MĂȘmesi elle est lavable en machine comme la plupart des couettes que nous avons sĂ©lectionnĂ©es pour vous, la taille et l’épaisseur de votre couette peut vite devenir un problĂšme LĂ©volution technologique tend Ă  rĂ©duire la consommation d’eau et d’électricitĂ© requise pour le fonctionnement d’une machine Ă  laver. L’adaptation du cycle de lavage au Erreurn°8 – Utiliser une lessive trop chĂšre. Si vous pensez que plus une lessive est chĂšre, plus elle est de bonne qualitĂ©, c'est faux. La lessive est trĂšs importante pour laver le 1BRin Azure Beach Resort- JL Residences. SituĂ© Ă  Manille, Ă  moins de 5 km du Resorts World Manila et Ă  7 km du City of Dreams Manila, le 1BR in Azure Beach Resort- JL Residences propose des hĂ©bergements avec un coin salon. Vous bĂ©nĂ©ficierez gratuitement d'une connexion Wi-Fi dans l'ensemble des locaux et d'un parking privĂ© sur place. Cest essentiel pour que celle-ci reste propre, fraĂźche et en bon Ă©tat plus longtemps. Sur le principe, ça ne vous dĂ©range pas de nettoyer une couette 2 fois par an, mais vous ne savez Avantde vous lancer dans l’achat d’une machine Ă  laver connectĂ©e, il y a plusieurs choses que vous devez regarder. CapacitĂ©. Les capacitĂ©s vont d’environ 5 kg Ă  plus de 18 kg, vous ne devriez donc avoir aucun problĂšme Ă  trouver la machine Ă  laver connectĂ©e de la bonne taille pour votre mĂ©nage. Si les grandes machines sont idĂ©ales pour les grandes familles ou pour Zr0di. laver et mouiller, frotter et filer – laver les vĂȘtements est un travail difficile! Si vous ne me croyez pas, essayez simplement de laver Ă  la main et de suspendre tout votre linge cette semaine. Bien que les machines rendent le travail beaucoup plus simple et plus rapide, elles supportent Ă©galement le poids de la corvĂ©e. Une laveuse ne peut effectuer autant de cycles de lessive avant d’atteindre la fin de son cycle de vie. Donc, si vous possĂ©dez une laverie automatique, considĂ©rez la durĂ©e de vie moyenne d’une machine Ă  laver chaque fois que vous devez acheter un nouvel Ă©quipement ou rĂ©parer un ancien Ă©quipement., Combien de temps pouvez-vous raisonnablement vous attendre Ă  ce que vos rondelles commerciales durent? durĂ©e de vie moyenne d’une machine Ă  laver Les machines Ă  laver sont un investissement coĂ»teux, mais connaĂźtre la durĂ©e de vie moyenne d’une machine Ă  laver peut vous aider Ă  prĂ©parer l’avenir, Ă  acheter de nouveaux Ă©quipements et Ă  dĂ©cider entre rĂ©parer et remplacer une machine Ă  laver endommagĂ©e. rĂ©sidentiel vs Commercial tout d’abord, rappelez-vous que les machines Ă  laver rĂ©sidentielles et commerciales varient en conception et en durĂ©e de vie. Les machines Ă  laver commerciales doivent gĂ©rer des charges lourdes, s’occuper des clients frĂ©quents et offrir une facilitĂ© d’entretien., Ils s’avĂšrent robustes et fiables, et bien qu’ils coĂ»tent plus cher Ă  l’avance, ils offrent un niveau de service plus Ă©levĂ© et une durĂ©e de vie plus longue. Lorsque vous magasinez pour des rondelles commerciales, Ă©valuez la conception, les matĂ©riaux et la stabilitĂ© globale, et assurez-vous de poser des questions sur la durĂ©e de vie des produits. Marque & modĂšle ensuite, considĂ©rez la marque et le modĂšle de vos machines Ă  laver. Toutes les rondelles ne sont pas créées Ă©gales, aprĂšs tout., Si vous investissez dans un produit d’une marque de haute qualitĂ© comme Speed Queen qui a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme l’une des marques de laveuses les plus fiables par Consumer Reports, vous pouvez vous attendre Ă  une longĂ©vitĂ© et Ă  des niveaux de performance exceptionnels. Bien que vous puissiez ĂȘtre tentĂ© d’acheter la machine Ă  laver la moins chĂšre que vous pouvez trouver, ne le faites pas! Lorsque vous considĂ©rez la durĂ©e de vie, les coĂ»ts de rĂ©paration, la perte de revenus lors des pannes, les coĂ»ts des services publics, etc., vous pouvez voir que les machines de haute qualitĂ© valent l’investissement., entretien& utilisation Enfin, n’oubliez pas que votre traitement des machines Ă  laver influencera leur durĂ©e de vie. Une utilisation frĂ©quente peut raccourcir la durĂ©e de vie d’une laveuse, en particulier si le produit n’est pas Ă©quipĂ© pour une utilisation intensive. De plus, entretenir correctement votre laveuse et faire appel Ă  des professionnels rĂ©putĂ©s pour les rĂ©parations peut prolonger la durĂ©e de vie de l’équipement. durĂ©e de Vie MoyenneLa durĂ©e de vie moyenne d’une machine Ă  laver est d’environ 7 Ă  13 ans. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, vous pouvez vous attendre Ă  ce qu’une nouvelle laveuse dure environ 11 ans., Les machines Ă  laver plus anciennes peuvent ne pas durer aussi longtemps, cependant, en raison de la conception infĂ©rieure. Si votre machine Ă  laver tombe en panne lorsqu’elle a 8 ans ou plus, vous voudrez peut-ĂȘtre envisager de la remplacer au lieu de la rĂ©parer en supposant qu’elle nĂ©cessite une solution coĂ»teuse. enfin, si vous ĂȘtes Ă  la recherche d’un distributeur fiable, assurez-vous de consulter Laundry Solutions Company, un fournisseur de services complets d’équipement de blanchisserie commercial vendu, sur site et multi-logements. Notre programme de location ne fournit aucun frais de kilomĂ©trage, aucun frais de service et aucun frais de piĂšces., Vous pourrez utiliser de l’équipement Speed Queen de haute qualitĂ© tout en bĂ©nĂ©ficiant d’un bail flexible et de paiements prĂ©visibles. Pour en savoir plus sur nos produits et services, veuillez nous appeler au 800-383-9274 ou nous contacter en ligne. Nous sommes impatients de vous entendre! Consommation d’une machine Ă  laver cas pratiqueLa puissance de votre machine Ă  laver est de 2 200 W et vous effectuez 10 lessives par semaine, qui correspondent environ Ă  15 heures de fonctionnement si chaque cycle dure 1 h 30. Soit 2 200 x 15 x 52 / 1 000 = 1 716 est la consommation electrique d’un lave linge?Consommation moyenne de 0,95 kWh pour la machine A+ et une consommation moyenne de 0,82 kWh pour la machine A+++ Ă  0,15 € le kWh.Quel est le coĂ»t d’une machine Ă  laver?On estime en moyenne qu’une machine Ă  laver rĂ©cente consomme 50 litres d’eau et 1 kWh d’électricitĂ© par cycle. Le calcul est vite fait 15 cents d’eau et 15 cents d’électricitĂ©, soit environ 30 cents par machine. Pour une famille moyenne qui fait 4 batĂ©es par semaine, cela revient donc environ Ă  62 euros par est le plus cher entre l’eau et l’électricitĂ©?Il y a aussi une service charge » de par an pour l’eau et pour l’électricitĂ© DonnĂ©es 2019, qui peu correspondre