whitney Museum of American Art, 2007 / © Adagp, Paris 2020Il a dit Si vous pouviez le dire avec des mots, il n’y aurait aucune raison de le peindre. » Sa vieNé en 1882 dans l’État de New York, Hopper grandit dans une famille de commerçants modestes. Rien ne le prédestine à devenir peintre. C’est par le biais de ses études – il envisage une carrière comme illustrateur publicitaire – que la passion le gagne. À la New York School of Art, l’artiste américain développe une esthétique figurative, intimiste, au réalisme presque Hopper a passé l’essentiel de sa vie à New York, il a cependant quitté cette ville entre 1906 et 1910 pour gagner l’Europe. À Paris, qu’il visite à trois reprises, il découvre la culture française – dont il demeure passionné au point d’en apprendre la langue – et étudie les grands maîtres du réalisme européen, de Rembrandt à Édouard Manet. Pour autant, Hopper ne se considère pas comme un continuateur des courants européens et souhaite au contraire doter l’Amérique d’un art figuratif indépendant, reflétant les caractères propres à cette vivre, Hopper travaille, comme prévu, dans le domaine publicitaire. Sa vocation d’artiste se précise vers 1913, lorsqu’il loue un atelier dans le quartier de Greenwich Village. Mais l’artiste se fait surtout connaître durant les années 1920, époque à laquelle il se marie. Le couple s’installe à Cap Cod dans les années apparence, l’artiste s’intéresse à des objets mineurs, à des personnages anodins, mais il les dote de sentiments profonds et ambivalents. Ce ne sont pas des Américains triomphants, légers ou insouciants, des architectures modernes et imposantes. Hopper ne peint pas les gratte-ciels de New York, ni l’Ouest sauvage. Il captive ces riens », moments de vide et de silence mais lourds d’anxiété, d’attentes ou de succès vient à Hopper de son vivant. Dès 1933, le Museum of Modern Art MoMA lui consacre une rétrospective. Le peintre est invité à représenter son pays lors de la Biennale de Venise en 1952. Couronné d’éloges, il s’éteint en réalisme figuratif d’Edward Hopper ne s’appuie pas seulement sur l’observation du monde réel. S’y mêle une bonne dose de fiction, à l’image d’un noir polar. Le peintre, en mettant en scène des personnages isolés, des lieux confinés ou abandonnés, exprime ses angoisses intérieures et les incertitudes humaines. En ce sens, tout en représentant les mœurs de la société, il livre aussi un portrait inquiétant d’une Amérique en œuvres clés voir toutes les imagesEdward Hopper, Maison près de la voie ferrée, 1925iHuile sur toile • 61 × 73,7 cm • Coll. MoMA, New York • © Adagp, Paris 2020Maison près de la voie ferrée, 1925Nul train ne passe devant cette maison qui semble abandonnée ou endormie, à l’écart de la vie moderne. Pourtant, nous avons le sentiment de contempler un personnage doté d’une âme. Cette impression est renforcée par le jeu des ombres sur l’architecture, qui lui donne un caractère inquiétant et changeant. Cette maison victorienne, démodée pour l’époque, serait tout droit sortie de l’imaginaire d’Hopper et aurait inspiré le cinéaste Alfred Hitchcock pour le film Psychose 1960. voir toutes les imagesEdward Hopper, Chambre d’hôtel, 1931iHuile sur toile • 152,4 × 165,7 cm • Coll. Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid • © Scala / © Adagp, Paris 2020Chambre d’hôtel, 1931Une femme seule, assise au bord d’un lit dans une chambre d’hôtel impersonnelle, lit les horaires de train. Figure de passage, pourtant immobile, elle est concentrée au point de ne pas se douter de la présence du spectateur. Hopper a cultivé dans son œuvre une observation voyeuriste des personnages. La composition est proche de la photographie. Comme à son habitude, le peintre met en contraste les couleurs chaudes de sa palette avec les sentiments dégagés par ses protagonistes froids, imperméables, distants. voir toutes les imagesEdward Hopper, Noctambules, 1942iHuile sur toile • 84,1 × 152,4 cm • Coll. The Art Insitute of Chicago / © Adagp, Paris 2020Noctambules, 1942Toile célèbre – peut-être la plus connue de l’art américain –, cette scène raconte moins une histoire qu’un moment, saisi sur le vif et comme figé dans le temps. Quatre personnages occupent l’espace de ce diner, à la fois clos et ouvert sur la ville, en plein cœur de la nuit. S’ils se touchent ou échangent des regards, ils renvoient pourtant à un sentiment de profonde solitude et lassitude. Autour d’eux, tout est vide. Le peintre observe la scène depuis l’extérieur du restaurant, en retrait. Peinte en grand angle, cette œuvre fait autant penser à la photographie qu’au cinéma.
edward hopper maison au bord de la voie ferrée