Ă  l’abonnement en France. Domestic = tarif plus cher de 60% pour l’eau et 30% pour l’électricitĂ© quand les propriĂ©taires ne vous dĂ©clarent pas Ă  l’intĂ©rieur du bien que un lave-vaisselle est economique? En moyenne, l’utilisation d’un lave-vaisselle permet d’économiser 70% d’eau, soit 35 litres par rapport Ă  un lavage Ă  la main bain de lavage ou eau courante par intermittence.Comment ça marche une laverie automatique?Une fois dans la laverieRemplissez la machine avec votre correctement la de la lessive Ă©ventuellement des adoucissants dans le compartiment prĂ©vu la tempĂ©rature de Ă  la machine de la laverie pour le numĂ©ro de la machine puis est le plus cher entre le gaz et l’électricitĂ©?Le chauffage Ă©lectrique est cher Ă  l’usage car le prix du kWh d’électricitĂ© est nettement plus Ă©levĂ© que le prix du kWh de gaz autour de 15 centimes d’euros par kWh pour l’électricitĂ© au tarif rĂ©glementĂ© d’EDF contre autour de 7 Ă  8 centimes d’euros par kWh pour le gaz est le fournisseur d’électricitĂ© le moins cher en France?Le fournisseur le moins cher en France concernant le prix du kWh d’électricitĂ© est MINT ÉNERGIE avec son offre Online. Dans cette offre prix de l’abonnement d’électricitĂ© est identique Ă  celui de EDF au tarif rĂ©glementĂ©, comme c’est le cas pour la plupart des fournisseurs est le plus Ă©conomique le gaz ou l’électricitĂ©?Dans tous les cas, le gaz naturel est bien plus Ă©conomique que l’électricitĂ©. Et mĂȘme s’il faut faire rĂ©viser sa chaudiĂšre tous les ans, le chauffage au gaz reste nettement moins onĂ©reux !Comment connaĂźtre sa consommation electrique par appareil?Il suffit de prendre la puissance en Watts de l’appareil indiquĂ©e sur sa notice, puis de la convertir en kW en la divisant par 1000 et en la multipliant par le nombre d’heures durant lesquelles l’appareil est est la puissance en watt d’une tĂ©lĂ©vision?Un tĂ©lĂ©viseur LCD a une puissance Ă©lectrique de 100 watts par heure en moyenne. Si l’on compte une utilisation pendant 3 heures par jour, 330 jours dans l’annĂ©e, la consommation serait de 100 W x 3 x 330 / 1 000 = 99 kWh par an ; Un tĂ©lĂ©viseur plasma a une puissance moyenne de 250 watts par SimilairesCet article vous a Ă©tĂ© utile ?OuiNon 1 Cette recherche est menĂ©e dans le cadre du programme TerrFerme Les dispositifs de l’enfermement. Ap ... 1La Roumanie compte aujourd’hui deux centres de rĂ©tention pour Ă©trangers en attente d’expulsion1. Connue pour l’émigration de ses ressortissants, elle reçoit Ă  son tour une immigration diversifiĂ©e, en provenance tant de pays voisins que d’autres continents Michalon, Nedelcu, 2010. L’ouverture des frontiĂšres fin 1989, l’accession Ă  l’Union europĂ©enne en 2007 et les prĂ©paratifs pour l’entrĂ©e dans Schengen jalonnent l’insertion du pays sur la scĂšne migratoire europĂ©enne et mondiale. La Roumanie reprĂ©sente ainsi un terrain d’observation privilĂ©giĂ© des transformations de la spatialisation du pouvoir au sens de Foucault, 1975 dans la mondialisation, ici abordĂ©es par les lieux d’enfermement des Ă©trangers. 2La problĂ©matisation du contrĂŽle des migrations semble coĂŻncider avec le lancement des nĂ©gociations pour l’intĂ©gration europĂ©enne en 1997. Le premier centre de rĂ©tention ouvert en 1999, agrandi et rĂ©novĂ© en 2005 est situĂ© dans la banlieue nord de Bucarest, dans la commune d’Otopeni, Ă  un kilomĂštre du principal aĂ©roport du pays. L’autre, ouvert en 2001, est localisĂ© Ă  Horia, bourgade proche de la ville d’Arad et de la frontiĂšre avec la Hongrie voir carte 1. Avant la mise en service de ces centres, les Ă©trangers arrĂȘtĂ©s Ă  la frontiĂšre ou en situation irrĂ©guliĂšre Ă©taient confinĂ©s au sein de l’aĂ©roport d’Otopeni CPT, 1998, 2003 et cela en dehors de toute rĂ©glementation. 2 Ordonnance d’urgence du Gouvernement roumain n°194/2002 sur le rĂ©gime des Ă©trangers en Roumanie. 3 Ibidem. 4 La loi roumaine distingue l’ Ă©loignement » indepărtare du territoire, qui dĂ©signe une mesure adm ... 3Le placement dans ces centres de prise en charge publique » centre de custodie publică constitue une mesure de restriction temporaire de la libertĂ© de mouvement sur le territoire de l’État roumain »2 prise par un magistrat Ă  l’encontre d’étrangers en attente d’éloignement du territoire. Ce sont des lieux clos, amĂ©nagĂ©s spĂ©cialement, 
, destinĂ©s Ă  l’hĂ©bergement temporaire »3. Ils sont gĂ©rĂ©s par l’Office Roumain pour l’Immigration Oficiul RomĂąn pentru Imigrări, ORI, rattachĂ© au MinistĂšre de l’IntĂ©rieur. Ils sont destinĂ©s Ă  trois catĂ©gories d’étrangers les Ă©loignables », sous le coup d’une mesure d’éloignement du territoire car ils n’ont pas ou plus de droit au sĂ©jour en Roumanie ; les expulsables », sous le coup d’une mesure judiciaire d’expulsion car ils ont Ă©tĂ© condamnĂ©s dans le cadre d’une procĂ©dure pĂ©nale ; les Ă©trangers indĂ©sirables », considĂ©rĂ©s comme reprĂ©sentant une menace » pour la sĂ©curitĂ© nationale et l’ordre public et en attente d’expulsion4. Le dispositif spatial LĂ©vy, Lussault, 2003 ; Lussault, 2007 de rĂ©tention des Ă©trangers en Roumanie repose sur deux fondements privation de libertĂ© de mouvement et remise forcĂ©e en mouvement. 5 Les zones de transit aux frontiĂšres roumaines sont sous la tutelle de la Police roumaine des fronti ... 6 Les types de lieux de confinement des Ă©trangers varient fortement d’un pays Ă  l’autre, il est donc ... 4Les recherches empiriques sur le confinement des Ă©trangers sont le plus souvent consacrĂ©es Ă  la rĂ©alisation du premier de ces objectifs, Ă  travers la clĂŽture. Sa construction, sa rĂ©activation permanente, et ses effets sur la vie qui se dĂ©roule Ă  l’intĂ©rieur ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s Ă  travers la maniĂšre dont le pouvoir de contrĂŽle de l’État s’y met en Ɠuvre et y est vĂ©cu, dans les centres de rĂ©tention Darley, 2008 ; Fischer, 2007a, les zones de transit aux frontiĂšres5 Makaremi, 2010, les cellules de garde Ă  vue Le Courant, 2010, ou encore les prisons Beaulieu-Guerette, 2010 ; Boe, 2009 ; Bouagga, 2010. Elle justifie le rapprochement entre les centres de rĂ©tention et toute une constellation de lieux de mise Ă  l’écart des Ă©trangers6. La clĂŽture est redevable d’un traitement par ses dimensions matĂ©rielles Maisondieu, 2010 et ses fonctions sociales, politiques et administratives. Elle passe par un affaiblissement voire une coupure des rĂ©seaux d’interconnaissance Le Courant, 2010 et d’information avec l’extĂ©rieur Fischer, 2005. Ses fondements juridiques suscitent la perplexitĂ© des juristes » Fischer, 2007a, p. 6. Elle entraĂźne des transformations durables des pratiques et des maniĂšres de se percevoir des personnes en ayant fait l’expĂ©rience » Le Courant, 2010, p. 3. Les murs, comme ceux de la prison, sont nĂ©anmoins poreux Darley 2008. 5Le mouvement affĂ©rent au confinement des Ă©trangers reste en revanche Ă  mieux connaĂźtre. À une Ă©chelle micro, les dĂ©placements internes Ă  ces lieux et leur rĂ©gulation constituent une prĂ©occupation majeure des institutions Fischer, 2007a et produisent de nombreux effets de seuils ; on retrouve lĂ  des caractĂ©ristiques des Ă©tablissements carcĂ©raux Milhaud, 2009. Dans une perspective plus globale, les expulsions et leurs Ă©checs finissent par cantonner les Ă©trangers dans un espace de la mobilitĂ© contrainte » Makaremi, 2008, p. 60, dans un ping-pong » entre pays d’origine, pays de transit et pays d’ arrivĂ©e » non dĂ©sireux de les recevoir. 7 Le substantif retenu » s’est diffusĂ© chez les militants et les scientifiques francophones spĂ©cial ... 6L’articulation de la privation de libertĂ© Ă  la mobilitĂ© gagne Ă  ĂȘtre davantage Ă©lucidĂ©e. L’enquĂȘte menĂ©e en Roumanie a rĂ©vĂ©lĂ© l’importance des dĂ©placements de retenus entre la constellation de lieux institutionnels qui forment l’ univers rĂ©tentionnaire » tant en Roumanie qu’au niveau europĂ©en centres de rĂ©tention, zones de transit aux frontiĂšres, postes de police, bureaux des organismes en charge des migrations, consulats
. Les discours des retenus et anciens retenus7 sont imprĂ©gnĂ©s de la tension que ces dĂ©placements semblent avoir gĂ©nĂ©rĂ© en eux. Ces transferts sont encadrĂ©s par les institutions et rĂ©alisĂ©s dans des conditions propres Ă  rĂ©affirmer l’asymĂ©trie Ă©trangers/autoritĂ©s. Nous posons l’hypothĂšse que l’exercice du pouvoir de l’État sur l’étranger passe par des usages spĂ©cifiques du dĂ©placement. La mobilitĂ© est mise au service de l’enfermement. À ce titre, elle peut ĂȘtre qualifiĂ©e de mobilitĂ© gouvernementale » Gill, 2009a. Cette mobilitĂ© gouvernementale constitue une forme ultime de privation d’espace. Elle dĂ©possĂšde les Ă©trangers de leur trajectoire migratoire et participe ainsi de la dĂ©possession de soi Le Courant, 2010 vĂ©cue par les Ă©trangers. Le dispositif spatialde rĂ©tention conjugue donc des usages a priori contradictoires de l’espace confinement d’une part, mobilitĂ©s gouvernementales de l’autre. Carte 1 Les centres de rĂ©tention pour Ă©trangers en Roumanie ContrĂŽler les Ă©trangers par l'enfermement 7La restriction temporaire de la libertĂ© de mouvement » fixĂ©e par la rĂ©glementation roumaine est concrĂ©tisĂ©e par un placement en centres fermĂ©s. Il s’agit d’un choix spĂ©cifique, alors que d’autres pays procĂšdent autrement, par assignation Ă  rĂ©sidence ou surveillance Ă©lectronique FTDA, 2010. La rĂ©tention concourt Ă  objectiver l’asymĂ©trie entre les autoritĂ©s roumaines et les Ă©trangers Ă  travers trois usages de l’espace la contrainte, la sĂ©paration, la privation. DĂ©clinaisons de la contrainte spatiale 8Le placement en rĂ©tention est une dĂ©cision de justice prise par la Cour d’appel de Bucarest, Ă  laquelle l’étranger ne peut se soustraire que si les possibilitĂ©s d’appel auxquelles il a droit aboutissent Ă  sa libĂ©ration. La contrainte se dĂ©cline Ă  plusieurs niveaux. 9La mise en rĂ©tention est destinĂ©e Ă  des Ă©trangers interpellĂ©s sur le territoire national ou Ă  ses frontiĂšres. Une partie importante des Ă©trangers retenus en Roumanie n’avait pas l’intention de s’y arrĂȘter, surtout si, voyageant avec un passeur, ils ne maĂźtrisent pas leur itinĂ©raire. Pour Ă©chapper Ă  un Ă©loignement immĂ©diat du territoire, certains dĂ©posent une demande d’asile et restent en libertĂ©. Leur requĂȘte les fait entrer dans le systĂšme Eurodac, qui vise Ă  l’enregistrement des empreintes digitales des demandeurs d’asile, des rĂ©fugiĂ©s statutaires et des Ă©trangers interpellĂ©s aux frontiĂšres ou sur un territoire national. S’ils ne sont pas Ă©loignĂ©s dans les 24 heures qui suivent leur arrestation et ne demandent pas l’asile, les Ă©trangers sont placĂ©s dans un centre et peuvent ĂȘtre Ă©loignĂ©s plus tard. Leurs premiers contacts avec la Roumanie sont nouĂ©s en rĂ©tention. À leur libĂ©ration, ils rencontrent gĂ©nĂ©ralement de grandes difficultĂ©s Ă  obtenir un titre de sĂ©jour, souhaitent quitter le pays et rejoindre l’Europe occidentale. Leur fichage biomĂ©trique complique nĂ©anmoins tout projet de dĂ©part et rĂ©duit quasiment Ă  zĂ©ro leurs chances d’obtenir une protection dans un autre État membre. Le contrĂŽle migratoire inflĂ©chit les trajectoires ; la Roumanie est une Ă©tape non choisie voire la fin imposĂ©e du voyage. Si les contrĂŽles d’identitĂ© inopinĂ©s dans la rue ou dans le mĂ©tro ne font pas encore partie des pratiques de la police roumaine, l’ORI mĂšne en revanche des opĂ©rations de plus en plus frĂ©quentes sur les lieux d’emploi supposĂ©s de travailleurs sans papiers. Le placement en rĂ©tention concerne enfin des Ă©trangers ayant purgĂ© une peine de prison ; ils ne sont pas remis en libertĂ© et sont transfĂ©rĂ©s directement de la prison au centre de rĂ©tention. 10Le choix du lieu de rĂ©tention est effectuĂ© par le procureur de Bucarest ; il prĂ©vaut en thĂ©orie pour la totalitĂ© de la pĂ©riode de rĂ©tention 30 jours prolongeables 5 mois, ou 2 ans. Une logique territoriale prĂ©side Ă  la rĂ©partition des Ă©trangers, le lieu de leur interpellation conditionnant le lieu de leur placement en rĂ©tention. Les transferts de retenus d’un centre Ă  l’autre existent toutefois et procĂšdent de logiques bien diffĂ©rentes voir ci-dessous. 11Être enfermĂ© Ă  Bucarest ou Ă  Horia n’est pas Ă©quivalent. Les centres de rĂ©tention font certes tous deux l’objet d’une mise Ă  distance. À Bucarest, il s’agit d’une mise en pĂ©riphĂ©rie Ă  l’échelle de la capitale ; le centre est localisĂ© Ă  une quinzaine de kilomĂštres du cƓur de l’agglomĂ©ration. La localitĂ© de Horia est complĂštement excentrĂ©e Ă  l’échelle nationale, ce qui a de nombreuses rĂ©percussions sur le fonctionnement du centre. Les retenus sont Ă©loignĂ©s des communautĂ©s Ă©trangĂšres, majoritairement regroupĂ©es dans la capitale. L’éloignement est aussi celui du personnel, qui se sent dĂ©laissĂ© par son administration centrale. La rĂ©partition nationale entraĂźne donc des dĂ©sĂ©quilibres entre les deux centres, tant en termes de prise en charge par l’ORI et de mise en Ɠuvre de la procĂ©dure d’éloignement, d’assistance caritative que de possibilitĂ© de recevoir du soutien de co-nationaux ou de proches. 12L’imposition d’un espace se manifeste enfin Ă  l’échelle micro. La rĂ©partition des Ă©trangers dans les cellules des centres est une prĂ©rogative de leur direction. Elle obĂ©it au croisement de deux variables statut juridique de l’étranger Ă©loignables », expulsables » ou indĂ©sirables », sexe. D’autres logiques sont Ă©galement mobilisĂ©es, qui rendent compte du rĂŽle important jouĂ© par le personnel dans les conditions de vie des retenus lectures culturalistes, mais aussi relations aux surveillants et Ă  la direction. Un retenu qui entretient des relations pacifiques avec le personnel pourra demander Ă  ĂȘtre transfĂ©rĂ© dans une autre cellule, moins occupĂ©e, ou Ă  y retrouver des amis. La sous-occupation des centres au moment de l’enquĂȘte laisse une certaine souplesse Ă  cet Ă©gard. La cellule apparaĂźt comme la seule Ă©chelle Ă  laquelle les Ă©trangers ont une marge de nĂ©gociation dans un espace qui leur est imposĂ©. Division et privation d’espace 13L’architecture des centres de rĂ©tention roumains se rapproche d’une architecture carcĂ©rale par les multiples sĂ©parations et seuils qui la jalonnent sur la prison voir Milhaud 2009. L’espace est agencĂ© diffĂ©remment dans l’un et l’autre centre, ce qui entraĂźne des rapports diffĂ©rents entre retenus et agents de l’institution. 14Les limites de la rĂ©tention se posent tout d’abord par rapport Ă  l’extĂ©rieur. Elles passent par l’absence de signalisation des centres dans l’espace public. À Bucarest, le mur d’enceinte est surmontĂ© de barbelĂ©s et de camĂ©ras de vidĂ©osurveillance. Un policier en faction dans une guĂ©rite contrĂŽle toutes les personnes qui entrent et sortent du pĂ©rimĂštre. À Horia, l’architecture est moins passe-partout, le bĂątiment est un des plus hauts du village et le mur d’enceinte, peu Ă©levĂ©, ne le dissimule que partiellement aux regards extĂ©rieurs. La surveillance y est moindre il n’est pas surmontĂ© de barbelĂ©s, le portail n’est pas verrouillĂ©, la vĂ©rification des identitĂ©s s’effectue Ă  l’entrĂ©e du bĂątiment. 15À l’échelle des centres, des phĂ©nomĂšnes de partition de l’espace et de confinement des Ă©trangers dans certaines zones existent Ă©galement. Chaque unitĂ© possĂšde des espaces destinĂ©s aux services de police bureau des directeurs de centre et des directeurs adjoints, secrĂ©tariat, bagagerie, poste de contrĂŽle
, d’hĂŽtellerie restauration cuisine, rĂ©fectoire, lingerie
 et de soins mĂ©dicaux infirmerie, bureau du psychologue. Ils sont strictement sĂ©parĂ©s des zones de vie des retenus. Les Ă©trangers n’occupent donc qu’une portion limitĂ©e des centres, divisĂ©s entre le monde » des personnels et celui des retenus. 16La zone des Ă©trangers Ă  Bucarest Ă©voque une structure d’hĂ©bergement collectif classique. La porte d’accĂšs ouvre sur un couloir central, Ă©troit. Les cellules sont alignĂ©es d’un cĂŽtĂ©. De l’autre, ce sont les piĂšces collectives un parloir pour les visiteurs extĂ©rieurs, une laverie, un bureau de visite pour les ONG, une salle dite de sport », et une salle de loisirs ». Seul Ă©lĂ©ment qui rompt cette monotonie spatiale au milieu du couloir, un petit coin Ă©quipĂ© de quelques fauteuils et d’une tĂ©lĂ©vision est destinĂ© aux surveillants, qui y passent l’essentiel de leur temps. Il est attenant au poste de contrĂŽle. Le couloir ouvre sur une grande terrasse grillagĂ©e. Une passerelle connecte cette terrasse Ă  la salle de restauration situĂ©e dans l’autre bĂątiment. Ce centre a une capacitĂ© totale de 164 places. Les cellules, de douze mĂštres carrĂ©s environ, sont gĂ©nĂ©ralement destinĂ©es Ă  ĂȘtre occupĂ©es par quatre personnes et comportent des sanitaires. Le mobilier de base est composĂ© de deux lits superposĂ©s, d’une armoire et d’une table. Il y a une fenĂȘtre, avec des barreaux. Les portes sont blindĂ©es et Ă©quipĂ©es d’un Ɠilleton. Chaque cellule est reliĂ©e au poste de contrĂŽle par une sonnette d’alarme. Au bout du couloir, il y a deux cellules d’isolement. 17L’espace interne est organisĂ© diffĂ©remment Ă  Horia, prĂ©vu pour une soixantaine de personnes. L’architecture y est d’inspiration panoptique. Les cellules avec sanitaires sont rĂ©parties face au poste de surveillance, dont elles sont sĂ©parĂ©es par deux grilles. La coursive desservant les cellules est Ă©galement clĂŽturĂ©e et a vue sur la seule piĂšce collective, au rez-de-chaussĂ©e. Ce local est Ă©quipĂ© d’un tĂ©lĂ©viseur, d’une table de ping-pong et d’une machine Ă  cafĂ©. Les cellules prĂ©sentent grosso modo les mĂȘmes caractĂ©ristiques qu’à Bucarest. 18On retrouve dans les deux centres des caractĂ©ristiques d’une architecture carcĂ©rale organisation en cellules, absence d’espaces privatifs, manque d’espaces de circulation et multiples dispositifs de contrĂŽle portes blindĂ©es fermĂ©es depuis l’extĂ©rieur, Ɠilletons, clĂ©s, grilles et barreaux, vidĂ©osurveillance, sonnettes d’alarme
. En revanche, les centres diffĂšrent par le positionnement spatial des surveillants, donc des reprĂ©sentants du pouvoir, par rapport aux retenus. À Bucarest, ils sont installĂ©s au milieu du couloir. Les retenus ne peuvent sortir de leur cellule ni se mouvoir sans voir ou ĂȘtre vu des agents – ce qui entraine des problĂšmes de promiscuitĂ© entre les deux catĂ©gories. À Horia, l’agencement d’inspiration panoptique localise le contrĂŽle policier Ă  l’extĂ©rieur de l’espace dĂ©volu aux Ă©trangers. S’il n’y a pas de cohabitation immĂ©diate entre dĂ©tenus et surveillants, il y a une confrontation visuelle permanente entre eux, toute action qui se produit sur la coursive et dans certaines cellules Ă©tant dans le champ de vision des surveillants. Mais dans les deux cas la cellule apparaĂźt comme un espace plus ou moins privĂ© les surveillants se tiennent sur le seuil et n’y entrent pas systĂ©matiquement. 19À l’aune de cette description, le dispositif roumain semble concentrĂ© sur sa fonction de contrĂŽle des Ă©trangers enfermĂ©s. S. Le Courant tire une conclusion similaire de son enquĂȘte menĂ©e dans un local de rĂ©tention d’un commissariat de police français Le Courant 2010. Il n’en va pas de mĂȘme pour tous les lieux de confinement N. Fischer conclut, Ă  propos d’un important centre de rĂ©tention en France, que le travail des forces de l’ordre consiste avant tout Ă  maintenir la clĂŽture avec l’extĂ©rieur Fischer, 2007a. Le primat accordĂ©, en Roumanie, Ă  l’exercice du pouvoir sur les retenus peut s’expliquer par la non-politisation de la question des sans-papiers et de l’enfermement, et plus largement de l’immigration, sur la scĂšne nationale. Ce champ de l’intervention publique ne provoque pas de dĂ©bat politique ou social. Les responsables de l’ORI rencontrĂ©s pour l’enquĂȘte convergeaient sur ce point l’immigration et son contrĂŽle restent une prĂ©occupation marginale dans un pays qui a bien d’autres problĂšmes Ă  rĂ©soudre ». DĂ©placer les retenus pour mieux les enfermer la mobilitĂ© gouvernementale 20Multiscalaire, contraignant, divisĂ©, soumis Ă  une rationalitĂ© gestionnaire, l’espace de la clĂŽture est dans les centres de rĂ©tention un mĂ©diateur puissant du contrĂŽle des autoritĂ©s roumaines sur les Ă©trangers retenus. L’enfermement apparaĂźt toutefois comme ayant deux facettes indissociables. La concrĂ©tisation de la finalitĂ© ultime de la rĂ©tention et le fonctionnement des centres utilisent aussi l’espace Ă  travers la mobilitĂ©. OrganisĂ©e par l’institution, cette mobilitĂ© gouvernementale est Ă  la fois expression et instrument du pouvoir. Elle contribue donc Ă  faire advenir l’enfermement. Ses dĂ©clinaisons le dĂ©montrent elle est liĂ©e Ă  la procĂ©dure, mais elle peut aussi avoir des visĂ©es punitives, et finit par dĂ©possĂ©der les retenus de leur trajectoire migratoire. L’inscription dans un espace juridique les dĂ©placements procĂ©duraux 21L’enfermement d’un Ă©tranger ne signifie pas son immobilisation totale et dĂ©finitive. Le placement en rĂ©tention est suivi de dĂ©placements encadrĂ©s par l’ORI. L’application de la dĂ©cision d’éloignement nĂ©cessite des dĂ©placements vers les consulats susceptibles d’accorder le laisser-passer requis. Lorsque le retenu fait appel de sa mise en rĂ©tention ce qui est gĂ©nĂ©ralement le cas, il est transfĂ©rĂ© Ă  la cour pour assister aux audiences. Bien que faisant partie de la routine de la rĂ©tention, ces dĂ©placements posent des difficultĂ©s d’organisation. Le personnel d’escorte n’est pas toujours en nombre suffisant ; il peut arriver que le personnel de surveillance soit affectĂ© Ă  ces missions, ce qui se fait au dĂ©triment des retenus. Lorsque l’étranger est retenu Ă  Horia, son dĂ©placement Ă  travers tout le pays est une entreprise compliquĂ©e qui peut s’accompagner de son transfert, pendant quelques jours ou quelques semaines, dans le centre de Bucarest. Or, ces sĂ©quences sont extrĂȘmement Ă©prouvantes pour les Ă©trangers. À l’issue incertaine de l’audience s’ajoutent les conditions du transfert, en fourgon de police, sous escorte, parfois menottes aux poignets. L’obligation de paraĂźtre menottĂ© en public est vĂ©cue comme une violence injustifiĂ©e par des individus qui ne se considĂšrent pas comme des criminels. 22Aux dĂ©placements nationaux s’ajoutent frĂ©quemment des dĂ©placements internationaux. L’Union europĂ©enne en fournit un exemple saisissant, Ă  travers deux outils des politiques migratoires contemporaines. Les accords dits de rĂ©admission » sont des conventions passĂ©es entre deux États afin de leur faire accepter sur leur territoire des Ă©trangers expulsĂ©s par l’autre pour cause d’entrĂ©e ou de sĂ©jour irrĂ©gulier, qu’il s’agisse de leurs propres ressortissants ou de ressortissants de pays dits tiers » Ă  l’exclusion des demandeurs d’asile. Ces accords peuvent ĂȘtre signĂ©s d’État Ă  État ce sont les accords bilatĂ©raux – la Roumanie en a signĂ© 29 jusqu’en 2010 ou par l’UE et un pays tiers ce sont les accords communautaires – que la Roumanie a tous adoptĂ©s. Ce premier systĂšme est complĂ©tĂ© par le rĂšglement Dublin II, entrĂ© en vigueur en septembre 2003. Il est destinĂ© Ă  empĂȘcher le dĂ©pĂŽt de demandes d’asile par une mĂȘme personne dans plusieurs États membres, et Ă  identifier l’État responsable de l’examen du dossier dans le cas oĂč le demandeur aurait traversĂ© plusieurs pays de l’UE. La mise en Ɠuvre des accords de rĂ©admission et de Dublin II repose notamment sur le rĂšglement Eurodac. Cette base de donnĂ©es permet aux États d’identifier les pays par lesquels un Ă©tranger a transitĂ© ou dĂ©posĂ© une demande d’asile, et d’appliquer la procĂ©dure, Ă  savoir le transfert des personnes concernĂ©es vers l’État qui accepte de les recevoir dans l’un ou l’autre systĂšme. Accords de rĂ©admission et rĂšglement Dublin II ont pour objectif le dĂ©placement contraint d’étrangers, dans le cadre d’une rĂ©partition des tĂąches » entre États membres. NĂ©anmoins, les renvois de migrants en dehors ou en l’absence de tout accord de rĂ©admission existent, ce qui tĂ©moigne du rĂŽle important attribuĂ© aux dĂ©placements contraints d’étrangers dans le contrĂŽle des migrations d’aujourd’hui. 8 Les zones de transit sont destinĂ©es Ă  hĂ©berger pour une durĂ©e maximale de 20 jours les Ă©trangers qu ... 23La rĂ©alisation d’une mesure de transfert implique que les personnes concernĂ©es soient toujours sur place et que les autoritĂ©s compĂ©tentes puissent accĂ©der Ă  elles. Le placement dans des espaces clos, destinĂ©s Ă  la fois Ă  empĂȘcher la fuite » des Ă©trangers et Ă  mettre en Ɠuvre leur Ă©loignement, est la rĂ©ponse apportĂ©e Ă  cela dans la majeure partie des pays europĂ©ens. Elle entraĂźne elle-mĂȘme des dĂ©placements, les Ă©trangers ne pouvant pas forcĂ©ment ĂȘtre enfermĂ©s Ă  proximitĂ© de leur domicile ou sur le lieu de leur interpellation. En Roumanie, les centres de rĂ©tention sont destinĂ©s Ă  cette surveillance des Ă©trangers en attente d’éloignement, tout comme les zones de transit8 aux frontiĂšres terrestres et aĂ©roportuaires. Ces dĂ©placements se dĂ©roulent dans des conditions trĂšs coercitives. Cherchant Ă  Ă©chapper Ă  un transfert vers la Roumanie, les Ă©trangers usent du maximum de moyens lĂ©gaux pour Ă©chapper Ă  leur embarquement. Il n’est pas rare qu’ils portent atteinte Ă  leur corps, par des grĂšves de la faim ou des mutilations. Surtout, le transfert occasionne une accĂ©lĂ©ration des passages dans des lieux d’enfermement successifs. En quelques jours, l’étranger peut faire l’expĂ©rience d’une multiplicitĂ© de locaux et de transferts, aux conditions trĂšs disparates, dans plusieurs pays, et vivre une vĂ©ritable itinĂ©rance rĂ©tentionnaire ». Sans compter qu’à l’arrivĂ©e, les individus transfĂ©rĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement enfermĂ©s Ă  nouveau Ă  l’exception, dans certains cas, des demandeurs d’asile. Cette itinĂ©rance rĂ©tentionnaire » donne aux Ă©trangers une vĂ©ritable connaissance des conditions d’enfermement dans les diffĂ©rents pays traversĂ©s. Les comportements des policiers Ă  leur Ă©gard, les conditions matĂ©rielles dont ils bĂ©nĂ©ficient ou non font l’objet d’une analyse comparative » qui permettra de rĂ©interprĂ©ter la situation Ă  l’arrivĂ©e en Roumanie. Les dĂ©placements punitifs 24Les dĂ©placements et transferts entre centres n’ont pas qu’une vocation procĂ©durale. Le choix du lieu de rĂ©tention incombe au procureur, et se fait uniquement lors des dĂ©cisions de justice. En pratique, des Ă©trangers sont transfĂ©rĂ©s par l’ORI de Bucarest Ă  Horia, ou vice-versa. Cela se produit lorsque le comportement d’un retenu pose un problĂšme au personnel du centre, s’il se montre particuliĂšrement vindicatif ou leader de mouvements de protestation par exemple. Les transferts peuvent aussi rĂ©pondre Ă  des suspicions de l’administration ; lorsqu’elle soupçonne un retenu de maintenir, depuis le centre, des contacts avec des passeurs ou des individus au comportement considĂ©rĂ© comme rĂ©prĂ©hensible, le transfert de celui-ci pourra ĂȘtre organisĂ©. L’arbitraire qui semble prĂ©sider Ă  ces dĂ©cisions et les conditions des dĂ©placements punitifs en font un sujet sensible et une expĂ©rience Ă©prouvante pour les personnes dĂ©placĂ©es. 25Les transferts entre centres ne se limitent en effet pas Ă  un simple transport ; ils visent Ă  transformer l’individu, comme cela a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© Ă  propos des dĂ©placements de prisonniers Svensson, Svensson, 2006. Ils sont censĂ©s provoquer un changement de comportement de la personne transfĂ©rĂ©e, la rendre conforme Ă  ce qui est attendu d’elle. Ils sont aussi l’occasion pour l’institution de rĂ©affirmer son pouvoir la sociabilitĂ© interne au centre est perturbĂ©e par le dĂ©part ou l’arrivĂ©e d’un nouvel Ă©tranger, les liens nouĂ©s entre retenus, voire entre retenus et surveillants, sont dĂ©sĂ©quilibrĂ©s ou rompus. La personne transfĂ©rĂ©e se retrouve dans un nouvel environnement social, qu’elle doit apprendre Ă  maĂźtriser, ce qui l’isole et, de fait, l’affaiblit voir Gill 2009a et 2009b pour une analyse en centre de demandeurs d’asile. Le temps du transfert est lui-mĂȘme un moment de rĂ©affirmation de l’asymĂ©trie institution/Ă©tranger. Le retenu n’a gĂ©nĂ©ralement aucune connaissance des motivations et dates de son transfert, qui intervient sans aucune prĂ©paration. Le voyage est caractĂ©risĂ© par sa pĂ©nibilitĂ© fouille au dĂ©part et Ă  l’arrivĂ©e, usage des menottes parfois pendant la totalitĂ© des douze heures de route, absence de boisson et de nourriture sauf si les policiers d’escorte acceptent de faire des achats en cours de route avec l’argent des retenus, effets personnels parfois restituĂ©s avec retard. Ce type de mobilitĂ© fait partie du dispositif de contrĂŽle des Ă©trangers placĂ©s en rĂ©tention. On retrouve lĂ  un trait caractĂ©ristique des dĂ©placements pĂ©nitentiaires, mis en avant notamment par O. Milhaud 2009. G. Chantraine y voit une impossibilitĂ© institutionnalisĂ©e les transferts punitifs organisĂ©s par l’administration pĂ©nitentiaire visent Ă  briser toute tentative de reconstruction de liens et d’ébauche de plan pouvant aboutir Ă  une nouvelle tentative [d’évasion], entraĂźnant un ensemble de solitude, de souffrances et de privations spĂ©cifiques » 2004, p. 125. DĂšs lors, la mobilitĂ© gouvernementale telle qu’elle s’exerce sur les Ă©trangers retenus n’est pas comme dans le long transport que subissent les prisonniers russes avant d’arriver dans leur colonie Piacentini, Pallot, Moran, 2009, une peine en soi ? La dĂ©possession de soi et de sa trajectoire 26S. Le Courant a montrĂ© que le passage par la rĂ©tention opĂšre une transformation intĂ©rieure chez les Ă©trangers les mĂ©canismes Ă  l’Ɠuvre au sein du dispositif de contrĂŽle des Ă©trangers modĂšlent durablement les pratiques et les maniĂšres de se percevoir des personnes en ayant fait l’expĂ©rience » Le Courant, 2010, p. 3. L’enfermement leur fait prendre conscience de leur situation de clandestins. La politique de contrĂŽle migratoire aboutit Ă  une double rĂ©duction, objective et subjective, des Ă©trangers – parfois prĂ©sents depuis de longues annĂ©es – Ă  une vie toujours plus clandestine » ibidem, p. 12. Ce propos trouve un prolongement spatial la rĂ©tention dĂ©possĂšde aussi les Ă©trangers de leur trajectoire migratoire. 27L’itinĂ©raire de A., jeune Asiatique passĂ© par la rĂ©tention en Roumanie, est Ă  cet Ă©gard rĂ©vĂ©lateur voir la carte 2. Il est arrivĂ© en Roumanie en 2008. Il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en Hongrie aprĂšs avoir passĂ© la frontiĂšre et a passĂ© une nuit dans un poste frontiĂšre avant d’ĂȘtre ramenĂ© en Roumanie. Il a alors passĂ© deux jours dans un local fermĂ© de la police des frontiĂšres puis a dĂ©posĂ© une demande d’asile en Roumanie et a Ă©tĂ© hĂ©bergĂ© pendant 8 mois en centre de demandeurs d’asile. Pendant l’instruction de son dossier, il a quittĂ© le pays et a rejoint l’Allemagne, oĂč il a Ă©tĂ© interpellĂ© par la police des frontiĂšres et a passĂ© 24 heures dans un poste de police. Il a ensuite Ă©tĂ© placĂ© dans la prison de Munich, oĂč il a passĂ© deux mois pour usage de faux documents. Il a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  l’aĂ©roport pour sa reconduite en Roumanie et s’est coupĂ© les veines pour tenter d’y Ă©chapper. Ses blessures n’ont pas empĂȘchĂ© qu’il soit transfĂ©rĂ© le lendemain. À son arrivĂ©e en Roumanie, il a passĂ© 24 heures dans la zone de transit de l’aĂ©roport sans pouvoir sortir du local dans lequel il Ă©tait enfermĂ©. Il a Ă©tĂ© ensuite Ă©tĂ© placĂ© au centre de rĂ©tention de Bucarest, oĂč il a passĂ© 10 jours avant d’ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  Horia, et d’ĂȘtre par la suite ramenĂ© Ă  Bucarest pour l’audience Ă  la Cour d’appel. Il n’a reçu aucune explication sur les raisons de ce transfert Ă  l’autre bout du pays, qu’il dit avoir vĂ©cu dans des conditions Ă©prouvantes menottĂ©, sans son tĂ©lĂ©phone portable, sans boisson ni nourriture. À la sortie, il a passĂ© cinq mois Ă  Timißoara dans un appartement, puis est parti pour la Belgique, oĂč il a vĂ©cu et travaillĂ© pendant cinq mois avant d’ĂȘtre arrĂȘtĂ© Ă  nouveau. Il a alors passĂ© 25 jours en rĂ©tention, pendant lesquels il a fait une grĂšve de la faim pour tenter d’échapper Ă  une nouvelle reconduite en Roumanie. Les policiers belges l’ont finalement saucissonnĂ© » pour l’amener Ă  l’aĂ©roport, oĂč il a passĂ© une journĂ©e dans un local de rĂ©tention avant d’ĂȘtre embarquĂ© dans l’avion. À son arrivĂ©e en Roumanie, il a une nouvelle fois passĂ© une journĂ©e dans la zone de transit de l’aĂ©roport de Bucarest, puis a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© au centre de rĂ©tention. Il a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  Horia au bout de deux semaines ; il y a passĂ© les cinq mois et demi restant. Suite Ă  sa libĂ©ration, il a entamĂ© une nouvelle procĂ©dure d’asile. 28Il a, au long de ces deux annĂ©es, passĂ© l’essentiel de son temps en de nombreux lieux destinĂ©s au contrĂŽle des Ă©trangers, centres de rĂ©tention et de demandeurs d’asile, fermĂ©s et semi-ouverts, mais aussi postes-frontiĂšres et zones de transit aux statuts et caractĂ©ristiques diverses. Sa trajectoire prend la forme circulaire que lui imposent les accords de rĂ©admission et le rĂšglement Dublin II, ainsi que les transferts entrepris par l’ORI. Les trajectoires ne dessinent pas seulement une gĂ©ographie de la mobilitĂ©, elles dessinent aussi une gĂ©ographie de la rĂ©tention et, plus largement, de l’enfermement. Au cƓur de la spatialisation de la mobilitĂ©, on retrouve donc la trace du pouvoir. Non seulement le dispositif europĂ©en de contrĂŽle des Ă©trangers s’adapte Ă  l’évolution des parcours Clochard, 2010, mais il les inflĂ©chit sensiblement. Carte 2 Trajectoire d’un migrant asiatique passĂ© par la rĂ©tention en Roumanie 2008-2010 29La rĂ©tention prend fin par un Ă©loignement du territoire, ou, lorsque celui-ci n’a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©, par une libĂ©ration de l’étranger. Le dĂ©roulement de l’une ou l’autre procĂ©dure est Ă  nouveau l’occasion, pour les autoritĂ©s, de rĂ©affirmer leur pouvoir. Être libĂ©rĂ© ne signifie pas la fin de l’expĂ©rience de la rĂ©tention. La rĂ©glementation roumaine stipule qu’un Ă©tranger ne peut ĂȘtre enfermĂ© qu’une fois par motif d’arrestation entrĂ©e non contrĂŽlĂ©e sur le territoire roumain, usage de faux documents d’identité , mais elle ne dit pas qu’il est interdit de placer en rĂ©tention un Ă©tranger qui l’a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©. Les allers et retours entre la rĂ©tention et la libertĂ© ne sont pas rares chez ceux qui n’arrivent pas Ă  obtenir un titre de sĂ©jour. A la circularitĂ© » des trajectoires Ă  l’échelle europĂ©enne, contraintes par les dispositifs internationaux de rĂ©admission, s’ajoute donc une circularitĂ© » des parcours de vie en Roumanie, entre impossibilitĂ© d’obtenir un titre de sĂ©jour et impossibilitĂ© de repartir. 30Il est difficile d’obtenir des informations prĂ©cises sur le dĂ©roulement des expulsions. Elles font l’objet de discours trĂšs contradictoires quant aux modalitĂ©s de leur prĂ©paration et de leur mise en Ɠuvre. L’ORI est en charge de la sortie du centre et du transfert du retenu jusqu’à l’aĂ©roport, puis de l’expulsion elle-mĂȘme. Le personnel affirme prĂ©parer au mieux la sortie, en informant le retenu des avancĂ©es de la procĂ©dure le concernant. Ces informations seraient mĂȘme utilisĂ©es comme moyen de pacification. L’ idĂ©ologie mobilitaire » Mincke, Montulet, 2010 est ici Ă  l’Ɠuvre un bon » retenu est celui qui se soumet Ă  la dĂ©cision de son Ă©loignement du territoire. Du cĂŽtĂ© des retenus ou anciens retenus, le discours est tout autre. Les policiers utiliseraient l’expulsion comme moyen de pression psychologique. Un chantage Ă  l’expulsion » serait utilisĂ© pour normaliser les comportements. L’éloignement se ferait par surprise ; l’étranger ne serait pas informĂ© du jour de son dĂ©part, il serait tirĂ© de son lit au petit matin par plusieurs policiers et rapidement escortĂ© Ă  l’aĂ©roport. L’expression de l’asymĂ©trie Ă©tranger/institution concerne aussi les remises en libertĂ©. La remise en libertĂ© peut intervenir rapidement, lorsqu’une procĂ©dure d’appel contre le placement en rĂ©tention ou sa prolongation dĂ©bouche sur une dĂ©cision de libĂ©ration. Une fois la prolongation prononcĂ©e, il n’y a plus moyen de sortir. Communiquer sur la date de libĂ©ration fait partie des instruments utilisĂ©s par les policiers pour faire patienter les retenus, pour faire baisser les tensions de la vie quotidienne », selon la formule employĂ©e par la direction de l’un des centres. Pourtant, l’institution ne prĂ©pare aucunement la sortie ; le jour J, les effets personnels sont restituĂ©s Ă  l’étranger, le portail lui est ouvert, il est seul dans la rue. À lui de se dĂ©brouiller pour trouver un point de chute et le rejoindre. Il arrive de temps en temps que la direction du centre contacte une ONG compĂ©tente en matiĂšre de rĂ©tention afin que celle-ci trouve un hĂ©bergement Ă  la personne libĂ©rĂ©e cette implication des policiers dĂ©pend largement de la vulnĂ©rabilitĂ© » de l’étranger libĂ©rĂ© et des relations qu’il a entretenues avec le personnel policier pendant sa rĂ©tention. Conclusion 31Quelle place tient l’espace dans l’affirmation de l’asymĂ©trie entre les forces de police et les Ă©trangers placĂ©s en rĂ©tention ? La fermeture constitutive des espaces d’enfermement des Ă©trangers est la mieux connue. En Roumanie, elle participe trĂšs nettement du contrĂŽle des Ă©trangers par l’institution policiĂšre au moyen d’une assignation dans des lieux non choisis ; d’un agencement spatial de ces lieux marquĂ© par la division et de nombreux effets de seuil ; d’une privation d’espace enfin. Mais les spatialitĂ©s de l’enfermement ne sont pas que clĂŽture. Elles s’incarnent aussi Ă  travers des dĂ©placements des Ă©trangers retenus, organisĂ©s par les autoritĂ©s roumaines et europĂ©ennes responsables du contrĂŽle des migrations. Ces transferts interviennent au cours de la procĂ©dure, comprise dans une acception large qui inclut les mĂ©canismes de rĂ©partition » des Ă©trangers au sein de l’UE et avec certains États partenaires, tout comme la procĂ©dure liĂ©e Ă  l’éloignement du territoire roumain. Ces mobilitĂ©s procĂ©durales nationales et internationales constituent des moments forts d’objectivation du rapport de force entre les autoritĂ©s et les Ă©trangers. Le pouvoir s’exprime plus explicitement encore lorsque ces transferts contraints ont une visĂ©e punitive. Pris dans un Ă©tau qui conjugue enfermement et mobilitĂ©s gouvernementales, les retenus sont finalement dĂ©possĂ©dĂ©s de leur trajectoire migratoire, et in fine de leur capacitĂ© Ă  dĂ©cider de leur trajectoire de vie. La rĂ©tention est faite de deux usages combinĂ©s de l’espace, a priori contradictoires clĂŽture et dĂ©placement contraint font l’enfermement et l’enfermĂ©. 32Une telle lecture des lieux d’enfermement des Ă©trangers montre combien mobilitĂ© et contrĂŽle de la mobilitĂ© ne sont pas antinomiques, mais plutĂŽt imbriquĂ©s dans des configurations complexes. Les espaces de la mondialisation se rĂ©vĂšlent comme n’étant pas seulement fluiditĂ©, mouvement, dĂ©passement des limites et des Ă©chelles. Ils sont aussi marquĂ©s par la surveillance, la contention, l’empĂȘchement voire l’enfermement de ceux qui souhaitent se dĂ©placer ou se dĂ©placent. À cet Ă©gard, l’idĂ©e dĂ©veloppĂ©e par Jeremy Packer d’une mobilitĂ© disciplinĂ©e » disciplined mobility s’avĂšre fort stimulante Packer, 2003. Selon lui, la mobilitĂ© relĂšve de l’intĂ©gration de normes disciplinaires individuelles et collectives. Partant du postulat que gouverner une sociĂ©tĂ© mobile » requiert de discipliner autrement les citoyens, il incite Ă  lire les corps dociles mobiles » ibidem, p. 141, et pas seulement les corps dociles ». Le panoptisme, figure rĂ©currente dans la pensĂ©e de l’enfermement, fait selon lui partie intĂ©grante de la mobilitĂ© disciplinĂ©e. Cette proposition renvoie Ă  la nĂ©cessitĂ© de prendre en considĂ©ration les disparitĂ©s sociales et politiques face Ă  la mobilitĂ© Adey, 2006 ; Creswell, 2010a, 2010b, et de rĂ©interroger les travaux sur la mobilitĂ© dite gĂ©nĂ©ralisĂ©e » pour comprendre comment celle-ci s’articule Ă  la dynamique du pouvoir. L’enjeu serait alors de mettre en lumiĂšre la fonction disciplinaire des espaces de la mondialisation. Tout CONSEILS DE LAVAGECONSEILS DE SECHAGEMODE EMPLOI LAVERIEPRINCIPALES ERREURS MACHINES Nos conseils de sĂ©chage Pour un rĂ©sultat professionnel, nos programmes de sĂ©chage s’adaptent Ă  vos besoins dĂ©licat, normal ou Ă©levĂ© grĂące aux cycles de 10 minutes. DELICAT Linge Textiles modernes / SynthĂ©tique Volume 1 Ă  5 kg SĂ©chage Entre 10 et 30 minutes NORMAL Linge MĂ©lange coton / SynthĂ©tique Volume 5 Ă  10 kg SĂ©chage Entre 30 et 50 minutes ELEVE Linge Couettes, oreillers, serviettes de toilette, draps, rideaux
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Si machine Ă  laver affiche un message d’erreur, veuillez contacter le service technique au 06 69 40 76 60 ou vous rĂ©fĂ©rez au lexique des principales erreurs enregistrĂ©es. Que faire si votre machine Ă  laver se termine aprĂšs l’heure de fermeture de la laverie ? Une fois l’heure de fermeture, les machines fonctionnent encore. Les horaires de la laverie Ă©tant liĂ©es aux horaires du Super U, vous pourrez disposer de votre linge dĂšs l’ouverture du lendemain. Puis-je laisser mon linge dans la laverie et partir ? Lorsque votre machine Ă  laver est lancĂ©e personne ne peut ouvrir la porte. Votre linge est donc sĂ©curisĂ© le temps du lavage. En revanche, une fois votre machine terminĂ©e, n’importe qui peut ouvrir le hublot. Les sĂ©choirs, eux, ne disposent pas de sĂ©curitĂ©, vous pouvez ouvrir le hublot Ă  n’importe quel moment. Que faire si une machine est finie mais que le propriĂ©taire du linge n’est pas encore lĂ  ? Dans ce cas, vous pouvez mettre le linge sur la table de pliage et utiliser la machine. Combien de temps dure le sĂ©chage ? Un sĂ©chage complet peut varier entre 20 et 50 minutes. Il dĂ©pend de la matiĂšre du linge Ă  sĂ©cher. Comment dĂ©marrer un sĂ©choir ? Pour dĂ©marrer le sĂ©choir vous devez Rendez-vous Ă  la centrale de paiement,SĂ©lectionnez le numĂ©ro du sĂ©choir,Effectuez le paiement,Fermez le hublot,SĂ©lectionnez une tempĂ©rature,Appuyez sur le bouton de dĂ©marrage du sĂ©choir. Lorsque votre sĂ©choir est lancĂ©, si vous effectuez un nouveau paiement, les temps se cumuleront. Comment choisir son programme de sĂ©chage ? Nos sĂ©choirs proposent 3 programmes TempĂ©rature minimum Linge dĂ©licatTempĂ©rature intermĂ©diaireTempĂ©rature maximum Linge Ă©pais L’utilisation du sĂ©choir doit se faire avec prudence. Une utilisation excessive peut dĂ©tĂ©riorer votre linge. Comment charger son linge dans un sĂ©choir ? Afin de bĂ©nĂ©ficier d’un sĂ©chage optimal, il est recommandĂ© de remplir le sĂ©choir Ă  moitiĂ© et d’ouvrir le moins possible le hublot afin d’éviter que l’air chaud ne s’échappe. Quelle est la durĂ©e d’une machine Ă  laver ? La durĂ©e d’un cycle de lavage dĂ©pend de son plus rapide dure 25 minutes et le plus long 55 minutes. Comment dĂ©marrer une machine Ă  laver ? Pour dĂ©marrer les machines Ă  laver de la numĂ©ro 1 Ă  numĂ©ro 6 vous devez Verrouiller le hublot,SĂ©lectionner le programme souhaitĂ©,Vous rendre Ă  la centrale de paiement,SĂ©lectionner le numĂ©ro de votre machine,Effectuer le paiement, Pour dĂ©marrer les machines Ă  laver de la numĂ©ro 7 Ă  numĂ©ro 12 vous devez Verrouiller le hublot,Vous rendre Ă  la centrale de paiement,SĂ©lectionner le numĂ©ro de votre machine,Effectuer le paiement,SĂ©lectionner le programme souhaitĂ©Appuyer sur le bouton START de la machine Ă  laver Que faire si ma machine ne dĂ©marre pas ? Assurez-vous que le paiement a bien Ă©tĂ© effectuĂ© en regardant si le bouton de la centrale de paiement est bien figĂ©. Si c’est le cas, ouvrez le hublot de la machine, refermez-le et appuyez Ă  nouveau sur dĂ©marrer. Si le problĂšme persiste contactez le service technique au 06 69 40 76 60. Comment choisir son programme de lavage pour une machine ? Nos machines Ă  laver proposent jusqu’à 6 programmes TrĂšs chaud 90°C Linge trĂšs sale. TempĂ©rature adaptĂ©e pour linge coton blanc ou clair linge de lit.Chaud 60°C Linge normalement sale ». TempĂ©rature adaptĂ©e pour les dĂ©licat 60°C Linge normalement sale ». TempĂ©rature adaptĂ©e pour les sous-vĂȘtements dĂ©licats. Essorage 40°C Linge normalement sale ». Blanc et dĂ©licat 30°C Tissus dĂ©licats. AdaptĂ© pour les chemises et les blouses. Essorage Ă  froid Programme doux pour la laine, la soie et les vĂȘtements lavables Ă  la main. Essorage court. OĂč introduire la lessive ou l’assouplissant ? La lessive en poudre doit ĂȘtre introduite dans les bacs rĂ©servĂ©s Ă  cet effet. Merci de consulter les panneaux d’instructions. Comment acheter de la lessive? Le distributeur de lessive se trouve Ă  l’entrĂ©e de la laverie. Pour acheter de la lessive, sĂ©lectionnez le bouton de la machine 17 et payez. RĂ©cupĂ©rez votre dose au distributeur et versez dans le bac prĂ©vu Ă  cet effet. Si besoin, rééditez la manipulation pour une 2Ăšme dose. Comment effectuer un paiement Ă  la centrale de paiement ? Pour effectuer un paiement, il faut appuyer sur le numĂ©ro correspondant Ă  la machine que vous voulez dĂ©marrer et payer. Le bouton de la machine clignotera en bleu ou rouge au moment de la sĂ©lection et se figera une fois le paiement devez effectuer un achat aprĂšs l’autre. Comment charger son linge dans une machine Ă  laver ? Afin de bĂ©nĂ©ficier d’un lavage optimal, il est recommandĂ© de toujours laisser un quart de la machine vide. Lorsque vous lavez du linge fragile, des vĂȘtements en laine par exemple, le tambour ne doit pas ĂȘtre rempli Ă  plus de la moitiĂ©. Comment trier son linge ? Il est recommandĂ© de trier son linge par couleur et qualitĂ© de matiĂšre.

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